•»’a. été traité convenablement dans notre langue ; quoique Céfar, auffi habile à mameïbii
plume qae/l’épée, nous ait laiffé. tous les détails de ceffie. çpB^hjête. dàiÿ. f e GQijqmqiRaiies*
La Gaule paroiflànt tranquille ^ ^ i j n i | i^ ^ g iw !fiji:iifappRllé. à Rome par le meurtre de
Jplodius^'le bruit en courut auffi-tpc par toutes les Gaules, & l’on y ajoutoit
jretenu par cette affaire, ne >pQufepifeagwgHm ,ÿ J:ongBtetias.', Ilmiélffimp.tjp^ydàV:antap'ètp0UJ
exciter à la fais tCM^|gs«penple< qm^irntierchoient qu;^l o<scaljyMti^LS)wr4a](j.Ug.«L>.s oh,els
des |G ^ s ^•'d^;indiq.ué^if e ^ 6iiiBl.ébstf^feeV;f\adérior^teÙli;le; fort 'dq leuÿputgevdans'
.1r s .iei». .& JürqnJifcdiniir./lcur^'-effofi^jPp.ijr J. délivrer. Aijotyjjiommé, les®Qjrîaips.forent
£e rr evd ■ fSi-pJlîr j i, jjjqbjin des pnneijÜux Auihigi] t , s]|^B;;|^îume
jdeiigr^tdg'e^éranee-te^^^sGeliillus coruh inn^.->tgfçu^lu i\ mf l’ufage çÿjgGIJijfett/{sept.
^ 9W ÉHM i^ S *o ï® ft^» "4&IË jwoclanlçr*Rqi lins être effrayé A&ifegsttigifcéid^jpAiftg.
ii^liR.ojc Uei_*dtpûtes il tpus'^les peuples de.la .Celnqm, qmjlui dclôreren" le eoramandèment
dcË armées^. Ü j^ r t tA ^ À 'sK i ^ fenti:èmmentAss;iRomams,.des*GauleS'. & menacejla*<Narbdîif
ÆÔ^Æm^r^î"qu^Ui4il;tn\o eLutenu , ja u^ ^ q u u LM jÿ lu n lle r h s loiccs dt 'tonFedéjxv,
A fqrakjidg a j! uéb iioutie^ienÆ^qfai^flBlcj^pflefa^Ytpuipip^ ictifiJferîteiSà ^ipistpour pré-
jvenmjg^'defleins.rt^X p t,c s ^lvqj ^ r ifi u borfi i-ûrlç , A iéhipn folles ‘ pdrndon b pour * être
>tr iiiquilltÿde-rte^co.tciil**r \erjJeJ s«Jst.\,nn> ( tn l’ ivcr^a\e'J<ldts pein s mer iy bl»s, de entre
danÿl’Aujv er^n^qy’lfmeqà feu &.à-fang,.<'Cindj. forcer \;cLCCngCron\ r vennfttJcndivfi patriq,
pe-là i-1 fe Le.U^ejtpjv,cj-fcr;leS;Gau],es-?i'iSè <a motos 'ltStjît'j'd de-vant (»t.tu' im^Oïle ms) [dît.,
fè<conde^!3^PeSiÊ’à/:” r'ai, ’qui^pient L s pt’emieiv leyepl^a nd rt de l i rtsoltc cS_ 1’ i Jiioroi
^^^MRomains.çlfcprcpdUr^illeJ'ée la livre aux fl mm », après avoir 1 it égorger tous les
habitans fans diflinétion. Sans^dôhnegle Seîns^^eniMÎnïd^efplrerj^ïqi^v.a.hCzd-Ai'Vïrriî/r^'c't^
tLirnil le ffigd'ïl-âïw./ttJ'i (Bourges [_i~]) , l i plus fcrrj^pudcidcs G aildspSe la*jReiîd iipils
pMÛe ià guerre foit la pfiôdpale qç^pqîbrndes Roifttîies
,aa dans l’état fauvagé/& qu’ils mettent leur^pluStgrande gloire
» à y exceller, ils y ont une infériorité bien marquée ,
* ’ toutes les fois"qüils^’y- trOùvent èngages avec des na->
■ » tiens policées. Dépourvus de cette -prévoyance qui fifït
» prévenir les événemens futurs & y pourvoir, ils nëcon-»’
» nçifTent ni l’union &üa confiance' mutuelle, nécelfairès
» pour former de vaftes plans d’opérations yni^faOjlJ)^r-
‘aiJqiiinâtion'^ifon^moins’x'néceiraire pour éiï aflurer' l’éxé-
0 cution & -le fimcèsAGes' peuples peuvent étonnër bpar
■ 3» leur valeur un ennemi difciplin’é , mais rarement peuvent-
» ils s’en faire redouter par leur conduite; & toutes les
3?,,.fovis s.^ûë .la, 'guerre fera de longuê durée, ils fèront-
3» forcësjde'eédér' à la fupérioritë de fa r t. . . . Ni^fë^ouragé',
» n i ''le - nombrè ' des^fa'fuîel^ ne pût tenir ^ ^ K r^ le s
» efforts d’une poignée d’ennemis difeiplinés. Lés qu'erelles
33 & lés - haines qui divifoient ces peuples fauvages, les' em-
’»^pêèboîent de fe réunir pdürifortherun .plan de d'éfenfe
m commune', & chaque tribu combattant a part, il fut aifé
j» de les fubjpguertoutes.fffi/?. ><te;l>Amérj tomjïl,
,yoifit-en vpèu de mfoîs -1 hiffioire de k. cdnqiiêtc^des l Gaules
par Géfar' Seules LifeutéhansY b’eft ^üe je .développerai
dans les Annales^ Celtiques & Romaines.
\v\Genahum3 la fefc'onde ville des ,Carriutes)&-è6xtâàiM'
.pays Chartrain) 5c leur- plate d’armes, eft inçonteftable?
mèrit ^ÂèdM.^G6nhabus^üli-,nunc 'Æÿfclfiùiis, , difent A i-
moin.&.IRqb'eiV Moines de Fleur-î. Les PP. Lempereur
^.^^^laTO'^éiüites'ÿ &îlë!'favant'Abbé p^beii%jfenj>d(ciy-
'têîni 'que cét0it‘;Gfeh-fur-L”oire j ’SMt^Je^^'pïviééipal'
''bourg’pprtfr^en'ëj^oe^djqT^d’huivlÇnd'nifHé'.é^
Adiien de Valois,a combattu cette lopiniôn avec avantage!
B a fait voir ^qü'e les 'diftances roatquéës* par les itinéraires
ogp©/ent entièrement ; que le Woffl de ‘Génahie -d’onné
à l’un dès fauxèeOafg 'de Gién’ y- eït moderne , &ïut impofé'
dans l’autre' 'iî'è'cfè' .'par ^ûelqâe4-favant / ‘quf'crut 'relever
^antiquité ’dê fa patrie'par cet ancien nom, &c. MM. Lancelo
t 8d Damvill'e ont' ajouté de nouvelles preuves à celles
de V ^ i^ îV o y . Mém. de VAcad. to::VI, p. 6318^^
'[2] Ay'arlcmnf^ ^bjjrge^/jqui’^ ^ ^ Y o q |
riotir'd^^pm^v^vflw.r 'baigné- fef'mjï^'Eta-
'vafte marais rbmplÉïoit le vuide que la xivière n’em'biaïfort'
pas, on langue de
terre qui en rendort C4’accès difficile. C’étoit ‘la plus belle
sÿiîle- des^Gaules j^'inêmë ’la plus ancienne, puifque'Telon
Tite-LiVe ,-clle ctoit déjà layîVfétrbpolé' He .toute la ,Mo-.
^aTchié-'àeMGél't’ës'^'^^^ de afo<yfàtïs avant J. C. Si que
cé'ft'én .partie dCfo'n fein quét-oient,'fol-tis<cês premiers
■ guerriers” qui fiient-tremblei fl fouvent l'ês Romains jufq,ue
/’faùs'fles^murs'’ du Capitoïe. quitta [Bmntdtj’-fbh
ancien,nom, pour prendre celui d'é fçn peuple,.
des
D E m o i JA F Rf>A-mê+Ë.
;3 èS v tràvatix '-'infinis, mal gré. tous les efforts de 11
divifiTen&itè îès forces, & donna deux légions à Labiénus pour aller faire la guerre aiix
Sénonois & ux Parifien , t mdis qu il fe difpofoït à entrer en Auvergne.
Les Eduens ne s’etoient point eue oie déclarés contre les Romains auxquels ils étoient ieflés
ffiâSes ■ mais leur Veïgobrét gagné par Vercingétorix fit tant parles intrigues, qdft&rg??'
d b t tK SW MBfeefjgfe<iflHe
g ciSahSlli: A|lfc ’i'anj.2
Ætt leurs-teiresbGéfàr étoit alors réduit à f extrémité devant Gergovie [ i ] . défendue par Vei?
'cc 11x^qu 'W.S,loi âfd nM rrl j.li JS'-fell'^ * c ]lf ^ Ici C^lolpfâ^'
à rentrer dans la Nàirbonnoife; mais fbii courage le foutint dans cette extrémité. La fcience des
iBacciés. & des. 'contre-marclkes lui'fif éviter d’en venir auxm ins vec les Gai lois fùpérieurs ,
:'en foi es, jnf ru- -ic e qu’il eût rejoint , les Légions q u il’avoit confiées à Labiénus fon Lieutenant
.Vercingé Jrixvei alors l’imprudence de lui prél nter la bataiMè fur les bords de l’Armançon ,
entre Tonnerre & Ras ères ; il iMç'eï8it:, & vint s’enfermer avec les débris de fcn .armé dans
Alilè capitale des Mandubiens , l’un des pevlples fournis aux Eduèns. :Cette ville-fituée fur une
haute n iontognéîc.ivA.uxJ)is aKnnJ s c ®îfTdqflrA.u Jÿ g r lt ^?n|ij^ li^^ qfSg'.Pm?, )
»défe^duéS)^M^^ë^iilgS^0^®c(mrn^s";& ÿjk
.r^Ml.'^.’qüi}'la ^ f {™m6t^lÎL:ifcrmIirrqMiYiiiTffcm'annrall,.nbni«tllt'ff;]Æl'j 1 ij^snchl-. »ptflCnunB
fcx^c b s jAeitLU csidmAll ^4nvJdiilLsjBbS b&£i ÆuMgmjîfR
5tiünèï;fo'’jÈpiix i. vTlxJÉî*l,] 1 «.loÜ.! ipjace lM^ o yelje% ip^ |^ ^^^^ teméiM M h ah ian s fiM | fè'
L R®rùîs'Âiitdon^MUTt& | r “ S ^ iS Jt r r x î 'l 1 pénlîSn.
tous au pied die. leurs propres murailles. Bientôt l’armée Gauloife enfermée dans Alife , éffc
auffi rédt ite [2] p r la faim aux mêmes ex rémités B o r f qu’au terme préfixe de trente jo rs ,
»■ feuîi; mais envifageôns toutes les Gaules prêtes àmârcnéf
3 à notre fecouis. Si les pcuples-'qmViennènit pou^ous* dé-
■5» 'livrer q .appijennent-notre.dteftr.uéliô'Q^^ol'tÿnEaiFé, ils s ën
,33 .^rê tourneront /ans rien entreprendre , & n’iront' pas (s’ex-
ter ftos "cadavres; 'Noffa. ièmé-
3» ricé compnomectroic le falut & Ja liberté 'de lairiacïon en-
à Jaqùel/è. il faut tout fiacnfîer. Doutez-vous quet
lîosvamis taident à^nou^fecourii ? Ni’ont-ris'.pas le même:
I» intérêt à venir,n6;us^déJmer des mains des bngandssj
133^’, quiffnousfont enfeimés,Vdans( leurs lignes;? Les .fortiÊba#
33 tion's extérieures qui fe font au-delà des lignes du campai
33 du côté de la campagne, prouvent alTez que lé fejboufiM
33 s approche, & que les Romains eux-mêmes ciaignent
fürpns aii-dèhpîs., . . Ainfi mOn avis ,èft‘ qjié;^oüs
i>; fui vio ns, l’exemple de nos peres, qui, preiTés par les
» Cithbre's' & »le;s^Teutons, & réduits à la plus'Éruejre’ fa—
Sq ‘ & foutiri'repKpMfon ^
» îfrëge^avlp^^^^^sidé cèux que la ■ fo’ib^ ^d a^ lag e
33 niettoit-, "hors d’état de fervif ,1a patrie, & cette tentative
.3^ l'Vôàs frémijfeçî. , , . Mais
I as So'ngez>qüe quand nous n’aürions pas cet exempié, ce
'*33 feroit à nous à le .donner , puifqu’il s’agit dp .la-' riberfé'
I *' de toute Gauloife", qu’un inïéfêt àùlS dre/
' [i], G e^ ie ., villë .des Àrvernes, & là '^dW Ve|-
'cingétorix. Elle étoit'"bâtie fur une haute‘montagne très-
for tifiée, & cétoklaqplus grande ville des Ga'ules.^iLes uns ■
.croient que c’eït Clermont, d autres(Saint-Pl‘our. M. Dam-
5^i^jpréteqd''què- lësi riiîro^ô^Mi^làcfeMerilE de Fàjpiénrje*
Geigovic fe voient près du Château de Montrognon, à
deux lieues . dë^. , t f ae faut p'as ! confoiîdré’ Ja>
’ Gërgovi'e Gkiÿl’oifë ,des Arvernes , avec celle- des Boïens
qui ept -Céfar pour fondateur, & que l’on a pris mal-
^Iprop^^^if!la ville dp’Moulins*^bm
[2] L a^ ü lé : de^lfarn'vée' ' du fecours on.s’étoit alfemblé
tpour. favoir li‘ on feroit Une dernierê Xortie, ou. fi’1 l’on fe
rendroit à Céfar. Critognat, l’un des piâneipaux chefs,,
parla ainfi : « Je ne relèverai pas le fentiment dércei^qÏÏxt
m paileht de .fè r e n d r e p r é f è r e n t une honteufe fer-
' 33 vitude aux fôuffiances & à la mort. ‘Je ne les îegaide
wkip'lus ><sp:mnTe'&çitp^ens ‘je ci ois qu:onMo'iî les, exclut e
3> de l’alfemblée. Je ne m’adrefle qu’à ceusc'ïqui cônleillent
3> unmortie de défm^^^^^^p^E^yleslarnles\à là inaxn.fj
p -h^’eft-ce pas une fôibléïT^buê de^herGhër11 ^moi t .poûr^
i si mettre;-fîh:,,à. fes; do uleurM!8^.n’v* aft-ilV pas plus. de coü- 1
^M^àge- P i^ f^ p o r te r .patiemment'?i'.^e;}.prgndrois certai-
nement ce ^pàçû extrêriie, fi je-, w prifiaérois que iribi
a ^ j S à f f - 'E R i ' iM M X T v i ' B o u r g o g n e ,