Habite l’Océaa asiatique. Mon cabinet. Petite coquille, unicolore,
toute blanche ou d’ un blanc purpurin ou rosé. Longueur, g lignes
trois quarts.
126. Cône croisé. Conus madurensis.
C. testa turbinatâ, viridescente, alho et fu lv o nebulatd; lineis
transversis fusco alboque notatis ; spirâ acummatâ.
Favanne, Conch. pl. 17. fig. E 1. E 2.
Conus madurensis.' Brug. Dict. n°. 102.
Encyclop. pl. 333. f. 3i
Conus madurensis. Ann. ibid, n°. 126.
Habite l’Océan asiatique. Ce cône offre, sur un fond verdâtre, plusieurs
zones inégales, formées de nébulosités blanches et fauves,
et des lignes transverses, ponctuées de fauve et de blanc. Sa spire
est élevée et très-pointue. Taille au-dessous delà moyenne.
127. Cône bois-de-frène. Conus nemocanus.
C. testâ turbinatâ j lutescenie, zonis filisque tenuissimis undulatis
approximatis fu lv is cinctâ; spirâ obtusâ , striato -punctatâ ,
fusco-maculatâ ; Jauce subcoeru leâ.
Conus nemocanus. Brug. Dict. n°. 106.
Encyclop. pl. 338. f. 5.
Conus nemocanus. Ann. ibid. n°. 127.
Habite l’Océan Pacifique, sur les côtes de Pile de Nemoca. Coquille
très-rare, assez belle, d’ une taille au-dessus de la moyenne, et d’une
forme qui approche de celle du cône memnonite, mais dont la spire
n’est point couronnée. Sur un fond jaunâtre ou roussâtre, ce cône
offre quantité de zones fauves ; entre lesquelles on voit des fils
transverses, onduleux, pareillement fauves, et cl’uneextrême finesse.
Sa spire est convexe, striée, piquetée, et panachée de brun-
marron sur un fond blanchâtre.
128. Cône treillissé. Conus cancellatus.
C. testâ turbinatâ, sulcis transversis striisque profundis longitu-
dinalibus decussatim cancellatâ, albâ; spirâ acummatâ.
Conus cancellatus. Brug. Dict. n°. 107.,
Encyclop. pl. 338. f. 1.
Conus cancellatus. Ann. ibid. p. 423. n°. 128.
Habite l’Océan Pacifique, sur les côtes de l’He d’Owbyhée. Bruguières
lo regarde comme l’analogue vivant du cône perdu que
l’on trouve en France dans l’état fossile.
129. Cône en fuseau. Conus fusiformis.
C. testâ turbinato-fusiformî, striis tenuissimis transversis et longi-
tudinalibus obsoletè cancellatâ , pallidè albâ, vix rosed; spirâ
elevatâ, acutâ : anfractibus convexis.
Conus fusiformis. Ann. ibid. n°. 12g.
Habite.... l’Océan Pacifique? Mon cabinet. Ce cône, trè s -ra ie ,
paraît voisin du précédent, et semble tenir le milieu entre celle
espèce ou le cône perdu et le cône antidiluvien. Il est d’un blanc
pâle, légèrement rosé, et a sa spire plus élevée que le cône treillissé,
et moins effilée que le cône antidiluvien. Il est finement et obscurément
treillissé ; néanmoins ses stries transverses paraissent plus
que les longitudinales. Longueur, a i lignes trois quarts.
i5o. Cône bleuâtre. Conus cærulescens.
C. testâ turbinatâ, pallidè cceruleâ, maculis fu lv is adspersâ ,
obsoletè fasciata ; sulcis transversis remotiusculis ; spirâ con-
■ vexo- acutâ ; fauce cceruleâ.
Conus lividus. Ghemn. Conch. 11. t. i 85. f. 1776. 1777.
Conus cærulescens. Ann. ibid. n°. i 3o.
Habite les mers des Moluques. Cette espèce paraît avoir l’ouverture
lâche, et avoisiner le cône spectre, par quelques rapports.
i 3i. Cône aurore. Conus ciurora. '
C. testâ oblongo-turbinatâ, subventricosâ basi sülcdtâ , coccineâ ;
fasciis binis angustis albidis,- spirâ convexo-acutâ.
Conus rosaceus. Chemn. Conch. 11. t. 181. f. 1756. 1757.
Conus aurora. Ann. ibid. n°. i 3i.
Habite.... Colleet. du Mus. Coquille mince, un peu ventrue, enroulée
d’une manière lâche, et uniformément d’ un rouge écarlate
obscur ou rembruni. Elle offre deux zones blanchâtres et étroites,
dont une, peu apparente, est située à la naissance de la spire,
et l’autre au-dessous du milieu du dernier tour. Elle se rapproche
du cône préfet par ses rapports; mais elle est moins effilée, et d’ une
autre couleur. Longueur, près de 2 pouces.