4. Volvaire grain-de-riz. f^ulvaria oryza.
V. testé,parvâ, oiovatâ, albâ,fulvo latè zonatd; spirâ vix pro-
minulâ; columellâ rectâ, quadriplicatâ.
A n Adans. Seneg. pl. 5. f. 4 ? le etipon.
A n Martini, Conch. 2. t. 42. f. 428 ?
Encyclop. pl. 5j i . f. 6. a. b.
Habite.... les mers du Sénégal? Mon cabinet. Il paraît que cette petite
coquille est quelquefois toute blanche; mais je ne la connais
qu’avec une large zfine. Néanmoins Adanson dit que la lèvre
gauche [la columelle] de son stipon est munie de huit ou dix
dents, tandis que celle de notre espèce n’en offre que quatre.
Longueur, 5 lignes.
o. V olvaire grain-de-mil. V^olvaria mtllacea.
V . testa minimâ, obovatâ, a l l é , subpellucidâ ; spirâ vix conspi-
cua; columellâ rectâ, subquinqueplicatâ.
A n voluta miliaria? Lin. Gmel. p. 5443. n°. 26.
Habite.... Mon cabinet. C’est une des plus petites coquilles connues 1
surtout dans ce genre. Elle est un peu transparente. Longueur
près de 2 lignes.
6. \ olvaire bulloïde. Volvaria bulloides.
V. lesté fo s s ili, cylindricâ, transversè striata : slriis impresso-
punctatis ; spirâ subinclusâ, mucronatâ; columellâ basi tri-
plicald.
Volvaria bulloides. Ann. du Mus. vol. 5. p. 29. n°. i.
Encyclop. pl. 384. f. 4. a. b.
Habite.... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Elle est cylindrique, à
spire comme enfoncée, n’offrant qu’une petite pointe à peine en
saillie. Les trois plis de la columelle sont obliques. Long.,, 8 lignes.
LES EPsROULÉES.
Coquille sans canal, mais ayant la base de son ouverture
echancrée ou versante , et ses tours de spire étant
larges, comprimés, enroulés de manière que le dernier
recouvre presque entièrement les autres.
Les enroulées constituent la dernière famille de nos tra-
chélipodes. De même que les columellaires, leur coquille
n’a point de canal inférieurement, et la base de son ouverture
est echancrée ou versante. Ce qui la rend, remarquable,
c’est que ses tours de spire sont larges, comprimés, et s enveloppent
successivement de manière que le dernier recouvre
presque entièrement ’lest autres. Il en résulte que la
cavité spirale de la coquille est large et étroite, ce qui
montre que le corps de l’animal est lui-même aplati.
Des six genres qu’embrassent les enroulées, les deux
premiers comprennent des coquilles dont le bord droit de
l’ouverture est roulé ou recourbé en dedans. Voici ces six
genres : ovule, porcelaine, tarrièreancillaire, olive et
cône.
OVULE. (Ovula.)
Coquille bombée, atténuée et subacuminée aux deux
bouts; à bords roulés en dedans. Ouverture longitudinale,
étroite, versante aux extrémités, non dentée sur le bord
gauche.
Tespi turgida, utrinquè attenuata, subacuminata ;
marginibus convolutis. jlpertura longitudinalis , an-
gusta, ad extrefnitates effusa ; margine sinistro vel
columellari edentulo.
O B S E R V A T I O N S .
Les ovules, que Bruguières a le premier distinguées, et que
Linné confondait parmi ses bulla, forment, un genre naturel très-
voisin des porcelaines par ses rapports.