
orbiculairq que celle qui précède. Sa coloration est à peu près
W s S°n PlUS grand diamètre est de 6 Pouces une ou deux
Grknon C ? W f ? » se dans l’état fossile à Courtagnon,
fn France U U“ ° *“ ellVïr°nS t ^ et en beaucouP d’^-tres lieux
en France. Il conserve encore, dans cet état, sa nacre avec de belles coueurs
insees. C est véritablement la même espèce que celle qui vit actuel-
lemeut dans les mers des Indes, et qui depuis long-temps est connue des
auraistes. Ce fa it , parmi beaucoup d’autres semblables, est extrême-
nten important pour la géologie, puisqu’il atteste, comme les autres les
p o in t io n s subies dans les climats des diverses parties de notre globe
[ Voyez les Annales du Muséum, vol. 5, p. i 79 et suiv. ] §
l e s a m m o n é e s .
Cloisons sinueuses, lobées et découpées dans leur contour,
se réunissant entre elles contre la paroi intérieure de la
coquille , et s’y articulan t p a r des sutures découpées et
dentées.
Les coquilles multiloculaires de cette division des céphalopodes
testacés sont singulièrement remarquables par le
caractère de leurs cloisons : non-seulement ces cloisons sont
onduleuses et comme tourmentées dans leur disque, mais en
outre elles sont sinueuses, lobées et éminemment découpées
dans leur contour. Or, comme ces cloisons viennent s'appliquer
et se replier sous la paroi interne de la coquille, leurs
bords sinueux et lobés forment, en se réunissant, des sutures
découpées et dentées, qui imitent en quelque sorte des
feuilles de persil.
Le test de ces coquilles recouvre et cache toutes ces sutures
singulières. Mais, comme nous ne les trouvons la plupart
que dans létat fossile, et qu’après que le test a disparu,
nous apercevons, sur ces espèces de moules intérieurs qui
nous restent, les sutures découpées et dentées de leurs cloisons
, et nous reconnaissons facilement les caractères particuliers
de ces coquilles.
Les ammonées constituent évidemment une famille
naturelle, qui paraît nombreuse et très-variée*, mais nous
ne connaissons pas un seul des animaux qui y appartiennent.
Puisque ces animaux ont une coquille régulièrement multiloculaire,
j’ai présumé, avec beaucoup de vraisemblance,
que ce sont des céphalopodes, et qu’ils ont de l’analogie
avec ceux des nautiles, quoiqu’ils doivent en être très-distincts.
H nous paraît probable que leur coquille est tout-à-fait
intérieure; et nous croyons, avec Bruguières, que ces animaux
vivent, pour la plupart, dans les grandes profondeurs
des mers.
Les coquilles multiloculaires dont il s’agit présentent,
selon les genres, de grandes différences entre elfes, dans
leur forme générale. Les unes sont discoïdes, à tours de spirale,
soit à découvert, soit enveloppans; les autres forment
une spirale en pyramide turriculée; et d’autres encore sont
droites ou presque droites, sans former de spirale. Cette
famille comprend les genres ammonite, orbulite , ammo-
jiocérate, turi'iUte et bacülite.
AMMONITE. (Ammonites. )
Coquille discoïde, en spirale, à tours contigus*et tous
apparens, et à parois internes articulées par des sutures sinueuses.
Cloisons transverses, lobées et découpées dans leur
contour, sans siphon dans leur disque, mais percées par
une sorte de tube marginal.
Testa discoidea, spiralis; anjractibus contiguis , omnibus
conspicuis ; pariétibus internis suturis sinuosis
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