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Habite... Fossile des environs de Montpellier, recueilli parBrmuiè-
M°“ CabinCt Co<Iuillc singulière , garnie dans sa longue®
de grandes carènes droites et distantes qui ressemblent à des roues
ccartees l une de 1 autre. Longueur , 2 pouces et demi.
N°ta : Voyez dans les Annales du Muséum, vol. 4 , p. aiG etsui-
vantes, la description de dix autres espèces fossiles.'
D E U X I È M E S E C T I O N .
[Trach. Zoophages.]
Trachèlipodes à siphon sa illa n t , q u i ne respirent que
l eau q u i p a rv ien t a u x branchies p a r ce siphon. T ou s
ne se nourrissent que de substances a n im a le s , sont
marins , dépourvus de mâchoires , et m un is d ’ une
trompe rétractile.
Coquille spirwa lve, en g a in a n te , à ou ve rtu re, soit ca n a -
licu lé e , soit échancrée ou versante à sa base.
Ces^ trachèlipodes sont bien distingués de ceux de la.
première section, soit par l’animal qui n’a point de mâchoires
à la bouche, mais une trompe rétractile avec laquelle
il perce et suce les autres coquillages, soit par leur
-coquille dont la base de l’ouverture est tantôt canaliculée,
tantôt échancrée ou seulement versante.
Ils sont tous marins, et ne respirent que Peau qui arrive
aux branchies par un canal tubuleux qu’on nomme leur
siphon et dont ifs sont généralement munis. C’est ce siphoq
saillant qui produit à la base de l’ouverture de la coquille
tantôt un canal et tantôt une échancrure ou un bord bas
et versant. Ainsi l’échancrure et le canal de la coquille indiquent
l’existence du siphon saillant de l’animal.
Tous ceux de ces mollusques que l’on connaît ont effectivement
une trompe à la bouche, sont carnassiers, et
manquent de mâchoires pour brouter l’herbe. Leur tête
est munie de deux tentacules.
Comme la cavité spirale de la coquille est un cône creux
qui s’est moulé sur le corps même de l’animal, elle offre,
dans sa manière de tourner autour de son axe, et dans sa
forme particulière, toutes les différences, selon les familles,
les genres et les espèces, qu’on observerait dans les animaux
mêmes.
Cela étant ainsi, nous partageons cette section en cinq
familles différentes, d’après la considération de la coquille 5
familles qui conservent les rapports entre les animaux
qu’elles comprennent.
Dans les deux premières de ces familles, le canal de la
base de l’ouverture est toujours manifeste. Ce canal s’anéantit
dans la troisième; et dans les deux dernières, on ne voit
plus qu’une échancrare, et à la fin, un petit bord bas et
versant. Voici l’énoncé de ces cinq familles :
Les Cânalifères.
Les Ailées.
Les Purpurifères.
Les Columellaires.
Les Enroulées.
LES CANALIFERES.
Coquille ayant u n can a l p lu s ou moins long à la base
de son o u v e r tu r e , et dont le bord droit ne change
p o in t de fo rm e avec l ’âge.