
3. Orbiculine uncinée. Orbiculina uncinata.
Nautilus aduncus. Fichtel, t. 25. fig. A. B. C. D. E.
Orbiculina adunca. Encyclop. pi. 468. f. 2. a. b. c.
H ab ite ....
L E S S P H É R U L É E S .
Coquille globuleuse , sphéroïdale ou ovale; à tours de spire
enveloppans , ou à loges réunies en tunique>
Les sphérulées sont de petites coquilles multiloculaires,
spbéroïdales ou ovalaires, les unes sans autre cavité que
celles de leurs loges, et à tours s’enveloppant mutuellement,
tandis que les autres, munies d’une cavité intérieure particulière,
sont composées d’une suite de loges allongées,
étroites, contiguës, conformées en portion de cercle, et qui,
parleur réunion, forment une seule tunique qui enveloppe
fa cavité centrale. Je rapporte à cette petite famille les trois
genres qui suivent : miliole, gjrogone et melonie.
MILIOLE. (Miliola. )
Coquille transverse, ovale-globuleuse ou allongée, multiloculaire,
à loges transversales entourant l’axe et se recouvrant
alternativement les unes les autres. Ouverture
très-petite, située à la base du dernier tour, soit orbicu-
laire, soit oblongue.
Testa transversa, ovato-globosa vel elongata, multilocularis
: loculis transversis circa axim trifariàm et alter-
natim involventibus. Apertura ad ultimi loculi basim
exigua, orbiculata vel oblonga.
O B S E R V A T I O N S .
Les miholes sont.des coquilles des plus singulières par leur
forme, et peut-être des plus intéressantes à considérer, àcause de
leur multiplicité dans la nature et de l’influence qu’elles ont sur
l’état et la grandeur des masses qui sont’•la surface du globe
ou qui composent sa croûte extérieure.' Leur petitesse rend ces
corps méprisables à nos y eux, en soVe qu’a peine daignons-
nous les examiner; mais on cessera de penser ainsi, lorsque
Ion considérera que c’est avec les plus petits.objets que la nature
produit partout les phénomènes les plus imposans et les
p us remarquables .~Ür, c’est encore ici un décès exemples nombreux
qui attestent que , dans sa production des corps vivans
tout ce que la nature semble perdre du côté du volume , elle
e regagne amplement par le nombre des individus, qu’elle
multiplie à l’infini et avec une promptitude admirable. Aussi
les dépouilles de ces très-petits corps vivans du règne animal
influent-elles bien plus sur l’état des masses qui composent la
surface de notre globe, que celles des grands animaux, comme
les éléphans, les hippopotames; les baleines, les cachalots, etc.
qui, quoique constituant des masses bien plus considérables'’
sont infiniment moins multipliés dans la nature.
Je possède des milioles dans l’état frais ou marin, recueillies
sur des fucus, près de l’île de Corse. Aux environs de Paris, on
en trouve dans 1 état fossile quelques espèces en quantité si
considérable, qu’elles forment presque la principale partie des
masses pierreuses de certaines carrières.
Ce sont de petites coquilles multiloculaires, à peu prés de
la grosseur des graines de la plante qu’on nomme millet [pa-
nicum miliaceum] les unes ovales-globuleuses, les autres
oblongues, subtrigones. Leur spirale tourne autour d’un axe
perpendiculaire au plan des tours , et .qui est beaucoup plus
long que le diamètre transversal ou horizontal de la coquille •
ce qui est le contraire de Ce qui a lieu dans les planorbes*
les ammonites, les nautiles , etc. Leurs loges , par conséquent ,