(|iial)le. En ouire, l’onglel qui tei'mine la niandilnile
supérieure est ici très-pelil, el les narines percées de
jiart eu pari daus la niendirane <|ui occiqie les fosses
nasales, s’ouvrent bien plus prf;s de l’extrémité du bec
((ue cbez les autres espèces où elles sont à peu près
luédiaiies. Cette espèce est aussi plus baut montée sur
jaiidies (pie nos oies d’Europe et que la plupart des
espèces exoticpies.
L’on trouvera jieut-être dans ces différences des
caractères suffisants pour établir un groupe ou même
nue nouvelle coupe généricpie; pour nons, nous pensons
([ue l’espèce que nous décrivons ne doit pas
être isolée du genre Oie, mais que la caractéristicpie
du genre doit subir quebpies légères modifications.
Nous proposons donc d’introduire parmi les caractères
tirés du bec, ceux-ci : Mandibide supérieure débordant
l’inférieure, ou ¡¡lus étroite qu elle; de substituer
les mots de : Narines ordinairement médianes, à
ceux de : Narines médianes; et d’ajouter à la caractéristique
des tarses les noms qualificatifs de : Courts ou
de médiocre longueur.
REMARQUES
Z O O L O G IQ U E S ET A N A T O M IQ U E S
SU R L E
CHIONIS,
StJK LA PLA CK Q u ’ lL D O IT OC CÜ PKR D A N S LA S É R IE
O R N IT H O L O G IQ U E ,
P A R
M. u r . BLAINVILLE.
Pr.AMCHF, i).
Parmi les genres d’Oiseaux dont la place dans la
série ornithologique est encore douteuse, genres
dont le nombre diminue cependant tous les jours,
à mesure que les collections zoologiques se complètent
ou s’enrichissent d’une manière plus convenable,
l’un des plus remarquables est, sans aucun
doute , cet Oiseau d’un blanc de neige, à ailes aiguës,
à jambes et pieds courts, robustes et peu élevés, à
bec solide, épais, subconique et comme doublé à .sa
base par une espèce de gaine, ce qui lui a valu le
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