•siihégau.x, assez peu allongés, assez seusiblemenl
réunis à la liase, surtout les deux externes, par un
repli de la peau, et, du reste, élargis dans toute leur
longueui' par une sorte depalemeiit ou de plante
épaisse et calleuse.
La peau, eu général assez épaisse, est ime seulement
dans riiitervalle entre le bec el l’orifice de l’oreille,
formant une plaque comme guillocbée sur la
joue. De la partie antérieure de cette plaque part,
vers les coins de la boucbe, une masse de caroncules
eu forme de bande sinueuse qui va, eu s’élargissant,
se confondre avec celle du côté opposé, sur le dos
de la racine du bec. Cette partie caronculée intesti-
iiiforme, qui n’existe que dans le mâle, est sans doute
susceptible d’éprouver des cbangements de développement
avec l’âge et peut-être avec la saison.
Sur le tarse et sur les doigts, la peau est couverte,
à partir du talon seulement, d’un épiderme réticulé
aussi bien en avant qu’en arrière, sur le premier
comme sur les seconds, disposé en squames transverses
, assez mince en dessus, et au contraire fort
épais et fortement granulé en dessous.
L’extrémité du tubercule formé par la base de l’os
du pouce est également n u e , mais couverte d’un
épiderme assez mince, et sans ergot dans le mâle
comme dans la femelle.
Dans tout le reste du corps, la peau est couverte
de plumes larges, arrondies, assez peu nombreuses
ou peu serrees, et pourvues à la base d’un duvet
assez considérable.
Les pennes de la queue sont au nombre de six paires
seulement, et presque égales, de manière cpi’il en
résulte une queue carrée et assez courte ; elles sont,
du reste, faibles, grêles, et malgré cela assez roides.
Celles des ailes sont bien plus puissantes et robustes
dans les deux parties qui les constituent. Ala main,
elles sont au nombre de dix, et de seize ou dix-sept
à l’avant-bras. Ces deux faisceaux étant presque égaux
en longueur lorsque l’aile est fermée, il en résulte une
aile fort large, très-voûtée, en même temps qu’elle est
aiguë et dépassant la queue, sans cependant se croiser.
En effet, la proportion des pennes digitales ou primaires
est telle que c’est la première, étant mesurées,
qui est la plus longue; la seconde et la troisième
décroissent peu ; les cinquième et sixième diminuent
un peu plus vite, les septième, builième, neuvième et
dixième encore plus rapidement; en sorte que ces
dernières sont réellement fort courtes. Toutes les dix
sont , du reste, étroites, effilées pa r le peu de largeur
desbarbes, même des postérieures.
Les pennes cubitales ou secondaires croissent de
la première, qui est la plus grande et même un peu
plus que la dernière de la main, jusqu’à la douzième,
et décroissent ensuite de manière à fórmenme partie
presque aussi longue que la première.
Les pennes polliciales ou du pouce sont, du reste,
assez peu distinctes; aussi le pouce lui-méme est-il
peu mobile.
Quant aux parties revêtues de corne, les ongles
sont forts, arqués, obtus, siibégaux, à bords assez