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Au iioiiihie (les espèces (pii oui paru nouvelles à
iM. Isidore GeoIVroy SaiiU-llilaire, el (pd vieiiiieiH
pour la pkqiaiT des il(;s Sandwich el du IVrou , il faul
reiuaiipier une espèce de (Îobe-Mouclie, de Tyran
des Sandwicb, de Rrève de Malacca , de Gros-Rcc du
IVrou, de Marliii-Cbasseur de ce dernier pays, de Colombe
du Chili, de grande Poide d’eau du Ikkou, de
Ceu éopse des îb's Sandwicb.
l-a classe des Kejililes sera eiirieliie d’un moins
gland nombre de choses rarc's ou lai,saut délaul à la
science el à nos eolleelions, (pioiipi’ellc n’ait jias non
plus été luigligée. On pourra cejieiidani reiiiarijuer
dans les collections de la Bonite, [ibisieurs espèces
nouvelles de Liv.ards Aineiva, de Scimpies, de Seps,
c’est-a-dire des derniers genres du sous-ordre des
Sauriens; dans celui des Ojibidiens, nous avons vu
avec plaisir, (pie la nature même de l’expédition avait
permis aux zoologistes de porter expressément leur
attention sur les nondireux Serpents d’eau veiiiineiix
ou non ([ui infestent les altérages des grandes îles et
du continent indien. Aussi ont-ils rajiporté plusieurs
espèces d’bydres (pii paraissent nouvelles.
I.a classe des Amphibiens gagnera aussi (piekpie
chose aux récoltes de la Bonite, (pioi(pi’il commence
réellement à être assez difficile d’apporter des formes
nouvelles dans nos collections, si riches dans cette
partie. Cependant, l’aide-naturaliste de M. Dumérii,
M. Bibron, pense que le genre Banu de Linné sera
augmenté de quelques espèces dans les sous-genres
Cyslignatbe, Rainette et Crapaud.
SUK I.ES IlKSUL'I'ATS S(:iF.!\Tll'T(,)liES, nmu
Dans la classe des Poissons, bïs espèces raiiportées
parM. Eydoux des mers de Cbinc, ou soiiUoul à lait
nouvelles, ou viemieiil remplir nue laeuiie d’autant
plus fâcheuse dans nos collections, ([lie [ilusiciirs on
(111 assez grand nombre avaient été établies [lar M. de
L a c é p è d e , d’après des [leinlures chinoises on japonaises
(jui existent dans beaucoup de bibliolb(‘(|ues. MM. Cuv
i e r et Yaleiieieniies les avaient sans doute eonlirmèes
[)our la [ibipaiT, d’a[)rès les Poissons eux-mêmes déposés
dans le Muséum de Berlin jiar M. de Langsdorff;
mais il n’était pas sans importance d’en posséder des
exemplaires dans les collections icbtyologiqiies de
notre Muséum : ce sera une démonstration plus immédiate
([lie les dessins ebinois longtemps si me|)ri-
sés, indi([ueiil iiresipie toujours des êtres réels el
(|ui ne doivent pas être négligés. Au nombre de (;es
es[)èces, M. Valeiieieniies, (jue j ’ai coiisiillé a ce sujet,
signale \Oplichthyx Lang.sdorjjii, le Sebastes japo-
nicus, le/V/o/'.iv/((7(,v/,v, le Synancea erosa, le LatHus
sinensis, le Pagnis filaineiUostis, la Cepoia japo-
nica , etc., ainsi (|ue riîspèce singulière de Raie nommée
B. chinoise par M. del.acépède, et qui n’existait
dans aucune collection européenne.
Quant aux espèces que l’on peut regarder comme
nouvelles ou comme peu connues, et qui du moins
ne se trouvent certainement pas dans nos collections,
d’aiirès M. Valenciennes, on peut citer des Priacan-
ibes, des Uranoscopes, des Maigres, des Corbs, des
Labres, des Piinélodes, une très-belle espèce de Syn-
gnalbe, des Slomias , cl un Sipiale de la division des
roussettes.