
Habite,..i Fossile des environs de Soissons. Mon cabinet et celui de
feu M, Faujas. Sa superficie n’est point unie comme celle des
deux espèces ci-dessus, ou du moins elle ne l’est jamais générale-,
ment. Tantôt elle est parsemée irrégulièrement de petits tubercules
ou points élevés , tantôt elle offre vers ses bords des linéoles
courtes, saillantes et en rayons, et tantôt on y observe à la fois
les tubercules, les linéoles et des espaces lisses. Ses tours de spirale
sont au nombre de douze à dix-huit.
4, Nummulite aplatie, JVmnrnuIites complanafa,
N. testd orbiculari, latissimâ, undiquè depressâ, loevi; mqrgi-
nibus undosis.
Hélicite. Guettard, Mém, toni. 3. p. 432. pl, i 3, f, 2i.
Çamerina numjnularia,. Brug, Dict. n°. 4.
NummuMtes complanata. Ann, ibid, p. 242. n°. 4.
Habite..., Fossile de France; des environs de Soissons ? Mon cabinet,
C'est la plus, grande nummulite que l’on connaisse ; sa largeur est
à peu près d’un pouce 3 lignes. Elle est en général fort aplatie, et
ses bords, irrégulièrement courbés et hors du plan, paraissent
tomme ondés.
Nota. Vpyez, dans l’ouvrage de M. Fichtel, les planches, 6 , 7 et 8 , où
différentes nuinmulites sont figurées.
NAUTILE. (Nautilus,)
Compile discoïde, en spirale, multiloculaire ; à parois
simples. Tours contigus : le dernier enveloppant les autres.
Loges nombreuses, formées par des, cloisons transverses
qui sont concaves du côté de l’ouverture, dont le disque est
perforé par un tube, et dont les bords sont très-simples.
Testa discoidea, spiralis , polytb alam ia ; parietibus
simplicib.us. Anfractus contigui : ultimo alios obtegente.
Sep ta transversa , extiis conçava x disçoperforalamargi-
fiibus simplicissimis.
O B S E R V A T I ON S .
Les nautiles sont d’assez grandes coquilles, en spirale discoïde
et multiloculaire, c’est-à-dire que leur spirale tourne or-
biculairement sur le même plan autour de son sommet qui est
au centre. Les tours sont contigus, et le dernier enveloppe
tous les autres •, leurs parois so n t, dans toute leur épaisseur .,
très-simples et sans suture. Les cloisons qui forment les loges
de ces coquilles sont transverses , concaves extérieurement ou
du côté de l’ouverture, ont leur disque perforé par un tube,
et leurs bords très-simples. Enfin toutes les loges sont étroites
et ont beaucoup plus de largeur que de longueur $ mais la dernière
du côté de l’ouverture est fort grande. Elles ont toutes
été successivement plus grandes qu’elles ne sont restées, lorsqu’une
nouvelle cloison ajoutée en a fixé les bornes.
Ces coquilles sont chacune l’enveloppe , au moins partielle ,
d’un mollusque , q u e , sans craindre de se tromper, on peut
maintenant présumer être un véritable céphalopode ; e t , au
lieu d’envelopper en totalité l’animal,' il y a apparence que
cbacuue d’elles est enchâssée dans la partie postérieure de son
corps,se trouvant en grande partie à découvert, et n’enveloppant
dans sa dernière loge qu’une portion du corps de ranimai
dont il s’agit.
Nous sommes autorisés à faire cette supposition par la connaissance
que nous avons actuellement de l’animal de la spirale
, coquillage qui a tant de rapport avec les nautiles, que
Linné l’y avait associé. En effet, l’animal dont il est question ,
et que nous avons mentionné ci-dessus , porte sa coquille enchâssée
dans la partie postérieure de son corps , où elle est un
peu à découvert.
On ne saurait douter maintenant que non-seulement les nautiles
ne soient dans le même ca s , mais que ce ne soit aussi
celui de toutes les ammonites ou cornes d’ammon , des discor-
bes, des lenticulines, des nummulites , e t c . , etc. Ces coquilles
se trouvent, sans doute , plus ou moins complètement enchâs