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 laquelle  il  donna i t t   dot  cent'mille faluts  clWmJjw  ent®nés>dansflaj 
 iévolte-.par Jean  deNR  elle, le D uc avok  été-obligé d'employer la foreer d  s  ,  s.-T'ouehéid«  
 la)-,perce  de fés 'jfujets  taés- à-la- bataille  de- G avre,.il  ne-put  retenir.  lès  larmes.,-&   voyant-  
 l’Efcaut  couvert  de  corps  morte,;-il-  s écria" d’un  air  compatiflànt- :: «  Ne  font-ce  j  is  là  les  
 »■ brebis  qui nous' rèvêtoient  .&  nous- nourriilbient ?  Je  n’ai  que  du:  regret  de  ma. viétoire  
 »  au  refile  je  rends; grâces  à  Dieu  de ne m’avoir pas laifle  opprimer par ces  infenfés »..Aprèsi  
 -le  mariage-.de  là  nièct  vec  li  Duc  d’Orléans ,   il  fe  fk-tui  pl  ifir  d  ■ les  conduire  dans. la.  
 plupart. des-villes  de  -Flandres  alors  rentrées  dans-le  dev  )ir.-.Ees  ricbefles  ,.fruir deTinduflrrie  
 &   du-  commerce,- annonçoient-  par-tout  la1  pteTimc::.  du  Prince,  qui  les'.protégeait.  Etant.  
 aux  portes  de Bruges,  quatorze  -cens  b ib tans1  j  eds nuds,  1 ms chaperons.8c ràns,  ceintures.,,  
 vinrent  lé  prollerner  devant  lè  D uc ,  en  le  fuppliant  de  leu-r pardonner,  leurs, anciennes,  
 révoltes'. ;  le  Duc  parut- héfiter  quelque  tems,  pour  lé  rendre  à  l’intercelEon. des nouve  ux  
 Epo.ux.., 
 L e  mariagp  de  Charles Comte  de  Charoilois ,  fils  de  Philippe-de-Bon,, avec. Cadre rine  de  
 France  fille  de  Cbarl s * \   ai.1.!  iim  ;  ..jà-J UT. tq^i'qialîlul  c*jl  pli 
 Duc  t  T à  célébration  fe  lit  à  S.  Omei  Oiiyier.de  1  M  cl e  fa  une  pl  dm  :  -defcrij tipâ-  
 des  fpt étacles  linguliers  qui  s’y  donnèrent 
 L^iiiombléi^di  Bonri-e.s  t.n  t/|  it..icd|&Mm l t |iîr^m  n'ri>t.|imâluri]h'ipb(tjd . s| A.i 1  .iFidjji  s  
 du  Dui..jdcsJ»)cpirc.sidc 1  fîird‘Æn«l.  K  d 'u i l'.j 
 s’eft immortalile par  la  Pragmatique  San Hion  qui  y   fut  dreflc  .  Le  Roi  Charles  VII  qui  y  
 préCdoit  èn-ggrl  dite,  y  tarif  .  tous  1  s  décrets  du  (  ont île de!Bafle^  les fcc II i de i  '  atorité  
 &   en.  ordonna l’exécution  Cette  Pragmatique appelléc-long-tc  ns-1e  R   daim ou le i  mpa-rc 
 de  l’Eglife  Gallicane..,  étoit femblabk 
 Kucilcd ça  lip a y^ lÿ s !d \^ n iiWdtp-'itpoSEl1**Tcrrc  b  Mji.M.tjriim'duj fume 
 r[ i  j  Le faliut d'or,  ainfi  nommé  de  VAnge  faluànt  l'tA  
 Vierge ,  gravé  fur*.cette, monnoie ,•  pouvoit  valoir  trente-  
 ffgglpfols.  Les  noces  fe’.célébrèrent  à  Saint-Omer avec  ie-  
 pîdsr grand  éclat;  I l  y   eut  des  fpedacles  à  la  mode  du  
 tems.  On admiroit  entr’autres  une Belle  Nymphe,   qui con-  
 duifoit  de  la  main  droite  un, porc-épi  lançant fes  flèches  
 ( c’étoit  la-  d évi te  du  Duc  d’Orléans);  &^de  la  gauche ,  
 un  cigne  qui  portoit  au^toubui^riclie collier .de  la T|©ïfbm  
 d’Or.  C’eft  de  ce mariage  que vint  le  bon,RoI Louis X I I ,  
 ipiiconferya  la  devife  de1  fon  .père,  avec  ces  mots:  Qui*  
 ày frotte,  s y  pique.  Charles  d’Orléans s'étant livré pendant  
 fa  captivité dè  vingt-cinq ans à la  leâure &aux réflexions ,  
 înftruit  par  le  malheur &  mûri  par  l’étude,  etoft  devenu  
 un  des  plus  vertueux Princes  qu’ait  eu  la France;  comme  
 fpn  -fils  fut  un.  de  fes  meilleurs  Rois.  Il mourût -de chagrin  
 des  ,pro,pos  trop  durs  de  Louis X I ,  &  fut  généralement  
 regretté;.  |   ^ 
 ,  [i]  Les  bêtes,  fàifoient  les  principaux perfonnages  dans  
 .‘cette  fête,  dont  l’appareil  étoir  -de  foixante  pavillons  
 ’décorés  pr:  &: teii/argenf,  lefquels  repréfentoient  au-  
 xant -dé yHlès  fiiiettes ; âu^Mufc de Bourgogne : fqu|-;<^aê"iïnv  
 4e  ces. pavillons-  étoit  xm.granàpâcé que  des  marmoufets 
 ^ibfëWTem^  des- pellei, - Kp jrau'x.’^ 
 piques  & -.mfflrés~î»Ai^mi;li^Ss^ l ^ jîMutife»haute.^^^^   
 d’où,  quatre'• fan  ..  -i -  ■ 
 Le Bue M|>'nna en 1441  un-bel ^emp^'dej modération  
 &, de  l’attachemëiit  fincère-q^i^'avoit  pour  le Roi.  Faberc  
 fe  plaint  de/ von:  ce  tiait  oufelaé^pai  les  Hiftoiiens  Fr an-#  
 goisV'iÉ^m^^M^poùt-fle'.ifo'ùla'gemeht- de  l’Etat,  -ayantl  
 îéfoimé laGcndaimeue à l’Affemblce d Orléans, les Gnâncis*1  
 & les; Capitaines'  qui  s’engrâiffoient de la misère  du peuple'^  
 en mnrmuièrent  &  firent  une  ligue  contt ê  le. Roi  &  fes  
 Minmtes,ipbmt  changer  le ‘ Gouvernement.v Us '  mirent  à'  
 Hetà^têfe  leîBauphin retiré  à Niort^les Bu||||d’Alençon»« 
 de  Bou rbon, & de Vendom e.. Ilisî dénutèrenrfeùl Flàndrés' 
 auprès  <lé PhiiUppé4l'éiBdm$ l’engage.r a . ïes foitehity 
 Mais  il ïémoigna, hautement à  ces  ililuflres conju•rés, qu’ij.- 
 déteftoi bilflllf perfide^deifei in•,  &  leur ^^m®llæ •'dë'::^ënt 
 défifter. ©•■ fit plus ;  il  fe  nendit  leur  inteirèëiieliirauPrè.s 
 du Roi, -la-.prière de'c:e  bon Prince voulut Mcn^lfeuc' 
 pardonn1er.  AiÛÆ  le Bue par:  fa. prudence,. ajoute;  f ’gÿerréventl' 
  une, confpM^b^ÉStalloit  replongez  le Royaun^1  
 d-ans  -un nouvel .abîme  de anal'heut-s,- 
 'donnée 
 D Ë   L A   P R  A N  £  Ë.  1 2 5 
 4n ta& $ |B o iirg eh  ^t^ ^ | y ^ s ^ . y i i% i v P J y f 0jpinnëllê&mienx-,cimWï#éiStodeux exéentié f  
 elle fe  -maintint  La  Cour  de  Rome  eut  tant  de  joie  alors 
 ..ol'te'ttjél Î1  jiu  ^ ^ t c é ^ o ilw i^ i  loî^feidtloic 
 E o c e fTij^ s l^m &na l^^^^Mân e^da^^R'sgl'amisiit J-ÿale< |&jrlss»KtUi8s % ^ fflsM "b o d ç s .  
 l ’ i’il  i  ^ c V v r u .p M ^ 1  jL i   \ H   dej  i s  i t   r  », liauSfrjipt'r^ 
 ne pi ^  idopter  dans  fes  E ats  un  Réglen  :nt  fî  fàt e.  Il  fui  i 
 .i  i|î  ài.i^^tjftgSsflocayx daicS'lèâ 
 lieux o r tie   droit  Romain  n étoit  pas  admis;  &   il  enjoignit'1 d’en  fuivre  les  difpo/itions  to,-  
 filence  de  la  Coutume. 
 Comme-le  Duc  11moit  la  Bourgogne,  11 £é  rendit dans  Ce ttè  Pi ovînee  où  il ne  ^ojèttpà 
 1 ^ C cfe‘ là  
 ‘ 1  ' ! $ ’; (   kU  °U i j p .   * n i   ,   >4J Ji / I ( >î   ^Æl  d ' i¥mÏ 
 Jes  Ies. lit  - f t i WmÉpr 
 re,  'qui  étoit dans  1n plaine  de Ma:rfànnay -la - d'Géè-igfès Dijon.  1  rois Pavillons  ou  C hàtels 
 Bauffei^îtiK, 
 ^wfmU|t  i  L e ‘ ',P d v î llo n 
 dé  Coucltey  fervo. y. de  re trai i e à  ceux  qui  avoient  Élit  arm’jr  aa  -Par.  On  peut voir Ob\  er 
 Duo ïtnt â®lfi 
 cour piénif te-à  Ch :lon>  oi i lf s Ducs de Sàvoye ,   de Bou: bon  &  d’Orléans V111 e> i 
 &   où  il  y  eut  aulîi  un  pas  d’armes.  Le  Duc  y  fit  plufieurs  établiflèmens  qui marquoient  fà  
 s fcu jnj.iiii^ rufak^gji 
 d 'i f ÿ   -^iViibt+jÿÆSŸA' t-U'déiit 
 1’Aflêmblée de Rb-ei-tns en 14^ 5, &  cita plufieurs  au ares in&aétions au  traité  d’Arras. La  ina®ye  
 alloit  fe rallumer, mais la  Düchellè  Ifabeile  voulant  maintenir  la  paix  qui  étoit  fon  ouvrage,  
 fut rapprocher  les  efprits; le  Duc' eut  fatisfeéHon,  &  fe retira  d ms  fes  États  [n].  Il  exerça 
 dirent  MM. deîsamfl^ 
 ^‘M à r tok  ( 
 pas  oublié la  dignité  faféfnihientecfde^laiMaifon de France  
 .dontilat^MÊi^ç^lQrfq^ds' fe  rencontrèrent,4He iDu^n«  
 ^ p |^ d I ^ ^ M l^.dKeval pour,Q^^^^Empe^tirJ(^ ^ ^ '   
 qui  n’avoit  pas  mis  pied  à  terre ;  mais  il  fe  contenta  de  
 .ld^faire^une  i^di^atioI|fîir,  felle 
 S ç^o it 'Prince  auvSan ^ Poval&.'de'r:Franee  iki 
 Roi  des Romains 
 îüppe-- p~èff0^ ^ or ^m a ^ n c h é s   à hauts  fieuro^^^ ^ m   
 ^femtés  d’ancienne'lérè^loj^^felu'geurs  au^es b e l\e s ^ ^   
 i^W^Éés.  Cette  grandeCpuiflaace-^iitenue  'd e ,f ê^ B s^ S   
 ’ q^ B i l p# ? pn^ ^ l   engagea  l^ fe r^ tat.c • 
 "^ féahrp:.î^#édig^  
 tement  après  les^Rois,  comme  .ctan't  le  premier  Ëmkde  
 la  C4réric/iV^Lw.>Princ,es  etrari^^^^dqimpiént  leititre 
 G o u v e r n em e n t   d e   B ou rg o gne. 
 Éb^fufiks^z. càùfd ’d ^ ï^ 
 C,OEnologie ',  'i;ÿ  j 
 [2]  Malgré le  mauvais  fuccès  des  anciennes  Croifadés *  
 duaquin^ën^fièclej’.  
 Philippe-Ie-Bon ayant  appris  du  Pape  Nicolas  V.  la prife 
 de  Gonftantinople  par  les  Turcs “en 
 fèrVi  'daps?Æiin Tpl^^^^Meftin ,  
 de  marcher  contre  Mahomet  II.  Ce  feftin  mérite  detre 
 lu dans  Olivier  de  la Marche.  On  y   voit les  fervices  def* 
 i   d ii. 
 ifcIuèha^f^^tW 
 ^^^des  rëprefeh^Übns^grptefqu^ jW  èxcitoient  à la jôle*