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I'LANCIIE TRENTE-DEUXIÈÎME.
F I L L E BARABINZIENNE.
I r . Y a quelque difTéreiice entre l'habillement des femmes et celui des
filles l'arabiiiziennes, particulièrement quant à la manière dont elles
arrangent leurs cheveux ; les premières les partagent en deux grosses
nattes, qui reviennent par-devant descendre sur leurs épaules ; les
filles les relèvent eu plusieurs tresses qu'elles ornent de rubans, ou les
laissent Hotter sur leurs épaules. Leur bonnet est peint, orné d'une
bordure, et beaucoup moins g^'and que celui des femmes, qui est aussi
plus aplati. Celles-ci portent par-dessus leurs autres -ictemens deux
robes, ou pelisses, bordées de ditFcrentes fourrures, et dont l'une est
beaucoup plus courte que l'autre ; néanmoins leur habillement est
mesquin quand on le compare à celui des Bashkiriennes. J.eur principale
occupation, outre le soin de leurs troupeaux, consiste à tanner des
pe;uix d'oiseaux aquatiques, et particulièrement celle du canard, qu'elles
prépra'ent de manière à en consers-er parfaitement la plume. Elles
assemblent ces peaux, et en forment des pélisses très chaudes et même
solides. C'est aussi un des articles de leur commerce.