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( iE i v i i i î PIIYTOTOME. — Phjtotorna, Gmeliii.
PITYTOTOME DU CIIIUI.
Phrtntonm rara, Moliiui.
Le ii’esl point une desciiption d’espèce (pie nous
doniUTons ici. Le Pliyloloina ram, ol)jct de noni-
hreiises recherches, dans ces derniers tennis suiloni,
esl anjonrd’lnn parfaiteinent bien connu sous le rap-
|)orl zoologiipie. Mais cet oiseau joint à des caractères
extérieurs une iiarticularilé d’organisation trop re-
luanpiable el trop opposée en apiiarouce aux faits
généraux (pie l’aiialoiuie pbysiologiipie possible, pour
([ik; nous la [lassions sous silence, (.cite [larlicularile
orgaui([ue dont les .laseiirs, oiseaux friictivores, ont
seuls, jusipi’à ce jour du moins, offert uii exeiii|)le
analogue, est relative à la brièveté du canal inlcsliiial.
Déjà M. de Blainville, dans son ra|)[)ort sur les résultats
scienlili(|ii(‘s de notre voyage, a signalé ce fait,
(;l l’uii de nous, aidé de la collaboration de M. (Servais,
l’a consigné, sous forme de notice, dans la [lar-
ti(‘ zoologiipie du voyage de la Favorite.. Mais comme
ce fait appartient de droit à la [iriiscnlc [nibbealion,
lions le reproduisons ici, cii n’oini'llaiiL aucun des
détails iiiléressanls ([u’il fournit à l’observation.
On a (bqiiiis lougleiii|)s posé comme eu llu'xse générale
(pie la longueur de l’inlcstiii esl eu ra[)[)ort avec
legeiiri' de nourriture do l’animal, cl (pic Irixs-dévclo|)
pé chez les espèces bcrbivorcs cl granivores, il
l’csl beaiicou[) moins chez celles (|ui sonl carnivores.
Eu [larlanl de ce [iriiici[)c, ou devrait reiicoiilrcr
cbez un oiseau ('ssenlicllciueul [ibylopbage comme le
Pliyloloina, nu canal inlcsliiial analogue au moms
[Kuir ses dimeiisious à celui des es|>èces granivores cl
bcrbivorcs cl surloul de colles du genre Friiigilla ,
doiil il sc ra|)procbc le [iliis par scs caractères zoolo-
giipics; il n’en est [xuirlanl [las ainsi : l’observation
aiialoiuiipic domio la démonstration de résiillats contraires
et le Phrloloitta rara [lai'aît écluqiper a cette
loi ([ii’oii a généralisée avec raison, laiil les lails ex-
('('[ilioiinels (|uc possède aujoiird’biii la science soûl
|)cu nombreux. Le tube digestif de col oiseau esl de
moitié, à [leu pri'S, plus court (pie celui de la [ilii-
[larl de nos Gros-becs d’Europe. Sa longueur, depuis
le [ibaryiix jusqu’à l’aïuis , n’csl (jue de ly.o iiiilliiiu'-
liTS environ, tandis (pie cbez un Pinson, [lar exciii-
[)le, ou cbez un Moineau, elle est à [leu pn';s de
3 io milliiuèlres. D’ailleurs, voici un tableau dressé
d’après des umsures [irises par nous sur ces oiseaux.
Nous avons iulroduit les doux es[)èces indigènes de
Gros-bec dans le même cadre, parce ([u’elles ii’offrenl
pas de difléreiice sensible relalivemeiil à leur canal
iiileslinal (i j .
( i ) N o s I i i e . s i i i ' r s o u i , iH r p r i s e . s a v e c l i r a i i c o i i p ( r c x a c l i l i u l c ;
O i ' p r i u l a i i l , m a l g r é l a r i g u e u r ( j u c n o u s a v o u . s a p i i o r i r o d a u s c e l l e
o p é r a l i o u , e l l e s o f l V e n l | ) e u t - ( ' : l r e u n e v . n r i a l i o u e u p l u s o u e u
m o i n s ( l e ( p i e l i p i e s n i i l l i m è l r e s , c e i p i i ( ! s t i u e v i t a i l l e , v u I é l a s t i c i t é
e t l a i ( ‘ t r a c t i l i t ; ( ‘ d<‘ S t i s s u s .
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