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La deiilicrf molaire siipérieuie, ou la poslérieure
(pii esl la plus pelile, a son ruhaii d’émail i'oriiiaiil
une [lelile écliaiicriire au bord interne; la deu.xième
('Si à peu près en 8 decbif'fre surbaissé, el la troisième
a deux petites écbancrures de cba(pie côlé, ce (pii
limite, a la siiriace de la couronne, trois petits espaces
de siibslance éburnée commimiipiaiil entre eux,
et dont le postérieur et le médian sont à peu près
ovalaires Iransversalemeiit, tandis (jue l’antérieur, (jui
csl le plus jielil, est à peu près circulaire.
A la mâcboire inférieure, la molaire |>ostérieuie esl
irrégulièrement arrondie, ou mieux siiblriaiigulaire,
a sommet émoussé, et elle présente un très-petit cercle
d émail au dedans de son bord externe; la deuxième
csl a peu près de même forme que sa correspondante
d’eii liant, et rantérienre offre deux jietites écbaii-
crures a son bord interne ainsi qu’un très-petit ovale
d email près de son bord externe, en face de Fécban-
crnre interne postérieure, et simulant la correspondance
de celle-ci. La face antérieure des incisives est
colorée en roux ferrugineux assez jien foncé.
Le crâne a dans sa forme qiiebjue cbose de celui
des Camjiagnols, el l’on doit reconnaître aussi que
les dents, jiar leur nature rubaiinée, plutôt peut-être
(jue Jiar leur forme, offrent une sorte de transition
entre celles des Rats et des Campagnols, dont les
dents, à écbancrures bi-latérales plus considérables
el anguleuses, constituent un des principaux caractères.
I.e trou sous-orbitaire a la forme caractéristique
des psjièces de la famille des Muséides.
La fosse olécranienne de riiumérus est percée d’iiii
trou intercoiidylieii; le radius et le cubitus sont entièrement
séparés.
Cette espèce de Rat, dont nous ne connaissons pas
les téguments, se rapprocbe assez, par les caractères
de sa dentition, du Mus ohscurus, Waterbouse, Voyage
o f the Beugle, Mammif, pl. 3 4 , et elle pourrait
devenir, avec celui-ci et quelques autres {Mus areia-
cola, brachyotis, Darwinii, du même auteur), l’objet
d’un soiis-genre parmi les véritables Mus. De ces espèces,
toutes sud-américaines, se rapprocbenl celles
dont les dents ont un peu la jibysionomie des molaires
des Gerboises, et dont l’une a servi à établir le genre
Elimnodoutia de O M. F. Cuvier. Ce sont encore des
animaux de l’Amérique méridionale, et, parmi eux,
nous citerons les Mus longicaudatus et elegans, décrits
également dans le savant travail, déjà c i té , de
Al. Walerbouse.
Le Mus nipestris paraît être d’une taille nn peu supérieure
à celle de nos AInlots {.Mus sylvaticns e\ campe
s tri.v).