
[ £ ] Var. tumida, fu lv o alboque maculatcu
Cliemn. Conch. 10. t. i 44 a. fig. E. F.
Habite l’Océan américain. Mon cabinet Cette coquille n’est point
un jeune strombus, comme l'a soupçonné Bruguières. Elle est
oblongue-conique, ovoïde dans sa partie supérieure, où elle est
souvent comme bossue. Ses nébulosités blanchâtres, oblongues et
irrégulières, font paraître sa couleur fauve brun ou marron comme
des flammes longitudinales difformes. Elle n’est pas rare. Long.,
22 lignes et demie.
l u . Cône rat. Conus rattus.
C. testa turbinatâ, olivaceâ velcinereo-violaceâ , fasciâpunctisque
albis Sparsis nàtatâ; spirâ obtusâ; fauce violacéô-roseâ.
Conus rattus. Brug. Dict. n°. 89.
Encyclop. pl. 358. f. 7.
Conus rattus. Ann, ibid. p. 283. n°. n i .
[£] Var. albida , fulvo-variegata ; toeniis transversis punclatisi
Encyclop. pl. 338. f. 9.
Habite les mers de l’Amérique. Mon cabinet. Il est marbré de taches
et de points blancs sur un fond olivâtre ou d’un violet cendré. Sa
base est sillonnée et ponctuée. Longueur, i 5 lignes.
112. Cône pavillon. Conusjamaicensis.
C- testâ turbinatâ, subvenlricosâ, olivaceâ; lineis punctatis fa s -
ciisq ue' a Ibis fusco-variegatis ; spirâ convexo-acutâ.
Favanne, Conch. pl. 18. fig. D 1.
Conus jamaicensis. Brug. Dict. n°. 90.
Encyclop. pl. 335. f. 4.
Conus jamaicensis. Ann. ibid. n°. 112.
Habite l’Océan des Antilles. Mon cabinet. Ce cône, au-dessous de la
taille moyenne, est un.peu ventru, d’un vert olivâtre, ponctué de
brun, et parsemé de mouchetures transverses, cendrées ou blanchâtres.
Longueur, i 4 lignes.
1 15. Cône méditerranéen. Conus mediterrcineus.
C. testâ turbinatâ, cinereo-virescente vel rubellâ, fu lv o aut fusco
nebulatâ; lineis transversis albo fuscoque articulatis ; fasciâ al-
bidâ ; spirâ convexo-acutâ , maculaiâ,
Seba, Mus. 3. t. i-j. f. 27,
Conus mejLiterraneus. Brug. Dict. n°. g i.
Encyclop. pl. 33o. f. 4.
Conus mediterraneus. Ann. ibid. n°. n 3.
[5] Var. rubella. Mon cabinet.
Habite dans la Méditerranée, et principalement dans le golfe de T a -
rente, où il se trouve en abondance, et d’où je l’ai reçu. Mon
cabinet. Ce cône, dépouillé de son drap marin, a un aspect assez
agréable , et se fait remarquer par ses nébulosités onduleuses, ainsi
que par ses lignes transverses élégamment articulées. Ses tours de
spire ne sont pas sensiblement striés, et ont leur bord élevé et
appliqué. La base de la coquille est sillonnée transversalement. Ce
cône n’est pas le seul qui vive dans la Méditerranée ; le cône franciscain
s’y trouve aussi, mais fort petit. Longueur , 22 lignes.
1 14. Cône pointillé. Conus puncticulatus.
■ C. testâ turbinatâ, basi sulcatâ, albida, seriebus approximatis
punctorum fuscorum cinctâ; spirâ convexo-acutâ.
Seba, Mus. 5. t. 48. f. 46. 47.
L' Martini, Conch. 2. t. 55. f. 612. b.
Chemn. Conch. 10. t. i 4o. f. i 5o5.
Conus puncticulatus. Brug. Dict. n°. 92.
Encyclop. pl. 33i . f. 2.
Conus puncticulatus. Ann. ibid. n°. n 4.
[5] Var. seriebus punctorum distantibus flammulisque longitudi-
nalibus rüfo-fuscis.
Gualt. Test. t. 22. f. 2. *
Favanne, Conch. pl. 19. fig. M 4.
Martini, Conch. 2. t. 55. f. 612. a.
Encyclop. pl. 551. f. 8.
Habite les côtes de la Chine. Petite coquille blanche ou un peu rous-
sàtre, ornée de séries transverses de points bruns.
1 15. Cône chiné. Conus mauritianus.
C. testa turbinatâ, basi sulcatâ, albâ, fu lv o - maculatâ, punctis
fuscis lunatis cinctâ; spirâ obtusâ.
Conus mauritianus. Brug. Dict. n°. g5.
Encyclop. pl. 53o. f. g.
Conus mauritianus, Ann. ibid. p. 284. n°. 1 15,