dans sa main. Sa noun ilure coiisistaiL en j.ain el en
riz; il donuail unit le jour et ne commençait jamais
à courir (pie le soir.
iVaprès M. Cuming, les Phlæomys se nourrissent
d’écorces, et c’esl même celte particularité qui leur
a valu ce nom. Ainsi que nous l’avons dit, AI. de la
Gironnière ajoute (pi’ils mangent aussi des racines
cl de jeunes pousses. Us ne terrent pas.
Leur iris est de couleur bleu clair.
Nous avons iiiit représenter le Pbloeomys entier,
ainsi que son crâne , ses dents el ses pattes aiilérieures
et postérieures.
Genue r a t . — d/uA, Liiiué.
r a t d e s r o c h e r s .
Mus nipestris, niili.
Nous ne pouvons malbeureusemeiiL donner sur
cette espèce que des reiiseigiiemenis incomplets el
relatifs seulement à ses caractères ostéologiques; cependant
nous n’avons pas cru devoir la passer sous silence.
M. Gaudicbaud en a recueilli un squelette mutilé,
mais doiitla tête et les dents sont bien conservées.
Ce squelette a été trouvé, eu Bolivie, le 27 juillet i 836,
dans un trou de rocber des hautes montagnes de
Cobija.
Ses incisives sont lisses àleurfacc aiitérieure, et ses
molaires, au nombre de trois ou quatre à cbaque ma-
cboire , sont pourvues de racines distinctes, comme
celles des espèces du genre 3Pis ; c’esl aussi la première
de ces dents ou l’antérieure qui est la plus
considérable. Ce double caraclère, plutôt ipie le nombre
des molaires, indique que l’espèce qui nous occupe
est en quelque sorte voisine de la petite famille de
rougeurs américains, dont le genre Ctenomys, Blainv.,
forme le type. Elle a d’ailleurs, pour la disposition
de l’émail â la couronne , le principal caractère de ces
derniers ; chaque dent est eiiloiirée d’un ruban de
cette substance ne présentant que des figures assez
simples ; eu voici la description :