Baculite. Faujas, Hist. nat, de la mont, de Saint-Pierre, p. x4o
pl. 21. f. 2. 3.
Habite.... Fossile de la montagne de Saint-Pierre, près de Maè'stricht.
Mon cabinet, pour quelques articulations séparées.
3. Baculite gladiée. Baculites anceps.
B . testa recta, .compressiusculâ, ancipiti, Icevî; une latere suba-
cuto , a l tero crassiore, obtuso ; siphone marginal! ad latus
acutum.
Habite.... Fossile d’Angleterre. Mon cabinet. Elle atteint jusqu’à
i 3 pouces de longueur.
5, Baculite cylindrique. Baculites cylindrica..
B. testa recta, cylindrica , carinis transeersis creberrimis annulatâ.
Habite.... Fossile d’Angleterre. Mon cabinet. Celle-ci est cylindrique,
et un peu rude au toucher par la saillie de ses carènes annulaires
et très-fréquentes. La longueur dç l'exemplaire fruste que je
possède n’est que de iq lignes.
D E U X I È M E D IV I S IO N ,
C É P H A L O P O D E S M ON O T II A I .AM E S .
Coquille uniloculaire, tout-àr-fait extérieure, et envelop*■
pant ranimai.
Les céphalopodes de cette division nous présentent dans
leur coquille et dans les facultés qu’ils nous paraissent posséder,
des choses si extraordinaires, que d’abord nous n’avons
pas osé y croire, et qu’à présent même que nous sommes en
■ quelque sorte forcés de les reconnaître, nous ne le faisons
encore qu’avec une sorte de répugnance.
Comment un animal dont le corps n est point du tout en
spirale a-t-il pu former une coquille qui l’est évidemment ?
comment, ensuite, dans un ordre ou 1 on trouve tant d animaux
testacés, et qui ont tous une coquille multiloculaire,
plus ou moins complètement enchassee dans leur extrémité
postérieure, s’en trouve-t-il d’autres qui soient munis dune
coquille tout-à-fait extérieure et uniloculaire?
Malgré la difficulté de répondre à ces questions, nous
sommes entraînés par ce que l’observation nous montre a leur
égard-, et, en effet, outre que les animaux dont il s’agit ont
été vus dans leur coquille, que nous les avons vus nous-
mêmes, et que nous avons remarqué les impressions que
leurs parties ont laissées dans cfette coquille, il paraît que la
courbure de celle-ci tient à la manière dont l’animal replie
et roule certains de ses bras, lorsqu’il est en repos dedans.
Ce que l’on est fondé à dire,. relativement à ces deux divisions
si tranchées dans leurs caractères, c’est que, dans les
céphalopodes polythalames, la portion du corps de l’animal
que renferme la coquille est contenue dans sa dernière loge;
tandis que, dans les céphalopodes tuonolhcilciines, le corps
entier de l’animal est renfermé dans la coquille.
Ainsi les céphalopodes monothalames ont une coquille
' uni valve, uniloculaire, tout—à—fait extérieure, au moyen de
laquelle ils se soutiennent et naviguent à la surface des eaux.
Cette coquille, qui est mince et fragile, semble avoir des
rapports avec la carinaire ; mais 1 animal de celle-ci n est
point un céphalopode.
Je ne connais encore qu’un seul genre dans cette division:
c’est celui de Y argonaute. Peut-être faudrait-il y ajouter le
genre oçythoé de M. Leach. *