67. Troque nain. Trochus nanus.
Tr. testd orbiculari , subconicâ, ad periphceriam acutè angùlatâ,
cinereo-virente ; lineis longitudinalibus fu scis radiantibus; an-
fractibus planiusculis ; infimâfacie p lan â, concentricè sulcatd,
violacescente ; umbilico nullo.
Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon eabinet. Sa spire est
obtuse au sommet; l’intérieur dù bord droit est rayé de brun. Diamètre
de la base, 7 lignes; hauteur, trois et demie.
68. Troque pyramide. Trochus pyramidatus.
Tr. testâ parvâ, obliqué pyramidatâ, transverslm striato-granu-
losâ , albidâ, flammulîs coeruleis omatâ-, anfractibus planis,
jnargine inferiore cingulatis : cingulis rubentibus infimâ fac ie
lineis roseis concentncis pictâ ; umbilico nullo.
Habite... Mon cabinet. Ce n’est point le Tr.pyramis de Gmelin. Diamètre
de la base, a lignes trois quarts ; hauteur, 3 lignes. Son
obliquité est la cause de ce peu d’élévation.
69. Troque pygmée. Trochus erythroleucos.
Tr. testâ minuta, obliqué conicâ, acuta, transverslm striatâ, al-
bo et roseo tinctâ , apice rubrâ; anfractibus convexiusculis , basi
marginatis; infimâfacie convexiusculâ, imperforatâ.
Lister, Conch. t. 621. f. 8. Figura nimis magna.
Chemn. Conch. 5. t. 162 f. 1529. a. b.
Trochus erythroleucos. Gmel. p. 358i . n°. 91.
Habite sur les côtes de l’état de Maroc. Mon cabinet. Diamètre de
la base, 3 lignes ; hauteur à peu près égale.
Nota. Relativement aux troques fossiles , voyez-en la description de
huit espèces dans les Annales du Muséum A vol. 4. p. 46 etsuiv.
MONODONTE. (Monodonta.)
Coquille ovale ou conoïde. Ouverture entière, arrondie;
à bords désunis supérieurement. Columelle arquée, tronquée
à sa base, Un opercule.
Testa, opata vel conoidea. Apertura integra, rotundata ;
marginibus supernè disjunctis. Columella arcuata, basi
truncata. Operculum.
O B S E R V A T I O N S .
Les monodontes tiennent en quelque sorte le milieu, par leurs
rapports, entre les troques et les turbos. En effet, ces coquilles doivent
se distinguer des troques, principalement parce que leur ouverture
est plus arrondie, c’ est-à-dire n’est point ou presque point
déprimée ; et on ne devra pas les confondre avec les turbos, leur
columelle, tronquée à sa base, formant dans l’ouverture une saillie
dentiforme qui les caractérise. Ainsi .c’est par la forme de leur ouverture
que les monodontes se distinguent des troques, et c’est par
celle de leur columelle qu’elles diffèrent des turbos.
Toutes les monodontes sont des coquilles marines, obliques sur
le plan de leur base , à spire plus ou moins élevée, les unes muti -
ques, les autres tuberculeuses. Il y en a qui ont le bord droit
comme doublé et sillonné assez fortement dans l’intérieur ; dans
d'autres, ce bord est simple.
L ’animal de ces coquilles a un pied elliptique, court, cilié, et
muni latéralement de quelques filets longs, subciliés; deux tentacules
longs, aigus, couverts de filets piliformes : les yeux à leur
base extérieure, élevés sur des pédicules courts; et un opercule
orbiculaire, mince, corné, attaché à son pied. Adans. Seneg. p. 180.
t. 13. Osilin.
E S P E C E S .
1. Monodonte bicolore. Monodonta bicolor.
M. testâ obliqué pyramidatâ, imperforatâ, tuberculis echinatâ,
infernè albâ , supernè nigricante ; ultimi anfractus tubei--
culis majoribus transverslm biseriatis et fuscatis ; labro intùs
sulcato.
Habite..... Mon cabinet, C’est la seule que nous connaissions de ce