tincte de toutes celles qui sont connues, et surtout de celles qui
composent la division des sillonnées. Elle est oblongue, ventrue,
cylindracée, obtuse, partout striée ou sillonnée transversalement,
Sa face inférieure n’offre aucun aplatissement, et son dos ne présente
aucun sillon longitudinal qui interrompe ses stries. Le bord
droit de l ’ouverture est légèrement marginé en dehors, et dépasse
antérieurement. La spire ne parait point, et n’offre aucun enfoncement
dans son voisinage. Une strie très-fine se trouve interposée
dans chaque interstice des plus grandes. Lon^,, 16 lignes,
1 4. Porcelaine sphériculée. Cypræa sphoericulatU.
V. testa subglobo&â, inftatâ, transversim striata; sulco dorsali
nullo ; labro exteriore marginaio,
Cypræa sphoericulata. Ann. ibid. n°. i 4.
Habite.... Fossile de? environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin. Col-
lect. du Mus. Cette porcelaine se rapproche du C. oniscus par sa
taille et son aspect;fmais elle manque de sillon dorsal, et son ouverture
n est point dilatée. On ne peut la confondre avec le C. pediculus,
ses stries n’étant point graveleuses, et sa forme enflée,'
presque sphérique, s’éloignant de l’ovale. Elle n’est peut -ê tre
qu une variété fort grosse et plus globuleuse du C. coccinelia.
Longueur, 1 1 millimètres,
15. Porcelaine pou-de-mer. Cypræa pediculus.
Cypræapediculus. Anrj. ibid, n°. i 5.
Habite.... Fossile de Grignon, et des environs d’Angers. Mon cab,
1 6. Porcelaine coccinelle. Cypræa coccinelia,
Cypræa coccinelia. Ann. ibid. p. 108. n°. 16.
Habite.... Fossile de Grignon, Mon cab.
*7. Porcelaine pisoline. Cypræa pisolina.
C. testé globosâ, pisiformi, dorso loevissimd; labro exteriore mar-
ginato; rimé cürvâ,plicato-dentatâ.
Cypræa pisolina. Ann. ibid. n°, 17.
Habite.... Fossile des environs d’Angers. M. Ménard. Mon cabinet.
Jolie petite porcelaine, très-distincte comme espèce, et dont l’analogue
vivant n’est pas encore connu. Elle est globuleuse, n’offre
sur le des m stries transverses, ni sillon longitudinal, n’est point
rostrée aux extrémités comme le C. cicercula, et a le ventre en-
partie sillonné. Longueur du plus fort individu, 5 ligues.
18. Porcelaine ovuliforme. Cypræa opuliformis.
C. testa ouato-turgidâ, cmticè obtusâ , loevi , immarginatâ ; colu-
? mellæ dentibus obsoletis.
Cypræa ovulata. Ann. ibid. n°. 18.
Habite.... Fossile des environs cl’Angers. M. Ménard. Mon cabinet.
On la prendrait d’abord pour une ovule , les dents de son bord
eolumellaire paraissant à peine. Elle est plus petite encore que le
C.pisolina, et quoique très-bombée/.elle est moins globuleuse, et
n’appartient nullement à la division des porcelaines striées. Long,,
4 lignes un quart.
TÀRRiÈRE. ( Terebellam. )
Coq u ille enroulé e, su b cy lin d r iqu e , pointue au sommet.
Ouverture longitudina le, étroite supérieurement, écban-
crée à sa base. Columelle lis se , tronquée inférieurement.
Testa convoluta, subcylindrica , apice acuta. Apertura
longitudinales, supernè angustata, basi emarginata.
Columella lævis, infernè trimeata.
O B S E R V A T I O N S .
Il semble que le genre huila de Linné fût pour lui une sorte
de réceptacle ou de lieu provisoire où il plaçait toutes les coquilles
univalves qui l’embarrassaient dans leur classification. Aussi les tar-
rières, qu’ il ne pensa pas à caractériser comme genre particulier,
furent-elles regardées par lui comme du même genre que les ovules,
lesbullesproprementdit.es, les agatlfines, certainespyrules, etc.,
malgré la disparité de ces associations.
Les tarrières sont des coquilles enroulées sur elles-mêmes, à
bord droit simple et tranchant, à ouverture longitudinale, ré