
2. Cône violet. Conus taitensis.
to to B
C. testé turbinatà , transversim striata, violaceo- nigricante;
maculis et punctis raris albis ; spirâ obtusâ, striata.
Conus taitensis. Brug. Dict. n°. 108.
Encyclop. pi. 556. f. 9.
Conus taitensis. Arm. ibid. p. 4a4i n°. iSa.
Habite dans l’Océan Pacifique, sur les côtes de l ’île d’Otaïti. Coquille
rare, d’une taille au-dessous de la moyenne, et qui est en
cône court, bombé supérieurement. Elle est d’un violet foncé ou
noirâtre, et offre un rang de taches blanches, nuées de bleu clair,
à la naissance de sa spire.
5. Cône d’Adanson. Conus Adansonii.
C. testa oblongo-turbinatâ, cinereo-flavescente ; fascicb albidâ in-
ierruptâ • hneis transversis punctorum fuscorum numerosis ;
spi('â convexo-acutâj striata, maculalâ.
Ad an s. Seneg. pl. 6. f. 6. le ebotin.
Conus jamaicensis. Brug. Dict. n°. 90. [var. b. ]
Encyclop. pl. 545. f. 7.
Conus Adansonii. Ann. ibid. n". i 55.
Habite le3 mers du Sénégal. Mon cabinet. Ce cône, au lieu d’être
une variété du cône pavillon, en serait plutôt une du cône radis;
mais il est distinct de ce dernier par ses couleurs et par sa spire.
Longueur, i 5 lignes et demie.
4, Cône ambassadeur. Conus tinianus.
C. testé turbinaté, ànnabarmâ, maculis palUdèi ccesiis nebu-
laté ; punctis fu lv is inleyspersis ; spirâ conpexé.
Conus tinianus. Brug. Dict. n°. 109,
Encyclop. pl. 358. f. 2.
Conus tinianus. Ann. ibid. n° i 34.
Habite la mer Pacifique, sur les côtes de l’île de Tinian. Coquille
très-race, d’un rouge vif, nuée de taches d’un bleu cendré clair.
Elle est longue de 22 lignes, selon Bruguières.
j55. Cône de Porto-Ricco. Conus Portoricanus.
Ç. testé turbinaté, granulatâ , attiâS, fulvo-maculatâ ; spiré conr-
itçxQ-miicronatâ.
Conus portoricanus. Brug. Dict. n°. 110.
Encyclop. pl. 338. f. 4.
Conus portoricanus. Ànn. ibid. n°. i55.
Habite les mers des Antilles, sur les côtes de Porto-Iticco. Il est
granuleux, blanc, et orné de taches fauves ou citrines, irrégulières
et longitudinales. Sa longueur est de 18 lignes, selon
Bruguières.
î 56. Cône safrané. Conus crocatus.
C. testé oblongo-turbinatâ, aurantid ; maculis albis subtrigonis‘
Jasciatïm sparsis ; striis transversis obsoletis ; spiré convexo-
acutâ.
Conus crocatus. Ann. ibid. n°. i 36.
Habite les mers des grandes Indes. Mon cabinet. Joli cône, bien
distinct de tous ceux qui ont été décrits. Sur un fond d’un beau
jaune orangé, il offre des taches d’un blanc de la it, les unes tri-
gones, les autres arrondies, ou ovales ou oblongues. Ces taches
sont un peu rares, éparses, et presque disposées en bandes soit
transverses , soit longitudinales. L’angle de la naissance de la spire
est arroiidi. Longueur, près de 22 lignes.
t'Sy. Cône aimable. Conus amabilis.
C. testé turbinaté, incarnatâ, purpureo-nebulalâ ; fasciis tribus
macularum albarum ; striis transversis subtilissimè puncluratïs -,
spirâ obtusâ, variegatâ. •
A n conus festivus? Chemn. Conch. 11. t. 182. f. 1770. 1771.
Conus amabilis. Ann. ibid. p. 425. n°. 137.
Habite.... les mers des grandes Indes? Mon cabinet. Jolie coquille,
offrant , sur un fond incarnat nué de pourpre, des taches blanches
irrégulières, disposées en trois zones, dont une à la naissance de la
spire, la seconde dans le milieu, et la troisième à la base du dernier
tour où elle est peu apparente. La spire est convexe, obtuse,
striée et panachée de rouge et de blanc. Les stries sont, finement
piquetées. Longueur , 20 lignes.
ï 58. Cône d’Oma. Conus omaicus.
C. testa'cylindraceo-turbinatâ , aurantiâ, albo-trifasciatâ ; zonis
et lineis numerosis fulvo alboque, distinctis , sæpiùs notulis lit-'
(erarum signatis ; spirâ obtusâ, canaliculatâ,maculalâ,