luisant, ti('.s-l'ai))lcmenl creusée eu goiUlièie,à l)ords
eulieis mais terminés par une série de liarbules à
peine seusililes; les lamelles du baul de la gorge se recourbent
légèieiueut en avant; d’autres lamelles de
même nature mais jrlus étroites, pililormes pour ainsi
dire, cannelées dans toute leur éleiidue, bordent la
|)aupière supérieure; l ’inférieure est garnie de vibrisses;
la couleui- des plumes de la lêle esl, sur le liout , au-
dessus des yeux, sur le baut de la gorge et les côtés du
cou, d’uu blanc gris Irès-claii- ([ui se coiiverlil sur le
baut de la téle, l’occiput, la mupie el la région paroli-
(pie, eu gris bleuâlie; iiidépeiidammeiil de celle cou-
leui-, celles des [»lûmes occi[)itales qui [»orient une
lamelle , offreiil, à la iiaissauce de celle-ci, une petite
tacbe ovoïde d’uu blanc gris, ce ([ui [»rodiiil avec le
ii(»ir des lamelles nue variélé l’oi L agréable; le devant
du cou esl blanc; une belle c(»uleur d’uu rouge brun
il nuances occiq»e la luupie, le derrièi e, le devant
et les côtés du cou, la poitrine et une partie de l’ab-
don»en; tout le dos est d’un brun veidâtre légèrement
lustré de violet; le vei»tre, les couvertmes inférieures
de la ((lieue, les flancs et les [»lûmes des jambes sont
d’un brun [»lus f(»ncé à rellets égaleuienl verdâtres.
mars , 18/10. Mais il nous étail inalheiirensrmcnt impossible alors
d’adopler le nom proposé par M. Fraser, le tirage de la planche
0(1 nous avons (igiiré et nomme ce Malcoba ('‘tant déjà fait. Tel est
le motif qui nous a fait conserver le nom d'abord donné par nous,
car la publication d’une espèce nouvelle, surtout loi-squ’elle n’est
point lo Ivpe d’un genre bien caractérisé, ne nous paraît pas avoir
assez d’importance pour (]ue nous chcrfliioiis à agiter ici une question
de priorité.
Sur les ailes (la 6® rémige la [»lus longue) sc reproduit
la couleur du dos ; la (pieue offre la même
teinte, mais elle y est [»bis intense et les rellets vi(»-
lets plus vifs; en outre, cbaciiiie des pennes de la queue
esl lermiuée [»ar nue grande lacbe d’un blanc pur.
La mandibule siq»èiieure paraît être d’un jautu!
sale; rinférieure esl jaune d’ocre.
La parlie nue de la ri'-giou (»|»blhabui((ue el des
joues esl d’iiii beau rouge.
Les tarses sont noirâtres el les ongles bruns.
i.a taille est de /jo centimètres environ.
Nous n’oserious garantir le sexe de l’oiseau (juenous
venons de décrire; cependant la pureté el le ton prononcé
de ses couleurs nous le f(»nl cr(»ii e du sexe mâle.
Toutes les es[ȏces du genre Malcoba connues jusquՈ
ce jour [»roviennent de l’Inde; l’es[»èce que nous
v e n o n s de décrire appartient à Luçon (îlesPbilip[»ines).
Nous la devons à M. Adolphe Barrot, consul général
à Manille, â ([ui nous l’avons dédiifo.
M. de la Gironnière a bien voulu nous donner
aussi queb[iies reuseigneiuenls sur cet oiseau reiuar-
((uable. Il se tient toujours caché au milieu des forêts
où il vit; on le trouve dnianl tonte l’année à Luçon,
el M. de la Gironnière nous a assuré qu’il nichait dans
cette île; ce qui le prouve, au »-este, ce sont les individus
dans leur livrée de premier âge que l ’on y
rencontre. Ceux-ci n’ont point encore, avant leur
premièie mue, les plumes de la buppe et de la gorge
terminées par des lames cornées, et la couleur de leur
plumage est en général d’un fauve roiissâire.