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en arrière oii il rejoint, vers la nuque, la bande latérale
noire qui part du lorum; il y a par conséquent
ici, comme la cbose aurait encore lieu dans la Pitta
irena, non-seulement absence sur l’occiput et la uu-
(pie de cette tacbe remaripiable à cause de sa belle
couleur de feu, mais interruption bien manifeste de
la bande sourcilière jaune qui parait s’arrêter un peu
en ai rière des oreilles. Outre les auties petites différences
de coloration du plumage, nous indiquerons
encore comme caractère qui pourrait servir à différencier
cette nouvelle espèce des deux autres, celui tiré
des plumes blancbâtres du croupion, caractère qui
nous a paru manquer absolument dans la Brève Azarin
et qui manquerait par conséquent aussi dans la
Brève élégante. Enfin, cette dei'uière espèce se distinguerait
encore de la nôtre et de XAzurinjM' la couleur
bleu de roi généralement répandue sur toutes les parties
inférieures de son corps, depuis le bec jusqu’à
l ’anus (i).
(i) Nous devons encore indiquer comme ayant de grands rapports
avec la Brève que nous venons de décrire, l’espèce désignée
par G. Cuvier, dans son Règne animal, Tom. I , pag. 3y 3 , sons le
nom àe Pitta superciliosa, et connue seulement par la figure que
M. Guérin en adonnée dans VIcanog.du règne animal. Oiseaux,
pl. I I , fig. I. Cette figure semble avoir été faite sur l’individu femelle
que possédaient déjà les galeries du Muséum , et recueilli à
.Tava par M. Diard. Ce serait donc peut-être sous le nom de Pitta
superciliosa qu’il faudrait désigner l’espèce que nous venons de
décrire, si elle était réellement distincte de l’espèce appelée Brèpe
élégante, par M. Temminck.
(iiiNRE rVSTR.âPlE. ^ Astrapia, Vieillol.
A S Ï R A P I E a C A R O N C U I . K S .
Àstrapia euroncalata, nob.
P l a n c h e 4 . (a/3.)
Astrapia, genariun eiile muià, instar earoneidtr
II,trinque erectd.
La seule Aslrapie que l’on connaisse, le type par
conséquent, sur lequel Vieillot a établi celte division
générique, est cette magnifique espèce de la Nouvelle-
Guinée que Levaillant a nommée Pie de Paradis, La-
tbam Paradisea gularis, et les ornilbologistes modernes
qui ont adopté cette division, Aslrapie à gorge
d’or, Astrapia gidaris. Celle que nous publions sera
donc la deuxième espèce connue du genre.
Elle se distingue de sa congénère par des caroncules
cbarnues, comprimées, de forme à peu près
triangulaire, probablement érectiles, caroncules qui
rappellent un peu celles du Vanneau a calotte blan-
cbe, Vanellus alhicapiUus, Vieill. Des bords de la
mandibule supérieure où elles prennent leur insertion
, dans toute l’étendue comprise entre la commissure
des mâcboires et les fosses nasales, elles se portent,
en recouvrant le lorum et les joues, sur les
bords latéraux de l’os frontal, y adbèrent el se [iro