V. testé oblongâ, subfus/formi, loeurgatâ; varice marginali inter-
dùmque dorsali noiatâ; plicis columellce subquaternis.
Vo lu ta variculosa. Ann. du Mus. vol. 1. p. 4yg. n°. i3. et vol. 17.
p. 79. n°. 17.
Habite.....Fossile de Grignon. Mon cabinet. Petite coquille, remarquable
par le bourrelet extérieur de son bord droit. Elle paraît
lisse ; mais quand on l’examine à la loupe, on voit qu’elle est
finement striée transversalement. Longueur’ 7 lignes un quart.
18. Volute mitréole. Voluta mitreola.
V . lesta ovato-acutâ, Icevi j labro mtus obsoletè bidentato.
Voluta mitreola. Ann. du Mus. vol. 1. p. 47g. n°. i 4. et vol 17
p. 80. n°. 18.
Habite.. . . Fossile de Grignon. Cabinet de M. T)ejrance. Longueur,
à peine g millimètres.
M A U G I IN E L L E . (M a r g in e lla . )
a .
Coquille ovale-oblongue, lisse, a spire courte, et à bord
droit garni d’un bourrelet en dehors. Base de l’ouverture à
peine échancrée. Des plis à la columelle, presqtie égaux.
Testa ovato-oblonga, lævis ; spirâ brevi; labrum extùs
'parice Tnarginatum. ^Lpertuvae basis subemarginata»
Columella plicata : plicis suboequalibus.
O b s e r v a t i o n s .
Les marginelles sont des eoquilles généralement lisses, polies,
munies la plupart d’assez belles couleurs, et remarquables par le
bourrelet -ou le rebord saillant qui garnit à l’extérieur le bord
droit de leur ouverture. Elles tiennent de très-près aux volutes
par leurs rapports; mais leur columelle n’ên offre point réellement
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les caractères, et bien moins encore ceux des mitres. D’ailleurs
eur ouverture occupe presque toute la longueur de la coquille,
leur spire étant fort courte, quelquefois même presque nulle. Linné
les rapportait à son genre voluta ; mais il est évident qu’elles constituent
un genre très-particulier, tant par leur forme singulière,
que par l’état des plis de leur columelle, et enfin parce que la
base de leur ouverture est a peine echancree. Les marginelles habitent
dans les mers des pays chauds; et déjà l’on en connaît un
assez grand nombre d’espèces, parmi lesquelles celles qui n’ont
presque plus de spire semblent faire une transition naturelle à
notre famille des enroulées.
L ’animal des marginelles est un trachélipode à deux tentacules
pointus, qui portent les yeux près de leur base extérieure, et à tube
cylindrique se prolongeant obliquement au - dessus de la tête,
formé par un repli du manteau, et qui sert à faire arriver l’eau
aux branchies. Son disque ventral dépasse postérieurement la coquille.
Point d’opercule.
E S P È C E S .
. [a] Spire saillante.
1. Marginelle neigeuse. Marginella glabella.
M. testé ovato-oblongé, griseo-fulvé, zonis rufo-rubentibus
cmcta j maculis mnmrus albis adsjjersa j spira bvevè coîiicà
apice obtusé; columellé quadriplicaté.
Voluta glabella. Lin. Gmel. p. 3445. n°. 5î.
Lister, Conch. t. 818. f. 2g.
Klein, Ostr. t. 5. f. g2.
Adans. Seneg. pl. 4. f. 1. la porcelaine.
Knorr, Vergn. 4. t. 21. f. 3.
Martini, Conch. 2. t. 42. f. 42g.
Encyclop. pl. 577. £. 6. a. b.
Habite les, mers du Sénégal et celles des Antilles. Mon cabinet. Belle
espèce, très-distincte, et dont on trouve peu de bonnes figures.
Limbe interne du bord droit crénelé. Long., i6 lignes et demie.