T esta turrita v e t suhfusif&rmis, apice ciauta , hctsi
emarginata ; cçtnali nullo. Columella p lica ta : p lic is omnibus
p â r a lle l i s , transversis ; inferioribus minoribus.
L a b ium columellare ten u e , a dna tum .
OB S E R V A T I ONS ; '
„ Les mitres forment un genre très-naturel, nombreux en es-,
peces, et qui est bien distingué des volutes. Non-seulement elles
en diffèrent par une forme plus allongée, la plupart étant turri-
culees ou subfusiformes, mais en outre par des caractères précis.
En effet, les mitres diffèrent constamment des volutes : 1». parce-
que le sommet de leur spire est véritablement pointu , et non termine
en mamelon; 20. parce que les plis de leur columelle vont
insensiblement en diminuant de grandeur vers le bas, de manière
que les inferieurs sont toujours plus petits que les autres-. Ces, plis,
sont transverses et tous parallèles entre eux.
Ic i, le bord columellaire existe-: il est mince, appliqué, et
quelquefois ne paraît que vers la base de la columelle. Le drap
marin n’est pas non plus entièrement nul dans les mitres , car j’en
possède plusieurs qui en sont encore munies..
Quoique les trachélipodes qui produisent ces coquilles ne soient
pas encore connus, leurs rapports prochains avec ceux qui forment
les volutes indiquent qu’ils doivent être aussi privés d’opercule.
~ ^ es mitres sont agréablement variées dans leurs couleurs. Elles
vivent, comme les volutes, dans les mers des pays chauds. Parmi
les espèces connues de ce genre, plusieurs sont rares, précieuses
et fort recherchées. En France, les conchyliologistes nomment
minarets celles qui sont grêles, allongées, fort pointues.
On en connaît un assez grand nombre d’espèces dans l’état fos-.
sile, et meme dont les analogues vivans n’ont pas été observés.
E S P È C E S ,
1.. Mitre épiscopale. M itra episcopalis.
JH. testa turritâ, Icevi, albâ, rubro—maculatâ ■ macutis inferio-
ribus quadratis transversnn seriatis : superioribus irregularibus;
anfractuum margine superiore integro -y columella q uadriplicatâ.
labro posticè denticulato.
Valuta episcopalis. Lin. Gmel. p. 345<). n°* 9^'
Lister, Çonch. t. 839. f. 66.
Bonanni, Recr. 3. f. 120.
Rumph. Mus. t. 29. fig. K.
Petiv. Amb, t. i 5. f. 11,
Gualt. Test. t. 53. fig. Q.;
D’Argenv. Conch, pi. 9. fig. C ,
Favanne, Conch, pi. 3i. fig. C 2,
Seba, Mus. 3. t. 5i. f. 8— 19.
Ilnorr, Ycrgn. 1 . 1. 6. f. 2.
Regenf. Conch. 1. t. 3. f. 33.
Martini, Conch. 4. t. \b,q. f. i 56o. i 36o. a.
Encyclop. pl. 36,g. f. 2 et 4.
Mitra episcopalis. Ann. du Mus. vol. 17. p. 197. n°. 1,
Habite l’Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Très-belle coquille,
remarquable par la vivacité de la couleur de ses taches. Scs derniers
tours sont très-lisses ; mais les supérieurs présentent des
stries, transverses très-fines, munies de points enfoncés. Longueur,
5. pouces 11 lignes.
s. Mitre papale. M itr a p ap alis.
M. testâ turritâ, crassâ , ponderosâ, striis impresso-punctatis
remotiusculis cinctâ, albâ, rubro maculatâ : maculis irregula-
ribus transversïm seriatis ; anfractuum margine superiore p lia s
dentiformibus coronato,; columellâ subquinqueplicatâ ; labro,
posticè denticulato.
Valuta papalis. Lin. Gmel. p. 345g. n°. 96.,
Lister, Conch, t. 83g. f. 67.
Bonanni, Recr. 5. f. 119.
Rumph. Mus. t. 29. fig. I ,
Petiv. Amb. t. i 5. f. 12.
Gualt. Test, t. 53. fig-, R.