IG mammifères.
(Voiilal, elle se rapproche Aes Luira enhydris et la-
laxina, espèces américaines; el elle indique nn animal
intermédiaire <à ces deux soi'tes de Loutres. Mais il y a
siirlout une grande ressemblance entre notre portion
de crâne de la Loutre du Pérou el les mêmes pai lies
cbez line Loutre de la capitainerie de Rio-Grande, au
Brésil, dont la téle osseuse a été rapportée au Muséum
d’bisloire nalnrelle par M. .4ug. de Saint-Hilaire.Celle
Loutre du Brésil esl fort différente du L. hrasHiensis.
Le crâne, dans l’un et dans l’aiilre, esl un peu moins
grand (pie celui du Luira enhydris adulte; les apo-
|)byses post-orbilaires sont pins saillantes, et 1 étranglement
post-frontal esl moins large.
Toutefois, la Loutre de San-Lorenzo, au Pérou,
ii’esl pas précisément la même que celle du Brésil; et
voici, dans le ])eu on il nous soit permis de les comparer,
les différences qui peuvent être signalées :
Dans la Loutre dn Pérou, le bourrelet externe de
la molaire postérieure d’en liant, an lieu de venir
aboutir au milieu du tubercule postérieur, a une
courbure moins ouverte, et il arrive entre le tubercule
postérieur et l’antérieur; les dents sonl en général
un peu moins fortes, et les trous spbénopalatins sont
arrondis au lieu d’être ovalaires. Ajoutons que l’aiio-
pbyse orbitaire postérieure esl beaucoup pins petite
dans la Loutre du Brésil citée plus haut et que dans
le laxaüna.
Ainsi donc, on doit supposer an Pérou l’existence
d’une Loutre du même sous-geiire ipie les Luira la-
luxinu el enhydris, mais spécifiipienienl dilférciilc.
Celle Loutre esl ,)robablement aussi distincte d’une
antre espèce du Brésil rentrant dans le même sons-
genre (pi’elle.