
12. flanelle grenouillette. Ranella ranina.
R . testâ ovato-acutâ, striis granosis cinctâ, albâ, zonis rufo-cas-
taneis pictâ; caudâ brevi ; aperturâ rotundâ ; labro margine
dentato.
Murex gyrinus. Lin. Gmel. p. 553i. n°. 24.
Seba, Mus. 5. t. 60. f. a5— 27.
Knoi-r, Yergn. 6. t. 25. f. 5. 6.
Martini, Conch. 4. t. 128. f. 1253— 1235.
Ranella ranina. Encyclop. pl. 4i2. f. 2. a. b.
Habite clans la Méditerranée, selon Linné. Mon cabinet. Espèce
petite et fort jolie, que Linné paraît comparer à l’insecte aquatique
nommé Gyrin. Longueur, i 3 lignes et demie.
15. Ranelle gladiée. Ranella anceps.
R . testâ par pu!a, sublanceolalâ, ancipiti, loevi , nitidâ, a lb â ;
varicihus lamelliformibus, ad latera oppositis ; lamellis longi-
tudinalibus medianis suprà infràque dispositis, caudâ brevi,
complanatâ.
Habite.... Mon cabinet. Longueur, G lignes trois quarts.
14. Ranelle pygmée. Ranella pygmoea.
R. testâ parvâ, ovato-acutâ, ventricosâ , decussatâ, cinereo-rufes-
cente; costellis longitudinalibus exiguis crèbris ; caudâ brevi ;
labro denticulato.
Habite dans la Manche, sur les côtes du Hâvre. M. Lucas. Mon cabinet.
Ses stries et ses petites côtes la fout paraître treillissée. Longueur
, 5 lignes et demie.
15. Ranelle lisse. Ranella loevigcita.
R. testâ fo s s ili, ovatâ, ventricosâ, loevi ; caudâ spirâque brevi b us ;
labro intiis crenulato.
Iinorr, Foss. pl. 46. f. 819.
Habite.... Fossile du Piémont. Mon cabinet. Longueur, 17 lignes..
ROCHER. (Murex.)
Coquille ovale ou oblongue, canaliculée à sa base, ayant
à l’extérieur des bourrelets rudes, épineux ou tuberculeux.
Ouverture arrondie ou ovalaire.
Bourrelets triples ou plus nombreux sur chaque tour de
spire •, les inférieurs se réunissant obliquement avec les
supérieurs par rangées longitudinales. Un opercule corné.
Testa ovata vel oblonga, basi canaliculata, extùs va-
j'icibus asperis, tuberculatis aut spinosis onusta. Aper-
tura rotundata.
Varices in anfractibus ternee vel plures; inferioribus
cum aliis per sériés longitudinales obliqué adjunctis.
Operculum corneum.
O B S E R V A T I ONS.
Après les nombreuses réductions qu’il a fallu faire subir'au
genre murex de Linné, celui que je présente ici sous le même
nom constitue encore néanmoins un genre fort considérable en
espèces, très-naturel quant à l’association de celles qu’il embrasse,
et en outre fort intéressant par la beauté ou la singularité
des coquillages qui s’y rapportent.
Bruguières avait réduit les murex à ceux qui offrent des bourrelets
persistans sur la surface de la coquille ? ce qui en écarte les
fasciolaires, les fuseaux, les pyrules, etc., etc. En admettant cette
considération, qui réunit des objets bien rapprochés par leurs rapports
, jJai remarqué que l’ensemble qui en résultait offrait cepen -
dant une sorte de famille. Cette famille néanmoins peut être encore
partagée en trois coupes très-distinctes, telles que lesranelles, les
rochers et les tritons, chacune d’elles embrassant un assez grand
nombre d’espèces. Il ne s’agit pour cela que de considérer l’étendue