
 
		* £ 3 ,  n   s   S '  C   R I   P   T   L  O   N - 
 appris c e  traie ,®iffloirè^à4ciemèj;dii  Prélîdent: :de. ViMeHeùve,;enMnené  en - otage  par  ieS>  
 Suifles, JflS^diisGàgSj  de 
 Bourgogne,  trouvée.«n Ruiffe,  •&  donc  Gefher  parle  enifa  BibHothéyéii-;1  ' 
 Les  Mémoires  du  Prélîdent  dè  Villeneuve  étant  tombés  entré, les. mains  de; Sïint-Juliënr  
 de. Baleurre-, -î^yfln„iîpX(?jhdio(Æ'’,ne.dernier,  s!,éni fervit  pour . faire ;la  ibafè» dejfon:Hiftoireé  
 Hçpane(qjjpJd9s'  ^prétend que i©liaffenêuZ)ïfe ,trompe;#%ïe«iai]on 
 n’exiftoit  point  encore.,  &   qu’il  a.  confondu  cette  ville  avec  l’ancien  Bourg-d’ Ongne '3 donc  
 on  voit.  les  ruines,  entre  Lux  &   Tréchâtean,  à  quatre..Leüestide-dïlijon, &'dont le'territoire'  
 pQr,C;e,,en^fjaujquÆ^&déjiîq.i^dè,^a/-if Oagne.  Ë’effe àe~.çe.timcisatBoitPgd‘tGngn'e-’(w Butgtis-  
 Deorum')  ,  qu’il  tire  l’étymologie  &   l’hiftoire  des  B'onrgongnons.  Il  les  fiiircferupuleule^f  
 ment  depuis leur pcenuerc  i trtL.  du BouSg  d O   ig i’1 jjl-]  danSMoutcs leurs  courfes  en Luropo-J*  
 &   en  Alîe ; il leur  attribue tous  les  exploits  des  Gaulois  &   des  Scythes:,  8c les fait  auteur si  
 de*^^jgUÊ^ewtgusi4â^»B,*bà|6sirdu M.otdcieenjurésÿoeqntïe.d’Empiie Rbmam.  l®éttfodt ,las.  
 Bourgongnons  qui, alors Jnabitans.avec  les Scythes autour  des BahisiMéoüdes,.’rempOrtèrentila>  
 famejife vlâoire  furJ(Fmpeteur-DéGius,.qul,.fiub englouti*dans leurs marais, & qufforcèrent1  
 Gallus  &   fon  fils Volufien’  àfToeié  à l’Empire, à leur  payer tribut.  «  AinluLs Bourgongnons.  
 »  (d it  cet  Hillorien),  furent  le  premiers  depui,  que-Rome,  eut  acquis  le  nom  de  triom-  
 » phante  &  le  titre  de Ville  éternelle ,  qui,eurent.l’honneur  de. matter fon orgueil &   de  la  
 p rendre  tributaire».-  ; 
 *ifPorfi&fehè|'erèe donntr là muret du Romm'de|S$ffiiheti, illuppplSqu"le^Æ^ngnonSj  
 alors1 appellés  Baccharidey  du  Bourg  de  Baccha  fur  le^L,o^dèd.^;gàlus-Id,éotideSj, furent,  
 avertis  par  une  E>,evinerelïc,  qu’i/s  nauroient  de  repos  ^ ÿ ^ faÊBÊSÊ^ l^Ê Ê ^Ê B XM   
 leura^ir/ipuys,.pÇe^ijeprédiétion d&erminales Bourgongnons à rentrer e ii Allemagne,  àfe 
 rappiochel des bords  du Rhfn jo if il  établirent nfalgré Ls^llem'  îh .furëntj 
 fouyent en guerre. Lojs^dé la révolte générale de tout^’Empire contre Galfiurhls deValtnen,  
 tems  auquel  on’ vit  jufqu à'trente  tyians  lediliiun.r',Ls  a^ ïfiE ^ S t^ h em p^ e ,  
 gongnons.de conceit.^eg les7Gaulojs,fentrèrent fedreteement dans leuriÇa^ieîj & rebâtirent 
 »  ÿobëiifTance' des Hé du ois ) ,  s’éleva, vainquit &  furmonta ;  
 si  leshSeao^oespr &  Iok  le^çommun  bruit  s’éleya  que  les  
 a  Sénonois  avoient été Rompus  défaits  par  certains du|  
 n  Bourg  de  Dijon,  defquels  l'es.. 
 »  depuis  -leur  nom,   &c.....  Gela  ay-je  apprins^d’un  de  
 sa tbonne  mémoire,  Prélîdent  de, Bourgongne,  qui  à  été  
 3>  prifônnier  des  Suiffes,  &  difoi't:  qu’il  avoit  leu  ce  que  
 aj „dit. eft ,-auVpays  defdits  SuilTes, lqrfquil^étoit  \en  leur  
 MjP'uiiïâncej». 
 ;|x]  Çes' nlqts  :Ge.M^.ûë§..Xout  interprétés1  par.  ceux-ci  
 B argus  Deorum -,  niais  1’Autepr.  n’qiiyÇjte  aucune .  aut^ri^é«  
 Il  en  eft  de  même : de^^L’étymologie^  Bçyrgongnons 9  à:. 
 raifonde„  laquelle  il  craint .qu’on.-pe  .le*çfnojfi^-^  
 yoia^les'ùermes.  « I l  pourroit  fe  trouver  quelque »gau/r,,  
 »?  f i« ■ • t$I  Ue4’a|?pp^aa,ç^y4.^^|gAQn%, 
 3>.  qui  çrbiflentaûtqur,duBouçg  Ccpmpjfcà  la Fer té  aux*  
 n  Ongnens ) ,  les Habitans  furent nommés Bourgongnons 
 ; o u , que Épln gnon^'riv^re^ùlGqiTO^ de -Bourgongne ,.  
 ». eut  fon< vocable d’un.vongnon j. mais les^ongnons  ne 'font  
 "ï3  xonfîdérables  celle .part ®.  i-, 
 La\ plaîfariterie  eft f^âUtan^^plus^pÎTOMtl,  que  dans  
 fesvàbeiénss auteurs,  ..l^tiBqurguignonsr^^^^t&.'eomme  
 grands  mangeurs  d’oignons.  Quoi  qiu’i! ,,cn  Toit  ,  il  eÉ  
 certain  que  le  Val d?Ongne  ,  auprès. d’Is-fur-TiMe  ,  ^  
 quatre,-  lieues,-de  Dijon,  eft'  fameux  -par1  les  médailles  
 antiques ,  ftatues ,  inferiptions  &,  monumens  (de  tout  
 genres qu’on  y  a  trouvés.  On y  a  découvert • nouvellement '  
 en  faifant  des  .fouilles  *p©ur  une  grande  r o u t e l e s   
 veftiges d’une  .ville ancienne,  dont  M. vAnioine  Ingénieur  
 de>da  Province',  lâ^lfe^^le>4plan. ,Npus  pomrons  par  la  
 fuite  donner  lesjdeflins de  quelques-unes .'de. ées,antiquités ,   
 lorfque  nous  traiterons  cette  partie:' de*  la  defcripüon  .du  
 Rpyaùoié.- 
 D   E   É ' A '   F   R   A   N   Ù  É ,   1 6$ 
 le BoHrg.-d-G.agûe d'âns.refpok  d’êtfe  bfehtèt  iejbikts  par  le grbs de la  natib&refiée  au-delà  
 du  R hm .| i] .  Mais.' Auréheii' q ui  tepw   .fesi.Gaiiks. fur  Tétricus,' ehaffales  Bourgongnons,  
 &   .détruifit  le  nouveau .Bourg-ÆGagiie qu’ils venoient  de  rebâtir fur  lés  ruines  de  Faffâfen.. 
 êVlébïiïgfétbi^ôontogaqx D ié u l|   
 &   que fon nomCéciqjje  Cgnifioit le  f?OK/g des:Dieux , il craignit ’d av  ur  offi nié  lès Dieux1  
 tuj  .  lieu 5  &   comme  il  étoit-mélancolique,  il  eut Untfonge iqui  lé remplit d’effroi. 
 I l  crue  appak  i  là  colère,  cé te le ,  :én  faili rit  b  tir  la  ville  dë  Dijon  des  ruines  du  Bourg-  
 Qngne,  &   en  la  confaerant aux.Dieux, J o ù   elle  prit  le  nom. de Dm 'o \M D ïv k , & c 1  
 ,àî®s  parti,  eiKadmectârtff' 
 ies  ■Fràncs  dans  la  hgue  qu’ils  avoient  formée  poux  la  deffituaion  de  l’Empire.  Les Francs 
 ■4 iB$?oes£op..Amuinetts*> yfces.'ddWetsîJfcomiHôiplüS^îfflis; dêS^ u f^ gH fiiîx^ u q iren fc   ^   
 «BX^^M^qqtfBeÿCnxIâiis  léuripàrthg#- 
 la JBelgique, &   borneroienc  leurs  conquêtes  à vingt  feues  én'deçà  de là   Seine,  tandis  que'  
 $**■  a®6tes' sjempareroient- de. la Celtique.  Les  arâcles- du traité ayant été  envoÿés'anx Gaulois,1  
 que .les.BôurgoBguons.voufoient.tirer deilefdavage'Romain,  ieà.Gaulois  prirent  les arihes,  
 &   élurent  pour  chef  Amandus.  Ces,  révoltés  auxquels  les  Auteurs  donnent  le  nom  de  
 Bagaudës  j| .2 | ,, r èçurent  un gr i îd échec  de l ’Empereur  M ixirnie i , pour n’avoir  pas  attendu 
 [l  Les  Ga  les  réyoltéés  fornèrent  al  rs  un  empire  
 fi,  ré de  cel li de Rome ,   coriimé je l!ai obfervé d ins l lH il'1  
 roire.  I   ïfthuide  en  ivo  t  ét  le  Fond  teurs  &  iljfinll  en  
 p a   perlon^e1'!de.  Técricusj  mené  en  triomphe  par  Auré-  
 lien* ^C’ilèidan^cetnntervallequ’üne partle des  
 ^nonsinvi  :e par les Gaülqis. vi  it rebatir le Bourg-d’Ongne.  
 j   1  èrïi dfcvci:ir  c  tér un  écliantillon  du ftylê  t  1  Van. i  
 «, Les  Girnles  régies  &  gouvernces  comme  un  empirè  
 R’  ®paré  du  Romain .' dar. Pofthnmas ■ .Lollianus,  7 ia o -   
 »>  rinus,  Marius  -Forgerbn ,   qui  ne  fut  Empereur  que  
 »r trois  jours.  &,..qn’iin  Hen  compagnon  tua,  én  tdifaht-  
 ■ »  voia, ,^  -   e  « jV   /orveï  ;  les  Gaulois  '  avoient'  
 ..  conSuce   ne  ef|  ra  c é ,  ju’icelles  t / u lu   ne  fer  ent  ,  
 ”   jamais  plus  reunies  audit  Enipire  Romain  ;  cèêqSè  
 ==  s’étant  auffi  perfuadés  les'Bourgqngnpns.  avoient  liité  •  
 ”   lepr  vcnue.pour  ne  nep|g)ajgner .‘de. 
 »  afin  que les Gaules  (auitqueUes  ls  v  luoientïeur  fejour, 
 , ?■   eomnie  ps;de  rauderpar le monde.  incèrrains  de  bien  
 w  afluréè  demóutance ;  ,  recouvraffent .leur antique fplen-  
 ”   ^eur  &  permettre  que les; aigles Romaines 
 n  ( pires. & fp l^feufilles  que celles de Promctlieus 
 rongeafTent inéel&mment les entraillK,.&:'i:ïrent renaltre  
 , 51 ,)eurs  tourmebs-^^epes^uvant. inet^^:-£ri .inmfa- 
 »  faouler  de  les  tenir  fous  g r iffe s .......  Mais  a  peine 
 »  qyoient-ib retburé 1 ancien Bóurg-Ongne, qu’Aurélianus  .  
 ?;'Venu  dans  I  ■  ‘   ^  j]  , i   .   apprint  eet te 
 ” :ifdtréprinfe des Bonrgongnons;  Si-ijes tenant pour  Alle-  
 *  mai' s  naturels ,  il  fe  fStdia  de: les  voir la, ramager.  Et  .  
 ”   comme  ii  étoit  hault  a  la  main  &  impérieux,  com-  
 V  ninnda  par  un  Edit primfaulticr  qu’on  ruinat ce Bonrg, 
 "   &  qu’on renvoySt  telle  canaille  en  leur  pays,  fans. les 
 !  ” .iaiffi:r  'Vouimodbr  (ST Gaules,  &c.. . . .   Comme toutes 
 mîiii^^^MnnSenfebt'^bfÿibentre 
 ”  deux  extrémités  vicieufes  ;  auffi  la Religion eft entre  la  
 éL   l^ ^ v .  e*a  J  îh1'l fdliri‘ititi' ' .   que 
 ~  ç’eft  chofe  digne  desba Ï ^,1.-JL que  les  Romains  qui  
 »  scflnnoiei t  les  plus  fuiHfans  hommes-,  fe  font  laiffés  
 1  ’  U'ubûgmnrr  d’infinies .&dè2es,  &  qu’ils  ont  fi e^trême-  
 »  inent  ralfoté  tp  ès  les  prodiges.  Suivant  ce  proposi  
 »  encore  qu’Aurclianus  fitt  rébarbatif,  fc'vere  &malgra-  
 > ' tieux',-Cétpiîfâjautant afleéliohnéa fareligion'qu’homme'•  
 W  de  fon  tems,  tfcc. 
 l  ife]-1 SaintlJubeti1,prétend  qüë((es' Bagaudés  dont l’Hif-  
 toire  fait  mention .  netoient  autres « que des  Laboureurs  
 ”   ^   Cliarpentiers'Bourgopgnons  épanebés  par les GaulW, '  
 » «   (comme  ils,'étaient  gens  de  grand  travail,  bons  
 »  ouvriers  &  bons  me'nageri;  avoient  fait  .tant de  profit,I  
 »  qu’ils  ctoient  riches.  &  pleins  ..d’or  &  d’argent,  mais  
 »  d’héritage il  n’en âyoient,point.  Ùavarice  des  Magilirats  
 »  Romains  ne  leur .permettant  pas  de  retourner  en  leur  1  
 ”   Paxs  les '“ Mns  pleines,  ils  s’unirent  aux  Gaulois  pour  
 ”   fn.  fouftraire à la  .tyrannie,  dans  l’attente  d’être  bientôt  
 *   fecourus  des  leurs,  de  de-là je  Rhin.  .  .  . 
 Salvien  Prêtre  de  Marfeille,  les  nomme Baogandcs ,  qui  
 femblc  le  mot primitif  &  il  reprodie  aux  Romains  que  
 ce  font  leurs1  vexations  qui  fôrçoient  lès:  peuples,  à  être  
 Baogandes ô  fugitifs;  de  Iÿ eft  venu  dans  la  balTe  latinité  
 le  nom  de  iagauia  &   bagaàdia,  qui  EgniGe  iun.  brigandage, 
   une  émotion  de  peuple,- un Toulévement'de payftns.  
 Maximien -n’anéantit  pas  entièrement  la  faûion  des  Bâ-  
 guuil'esi