
6. Phasianelle rayée. Phasianeîla lineata.
P h . testa parvulâ , obliqué comcd, transversè siriatâ, albâ ; lineis
longitudinalibus confertis undulato-flexuosis fusaescentibus ;
spirâ acutâ ; aperturâ rufo-fusqâ.
Habite.... Mon cabinet. Son dernier tour est subanguleux. Longueur
de la précédente.
7* Phasianelle nébuleuse. Phasianeîla nebulosa.
Ph. testa ovato-ventricosâ, conoideâ , subperforatâ, glabrâ, albi-
d a, rufo coeriileoque nebulosa ; anfractibus convexis.
Habite sur les côtes de Saint-Domingue. Riche. Mon cabinet. Longueur
de celle qui précède.
8, Phasianelle sillonnée. Phasianeîla sulcata.
P h . testâ ovato-ventricosâ, obliqué conoideâ, transverslm sulcata,
cinereâ ; apice acuto-, labio columellari rujo; labro inths albo.
Habite sur1 les côtes de la Caroline. ÏÏl.Bosc. Mon cabinet. Longueur,
8 lignes et demie..
g. Phasianelle mauricienne. Phasianeîla mauritiana.
Ph. testa obliqué conicâ, transverslm Jenuissimè striatâ, albido-
ccerulescente ; ultimo anfractu subangulalo ; spirâ apice acutâ ;
columellâ violaceo—coerulescente.
Habite sur les côtes de l’Ile-de-France. Mon cabinet. Longueur, 11
lignes et demie.
10. Phasianelle angulifère. Phasianeîla angulifera.
Ph. testaoblongo-conicd, basi ventricosâ, tenuiusculâ, transverslm
striata ; maeulis in fundo variopallidoque longitudinalibus ince—
qualibus rufofuscis; ultimo anfractu angulifero; spirâ apice acutâ.
Lister, Conch. t. 585. f. 5.7. 58.
Habite l’Océan des Antilles. Mon cabinet. Ses tours sont très-convexes
, et son bord droit assez mince. Le fond de sa coloration varie
beaucoup, quoique ses taches soient en général d’un roux
brun. Longueur, 16 lignes et demie.
T U R R IT E L L E . (T u r r ite lla . )
Coquille turriculée, non nacrée. Ouverture arrondie, entière,
ayant les bords désunis supérieurement : le droit muni
d’un sinus. Un opercule corné.
T esta turrita, non margaritacea. A p e r tu râ rotundata>
integra $ margmihus superne d is jun ctis : lahrum sin u
emarginatum. Operculum corneum.
O B S E R V A T I O N S .
De même qu’il a été convenable de séparer les vis des buccins
à cause de leur forme turnculee, de meme aussi les turri-
telles me semblent devoir etre distinguées des turbos, parce que,
outre leur forme générale , pareillement turriculée, elles ont
toutes un sinus au bord droit qu’on ne trouve nullement dans ces
derniers.
Les anciens conchyliologistes, n’ayant égard qu’à la forme générale
des coquilles, et ne profitant point des caractères qu on peut
obtenir de la considération de leur ouverture, donnaient indistinctement
le nom de vis à toutes'les coquilles turriculées. Ainsi les
turritelles., les scalaires, les cérites, e tc ., se trouvaient confondues
avec les vis proprement dites. Il y fa cependant une grande
différence entre la forme de l’ouverture d’une vis ou d’une cérite,
et celle de l’ouverture d’une turritelle.
Toutes les turritelles sont des coquilles marines dont l’animal
porte un opercule orbiculaire et corné. Ces coquilles sont la plupart
munies de stries ou de carènes transverses; mais aucune
d’elles, parmi les espèces connues, n’offre ni côtes verticales, ni
bourrelets, ni tubercules épineux. Les bords de leur ouverture
sont désunis supérieurement et ne sont point réfléchis en dehors.
Quant au sinus du bord droit, souvent ce bord endommagé ne le