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cône, qui »’entrecroisent de toutes parts, lui donne un aspect
d’un rouge yiolàtre, et présente une réticulation irrégulière. Long.,
19 lignes.
180. Cône gloire-de-la-mer. Conus gloria maris.
C. testâ elongatâ, cylindrico-turbinatâ, albâ, aurantio-fasciatâ,
maculis albis trigonis subtilissimis fusco cinctis ad apicem us~
què reticulata; spiroe concavo-acuminatoe anfractibus superiori-
bus nodulosis.
Chemn. Conch. 10. t. i 43. f. i 324. i 525.
Conus gloria maris. Brug. Diet. n°. i 46.
Encyclop. pl. 34y. f. 7.
Conus gloria maris. Ann. ibid. n°. 178.
Habite les mers des Indes orientales. Ce cône, de la »division des
draps-d’or , remarquable par sa forme allongée , sa spire pyramidale,
le réseau à mailles fines et inégales qui occupe toute sa superficie
, et sa couleur orangée émaillée de petites taches blanches
et trigones, est regardé comme la coquille la plus rare et la plus
précieuse de ce genre. Sa long., selon Bruguières, est de 5 pouces
3 lignes.
181. Cône austral. Conus australis.
C. testâ elongatâ, cylindrico-turbinatâ transoersïm sulcatâ, a l-
bidâ , coeruleo etjlavido subfasciatâ; maculis fu lv is aut fu sc is ;
spirâ eleuato-acutâ.
Conus australis, Chemn. Conch. 11. t. i 85. f. 1774. 1775.
Conus australis. Ann. ibid. p. 43g. n°. 17g.
Habite l’Océan austral, les côtes de Botany-Bay, etc. Ce cône ne
tient à l’espèce précédente que par sa forme générale mais il
n’appartient nullement à la division des draps-d’or. Il parait constituer
une espèce très-voisine du cône sillonne, si réellement il
en est suffisamment distinct.
Obs. — La coquille de l ’Encyclopédie, pl. 543. f. 5 , est un cône que feu
M. Hwass a fait figurer, et dont Bruguières n’a point donné de description.
Quelques-uns de ses caractères paraissent convenir à notre eône
eouleuvré, n°. i 65, mais les autres ne s’y rapportent point.
SANS VERTEBRES. 527
Espèces fossiles.
Cône antique. Conus antiquus.
C. testâ turbinatâ, supernè dilatatâ, basi obsoletè rugosâ ; spirâ
p la n a , subcanaliculatâ ; labro arcuatq.
Conus antiquus. Ann. du Mus. vol. i 5. p. 43g. n°. 1.
Habite....Fossile du Piémont. Collect. du Mus. et de feu M. Faujas.
H approche par sa forme et sa taille du cône arabe; mais les tours
de sa spire ne sont pas tous canaliculés, et son centre s’élève un
peu en pointe. C’est une coquille épaisse, turbinée, dilatée supérieurement,
sans stries transverses apparentes, mais un peu ridée
à sa base. La spire / éminemment anguleuse à sa naissance, est
plane, a tour extérieur un peu canaliculé, et à sutures de tous
les tours bien prononcées par le sillon qu’elles forment. Longueur ,
près de 3 pouces et demi.
Cône bétulinoïde. Conus betulinoides.
C. testâ oblongo-turbinatâ, loevi; basi sulcis transversis obsoletis
distantibus; spirâ convexâ, mucronatâ, basi rotundatâ.
Knorr, Pétrif. 2. pl. io3. f. 5. -
Conus betulinoides. Ann. ibid. p. 44o. n°. 2.
Habite.... Fossile du Piémont. Cab. de feu M. Faujas. Très-beau
cône, d’un grand volume, pesant, et q u i, par la forme de sa spire ,
approche du cône tine [C. betulinus] ; mais il est proportionnellement
plus allongé, à spire moins large, et n’est point échancré à
sa base. Il est lisse, n’offre que des stries longitudinales d’accroissement
peu sensibles, et vers sa base des sillons transverses écartés,
faiblement marqués. Les tours de sa spire ne sont point ca-
nalicules, et ont leurs sutures bien prononcées par un sillon en
spirale. Longueur, environ 4 pouces 2 lignes.
Cône en massue. Conus clapatus.
C. testa turbinato-clavatâ ; striis longitudinalibus arcuatis ; spirâ
elevaia , subacuta • anjractibus conuexis,
Knorr, Petrif. 2. pl. roi. n°. 5g. f. 3. et pl. 45. f. 4.
Conus clavatus. Ann. ibid. n°. 3.
Habite.... Fossile des environs de Dax, dans la France méridionale.
Mon cab. Cette espèce parait être très-distinguée, par la forme de