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248 CRUSTACÉS,
céphalo-tliorax; il esl coinjiosé de sejit anneaux ou
segmenls, dont les cincj |)ieiuiers, à peu [irès d’é'gale
longueur, portent chacun une paire de fausses jialtes
assez longues, coinjiosées d ’une tige cylindricpie et de
deux lames terminales ciliées. Chez les mâles, les
fausses pattes de la première paire po rtent, vers le
milieu de leur tige, un appendice particulier qui
paraît formé de trois articles, comme riudk[uent nos
figures; elles présentent, en outre, une petite dent eu
avant de cet appendice ; les fausses pattes de la
deuxième paire se terminent par trois lames dont l ’antérieure
est plus courte, plus grêle et non ciliée. Le
sixième anneau ou segment, plus allongé et plus étroit
que les autres, porte à son extrémité une paire de
fausses pattes qui forment, avec le dernier segment,
la nageoire caudale. Chez les femelles, les deux derniers
segments sont simples; mais chez les mâles , ils
portent chacun, en dessous, deux dents plus on moins
prononcées.
LEUCIFER TYPE.
Lcucifer typus, Milne-Edwards.
M i l n e - E d w a r d s , Hist. nat. des Crustacés, tom. II, pag. 409.
Leucifcr / Í i ? /« í í /í ( 7 íV ,M i l n e - E d w a r d s , même ouvrage, tom. 11,
]iag. 469.
P l a n c h e 4, F i g u r e s 1 - 1 2 .
Lcucifer, corpore perlongo, angustissimo, pellucido ; testâ supra et
atrinqué in medio spina armatâ, anticè trispinosâ; ultimo segmento
ahdominali lateraliter bidentato et posticè spinis acutis et
divergcntibas terminato.
Tous les détails que nous avons donnés précédemment
sur le genre Leucifer s’appliquent à cette espèce.
Nous indiquerons, comme des caractères qui lui sont
peut-être propres, deux petites épines qui se trouvent
en dessus et sur les côtés de la carapace, à peu près à
sa partie moyenne, et les trois épines qui terminent
antérieurement son prolongement cépbalique. Le dernier
segment abdominal offre deux petites dents sur
les cô té s , e t , en arrière, deux épines assez longues,
aiguës et divergentes, en dessous desquelles se voient
deux autres épines plus petites, dirigées en sens contraire.
Nous réunissons à cette espèce celle que M. Milne-
Edwards a décrite sons le nom de L. Reynnudii; nous
nous sommes assurés que la principale différence sur
laquelle celte espèce a été établie, la séparation de la
carapace et de son prolongement oculifère par une