
dinales et très-obliques. Ouverture d’un nacré verdâtre. Longueur,
près de i5 lignes.
2 3 . Monodonte rayée. Monodonta lineata.
M. testâ obliqué conicâ, subturrilâ, imperforatâ, loevigatâ, gri-
seo-rubente; lineis longitudinalibus undatis albis distantibus ;
anfractibus convexo-planulatis; labro simplici.
Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Très-voisine
de la précédente par sa forme. Longueur, 10 lignes et demie.
T U R B O . ( T u r b o . )
Coquille conoïde ou subturriculée j à pourtour jamais
'Comprimé. Ouverture entière, arrondie, non modifiée par
l’avant-dernier tour, à bords désunis dans leur partie supérieure.
Columelle arquée, aplatie, sans troncature à sa base.
Un opercule.
Testa conoidea <vel subturrita ,* periphoeriâ nunquam
compressa. Apertura integra , rotundata , penultimo an-
fractu non deformata; marginibus supemè disjunctis.
Columella arcuata, planyjata , basi non truncata. Oper-
çulum.
o b s e r v A T I o n s .
Les turbos ou sabots sont des coquillages marins très-variés, fort
nombreux en espèces, que l’on connaît vulgairement sous le nom
de limaçons à bouche ronde. Ils offrent une coquille solide, souvent
remarquable par son épaisseur, agréablement diversifiée dans
chaque espèce parles couleurs dont elle est ornée, et qui offre souvent
une nacre très-brillante. Ses tours étant constamment arrondis,
son pourtour n’est jamais comprimé ou tranchant. Elle repose
entièrement ou presque entièrement sur son ouverture, et son axe
est en général plus fortement incliné que celui des troques.
Les turbos ont de grands rapports avec les monodontes ; mais ils
en diffèrent essentiellement en ce que leur columelle n’est jamais
tronquée à son extrémité inférieure, cette extrémité ne constituant
point une dent saillante dans l’ouverture, et se fondant insensiblement
dansle bord droit, ce qui est très-différent dans les monodontes ;
leur ouverture n’est point échancrée ou altérée dans sa rondeur
par la saillie de l’avant-deruier tour, comme dans les phasiauellcs,
et son bord extérieur est tranchant.
L ’animal des turbos offre un pied ou disque ventral plus court
que la coquille et qui est obtus aux deux bouts. Il a deux tentacules
pointus qui portent les yeux à leur base extérieure.
E S P È C E S .
i . Turbo marbré. Turbo marmoratus.
T. testa subovatâ, ventricosissimâ, imperforatâ, loevi , viridi albo
etfusco marmoratâ aut subfasciata; ultimo anfractu transver-
sim trifariàm noduloso : nodis \superioribus majoribus ; labro
basi in caudam brevem refiexam explanato ; fauçe argente a.
Turbo marmoratus. Lin. Gmel. p. 35ga. n°. i 5.
Lister, Conclu t. 58j . f. 46.
Gualt. Test. t. 64. fig. A.
Seba, Mus. 3. t. f i . f. i . a.
Knorr, Vergn. 3. t. 26. f. 1. et t. 27. f. 1.
Regenf. Conch. 1. t. 1. f. 12.
Chemn. Conch. 5. 1. 179. f. 1775. 1776.
Encyclop. pl. 448. f. 1. a. b.
Habite 1!Océan indien. Mon cabinet- Tres-belle coquille, la plus
grande de son genre. Dépouillée de la partie extérieuie (|e son
test, elle offre une nacre argentée, irisée, et très-brillante. Onia
nomme vulg. le burgau ou la princesse. Diam. transv., 4 pouces.
On en connaît de bien plus grandes.
2. Turbo impérial. Turbo imperialis.
T. testâ ovaiâ, ventricosâ, imperforatâ, crassâ, ponderosa, loevi,
viridi infundo albido coloratd; anfractibus rotundatis : ultimo
supemè obtusè angulato; fauce margarUaceâ..
Çhçmn., Conch. 5. t. 180. f. 1790.,