5. Olive chevillette. Oliva clavula.
O. testa cylindraceo-subulatâ; spirâ prominente , acutâ; slriis co~
lumellæ numerosis.
Oliva clavula. Ann. ibid. p. 328. ri°. 5.
' Habite.... Fossile des environs de Bordeaux ; communiquée, avec la
précédente et beaucoup d’autres, par M. Dargelas. Mon cabinet.
Petite olive cylindrique-subulée, grêle, à spire élevée et pointue,
et à columelle multistriée transversalement et obliquement. Long.,
8 lignes 3 quarts.
4. Olive mitréole. Oliva mitreola.
O. testafasiformi-subulatâ, lævigatâ; spirâ elongatâ, acutâ; columella
basi striato-plicatâ.
Oliva mitreola. Ann. ibid. nff. 4.
Habite.... Fossile de Grignon, etc. Mon cab. Petite olive luisante ,
à spire conique-subulée, aussi longue que l’ouverture, et qui a six
ou sept tours. Sa longueur est de 7 lignes 5 quarts.
5. Olive de Laumont. Qliva laumontiana.
O. testa ovato-subulatâ, nitidulâ, subviolaceâ; columellâ basi
subbiplicata.
O liva laumontiana. Ann. ibid. n°. 5.
Habite.... Fossile d’Esanville , près d’Aumont, et a-u-dessous d’Ecouen.
observée et communiquée par M. Gilet-Laumont. Mon cabinet.
Cette olive, plus petite et moins effilée que la précédente, est luisante,
d’un blanc violâtre ou rosé. La base de sa columelle offre
deux ou trois plis. Longueur, 5 lignes 1 quart.
CONE. (Conus.)
Goquilie turbinée ou en cône renversé, roulée sur elle-
même. Ouverture longitudinale , étroite , non dentée ,
versante à sa base.
Testa turbinatà. seu inversé conica, çonvoluta. Aper-
tura longitudinalis, angusta, edentula , basi effusa.
O B S E R V A T I O N S.
Le genre cône est le plus beau, le plus étendu, et le plus intéressant
de ceux qui embrassent les univalves en spirale et uniloculaires.
C’est celui qui renferme les coquilles les plus précieuses et
en meme temps les plus remarquables, soit par la régularité de
leur forme, soit par l’éclat et l’admirable variété de leurs couleurs.
Ça beauté , et surtout l’excessive rareté de eèrtaines d’entre elles ,
leur ont donné en effet une grande célébrité , et les font rechercher
des amateurs, même à de très-hauts prix.
Le caractère le plus remarquable des coquilles de ce genre est
d’avoir les tours de leur spire comme comprimés, et roulés en
cornet sur eux-mêmes, de manière à ne laisser voir en entier que
le tour extérieur, et seulement le bord supérieur des tours internes.
Ça sont les portions découvertes de ces derniers qui forment ce
qu’on nomme la spire de la coquille, et ce que d’autres appellent sa
clavicule. Il résulte de la forme générale de la coquille dont il s’agit
que sa cavité en spirale, dans laquelle l’animal est contenu, est
Comprimée dans toute sa longueur. Enfin,-comme la partie la plus
large de la coquille se trouve toujours dans le voisinage de la spire,
et que, dans la position convenue de toute coquille univalve, cette
spire doit être constamment eu haut, il s’en suit que les cônes
sont des coquilles véritablement turbinées, s’atténuant vers leur
base, et s’élargissant jusqu’à la spire. Celle-ci est eu général courte,
tantôt aplatie, tantôt un peu convexe , et tantôt légèrement
conoïde.
Le genre cône est très-naturel, très-facile, à distinguer, et comprend
un nombre fort considérable d’espèces. Celles-ci vivent dans
les mers des pays chauds, à dix ou douze brasses de profondeur.
Comme les espèces de ce genre ont été décrites par Bruguières,
avec les plus grands détails, dans son Dictionnaire des Vers, qui
fait partie de l ’Encyclopédie, et que les déterminations de ces
espèces sont en général très-bonnes, il serait superflu d’en donner
ici de nouvelles descriptions. Je me contenterai donc d’ajouter à
la citation des espèces déterminées par Bruguières quelques ‘notes