( ¡ e m u : A(] VN'l'llKIN. — Acanthion, F. Ciiviei-.
EORC-ÉPiC A 1A)N(;UK QdKFE.
Hystri.v macroura, Ginel.
I’ i.ANCIlE J 1 , FlGldiES 4 -6 .
0(1 connaît au.\ iles del la Sonde deii.x esi.èces
lemactjiiables de la famille des Poccs-epics, toutes
dcLi.x appartenant an genre Acaittliion de leu M. Frédéric
Cuvier. L’uue d’elles, Ujstrix fasciculata ou le
Porc-épic à pinceau, vil à Sumatra, à Java et à Bornéo;
l’autre, IJjstrix miicvouva, n’est encore indiquée
qu’à Sumatra. C’est à \H js tn x fasciculata qu’il faul
rapporter la figure publiée par Seba, Thésaurus, I ,
pl. 5a, ainsi que celle qui a été insérée, sans description,
dans le Journal de physique el d’bistoire naturelle
de AI. de Blainville. Les Acanthion Daubentouii el
juvanicum (Fréd. Cuv., Além. Mus., IX, 43o) ne paraissent
pas en différer, et comme ils ont été établis
d’apiès 1 inspection de pièces osseuses, on conçoit
comiiienl il a été plus facile de se trompera leur égard.
Les écbautillons sur lesquels ils reposent fout d’ailleurs
partie de la collection anatomique du Muséum.
La même collection possédait, depuis les ricbes envois
de AlAI. Diard et Duvaucel, envois postérieurs au
Icavall de F. Cuvier, le squelette et la téle d’uu autre
Porc-épic, assez voisin de 1’ icautluon, mais plus pelit,
à queue proportionnellemeul plus longue, et dont
la queue, lorsqu’on l’examine avec ses téguments,
ne présente pas le pinceau caractéristique de l’espèce
précédente. C’est à cet Acanthion, nommé assez anciennement
Hystrix rnacrowa, qu’appartient un animal
de Sumatra, rapporté par l’expédition de la Bonite,
sous le nom de ïjanda Kloele. L’exemplaire dont
il s’agit manque de queue; mais ses autres caractères
extérieurs et son crâne, que nous avons fait représenter,
sont suffisants pour autoriser la détermination
que nous en avons faite, et d’ailleurs nous
avons constaté qu’il avait été mutilé, lors de la préparation.
Le corps de cet Acanthion est entièrement couvert
de piquants aplatis, médiocres, mais qui le rendent
fort difficile à manier. Ceux de la tête et des membres
passent à la nature de simples poils roides, mais au
cou et sur tout le tronc ce sont de véritables piquants
aplatis sur leurs faces supérieure et inférieure, fort
aigus à leur pointe, et pourvus à leurs deux tran-
cbants d’un petit rebord épaissi. Ceux du dos sont
pâles à leur base et terminés de brun peu fonce; la
téte a aussi cette couleur et passe de même au ferrugineux
sombre; le dessous et les flancs sont entieie-
ment blonds. Les pattes ne sont pas armées d’ongles
fort puissants; elles ont c i n q doigts en arrière, et
(juatre avec un rudiment de pouce onguiculé en avant.
Les dessous des doigts, une partie du tarse et le carpe
sont dénudés. Les joues donnent insertion a un
boutpiel de longues moustacbes brunâtres; les pattes.