
 
		*>2  D  E  S  C R  1,P  T  I  WM 
 ■ d'Auxerre, fenùt en état de-venger.  par  les  armes la mort  de  fon père  ,  &   de recouvrer  fort  
 patrimoine.  Le  Duc  lui  opj lolà'-fGn-filis aîné,  qui  brûla  en  ic q  7   la  ville  de  S 1 nt-Brix.  le s   
 habitans  réfugiés  dans  l’Eglife  avec-l’euis  femmes  &  lëWcs  enfâns, y  périront  par  les flammes.  
 L’?t^^tA&cetfebarba4è  p e x ^ ^ S ^ ü n e lI r iîiè e   ftijltrtéKJîKypfte  année 
 pa  ksAruX^rip;s.  1 ,.*fbui?K'cibSrtyjogâp^r^ rilelpu'itJ à des  c\Ccs't.fK.orci.J lusZafifii pôr in  in   
 aflàflkiant de  là  propre- main 3  Dalmace  de  Semur  fon  beau-père.  PrelTé  par  .fes.renkors,  il  
 ,cri^ fépaicr fon’ crtmwcn  tundam k  Prieuré de,Ndti;eVDanj.e de'Semup;„n-jSraffi^&iBilcliblfii  
 fa  fépulture  [ 1 ] . 
 Henri J, Roi dot ian.ej   conpoifibaq^op lfi||8iit inquiet & ambitieux jile fondur., Robert?,  
 iri^ri^^f^çdiéi&^eursllbsi^pgrand^réibt-,' pèurriuiHcorifiêr kïrégcncçÆ fos-Etats *& la  
 Me.de Ion h l s ,p  qui  luiJiijj} jendr  .dèpi 1  c  nuons"armantjd^muurar^jnolfia,-flurui  l’un  
 $1 l’autr'e'à Béàuc|aiièlSonfte;®iPIaacu'es?Jivquies^a«aeSuitfa-dignemeht.- l^ejHuc ’RjgJ^&rtSfîÉÿde 
 un. long 
 . règn’é S e  î qgarante-oiriq' ans,,J j f  rn°u»üt'àj Fleurfey-fur-G-Uche- enf-ilçjS'j.^'d’un açeident  tragique  
 &  honteux que l’Hiftoue 
 '  H   V - G t é & Æ ^ ,  W 
 A près  la mort  de|Rpber,t I , fes?deux  fils  cadets .dil^tèfe&y^9^\lEÎié.'dVtal^ffiiuKp!lS de  
 Henri  leur aîrie , :alçbab]a- les  Seigneurs  &   les  Officiers  du Duché ,  St  Sa- fit  ieconnoître  au  
 préjudice de fes  oncles. Tl; commença.ïbn-règne par jurer  à Saint-Bénigne,, entre  les mains  de  
 l’Evêqué de Langres ; .koenfèrvation  le  privilèges  de  la Province ; &  il tint fon  fermé 1t. Il 
 voit  ehc:ojre  fur ' le  portail  de  cette  Eglife,  des  
 ' bas-reliefs  qui répréfentent  eet  événement.  M. le  Marquis  
 ,  de Thyard, auquel on,doitune*éxce]!len''te hilloire de Semur  
 encore^ manuferite,  a prouvé  par ces' basTrcliefs  que  pec-  
 fonne  n avoit  pu ’expliquei ,  que  c eft à  Semur-en-Auxoïs ,  
 que  cette  fondation  avoir  été  faite,  quoique  Dalmace  fût  
 .’Seigneur/ d^p,e^^éH^Brj6^p6i5i;  
 l’équivoque  des  Auteurs. 
 •  S.  Hugues ' dei. .SenfutV-filà  de. Dalmace.,  fe  retira  dans  
 lin  Monaftèro/ap^ÿl^p^rtre  de'  .fon  père,  &  dévint'  
 ^!/^Dfe^d^^ ^ ^ I if^dimnguarpaftfa.faèhëfe- & fes. vertus,  
 Sc  il/fonda  le  MonaftèredeTlÆarcignv^fur-L'oireSpotfra^ P a 
 *[2]  Ce Prince  avo'it  eu  d’Alix»ou  Elie,'fille  de  Dal-  
 mace  Seigneur1'-dé  .Semur  e a^^H o ^ oi^*,'  quatre  fils~  
 Hugues' &  Henri ^ "m'or'ts  avant leur  père;  Robert &  Simon  
 qui* lui  fur vécurent.  Henri'  qui ^continua' larligne «Ducale,  
 avait’ 4poiifé  .S ip ^ ^  fillè.-de  Renaud: Comte' de  Bourgogne  
 ,  dqnt/Ü^eut pIuCeurs. enfans, HupjzÉs, & J? taxes,  
 fuccelïi veinent  Ducs  de 1  Bourgogne.  Robert  Evêque  de  
 Xafigres,  inor'tMpinèàMôleûne oàd’on^y^Bf^^tomB^^  
 & Henri tué au fiège d’Aftorga en  1112.  Ce  dernier  devint  
 '(fétefn.[Djuchéûie  to.  I , p .   a y ^G ^ tg ^ d p ^ o r tu g a lp a r   
 fon  mariage- avec .la  fille  du  Roi  de  Caftille, & chef de la  
 jdâifon  régnante  en  Portugal  fon fils aîné  Dîi Alphônfe-  
 ïTenriquès ^   ayant' été  : jpro.çlïmé  Roi  après  ia  bataille- 
 'd’Ourique,  où  il défit cinq Rois Maures eti'i 1351. Ce  fenti-  
 mehtf^poercombattu  par un Auteur  Franc-Comtois, qui  
 prétend  que Henri-,  fouche  des’^Roisyoe, Portugaj^efoit  
 de  la^'Maifon^des  Comtes'de Bourgogne ,& n ^ ^ ^ ' celle  
 dés  Ducs < ( V.  Mercure de  France,  Avr\l‘t ifâZ^dâtpième 
 Il  y   eut. plufie'urs" établilfemens  pieux  en  Bourgogne  
 'fous 'le/Ddq‘Robert.  On  a  déjà  parlé  de la  fondation des j  
 ^ ^ a ii^ 'â ?|-Marcignyrfur-Loire, parcSf Hugues^dj^Sëmur ,  
 beau-frère  du. Duc.  S. Robert de Molefme  jetta les  fonde-  
 mens M&l’Abbaye-de' Molefme en  1073". .An'féric 'de Mont-  
 réal  Sénéchal  de,Bourgo'gne,^fonjda le .Chapitre  de  Montréal  
 ëhV'rJ.©7-©.- -Sous  k  -même.règne  parut'avec  éclat  un  
 -célèbre  Bourguignon,  N.  Humbert-Cardinal  de  Blanche-  
 jSèlve,  le  premier  François  bipn;connu  qui  ait  été •'élWv^  
 au  Cardinalat.  Ï 1  fut  che^ de Ja  députation  à^Confianti-,,  
 Jnoplè;  en  joy^i.  li-Empereur  Gonûantin-Mo.n:oma.qiüè'  le:  
 .co'inblà^. de^préfens,  &  il  en  rapporta  entr3auttes la  belle  
 Agathe  fculptée qpi  eft  au'cabinet OTfÿiô^»>içi5u^d*ài(cir^  
 y   voir  un  S.  Jean  l’Evangélifte  enlevé- par  un  aigle  ’&  
 couionné  par  un; Ange.  Mais  on a  reconnu-que. c’èit une-c  
 apothéofei^^Wrai^^bfeblément  celle  de’ Germanicus.* On  
 peut  la  voit-  gravée,  dans/ le  premier  vol.  des  Mém.. de  
 l’Acad.  desilhfcr.  Le  Cardinal-Humbert a  laifle. plulîeùrsri-  
 o’uvrages -5  ‘dèiit^n verra,  le  détail dans la France 'Littéraire* 
 .gouverna 
 n   E 1  L  A  F  R-  À  N  C  E,.  2 3 , 
 goiavema . enibBet.^. avec1 tant : deÆgefiè -& .rie riouceur,  qu’il  fie oublier-  les  Vlolêndes  de  fort  
 aïeul.-Erapgé  des malheurs-arrivés  par  l’abus rieri’auEdrké'fous le  règne précédent,   il  voulut  
 les  .prévenir  ngf f ftovn.puis-  Il convoqua à Bèze  les  Barons de  fes Etats en  1?C7S ,  &  dilpenla.  
 par une  loi. fojfc®®ëjiè^^^;.d’èntre  fos-hauts Barohs-de.l’oKéiflrioewiqui  lui étoit due -  âu cas 
 des  Etats &   à  la  liberté  des  Peuples,  oü  qu il  
 rnanquâ/t  auxrufogès.cbjMHmàs.'  Il  fe foümit -rnêmè-à lelir-to'rféélion par  la 4V®fede®!ariffl^|&  
 l^àutç^tm'à^m^qttérilajNïwl’® ^&   pÔTOmaintenirriordré4 
 pûbteéeia tant.etc  t  c i   c  t  fi s  là ,   (  t  t S  Juli  1 de Bal  ui  ,   )  toutes  les voies  ouvertes  
 fepour obvier. &  étouffer làtyrànniè.,'&defir  de retenir les Brin ces  én k l& ^ ro î r^ ^ t ilâ r to ê '  
 » &   forment,  foi  A'.piùdl o .nmieili-P; 'L’Ili tl<&i ^.îuxuori s ‘ V ittr as -qu  ls'hî^}e"'l«ri  fix, RafonS?  
 auxquels  on  attribue  une  autorité  parût 
 aujourd’hui, plias .pïppïé: fctroùbfer.®ne Brovincéioii un État qù’à ie  contenir, il n’y en a  cepen-.'  
 dant.point.qui nous préfentent ito?©Ou,vernement'&une  fuke'de  règnes'plus  tranquilles,- qtte  
 Ja^^^tf§agtj^ft^^®^»^^p(fotis  ]a."pretpièse-wace  de-fijs- 
 Hÿgîilsrii |omA^^Ç|ÿ^ieqp^^ïa  paix dans  fô^Efats; il  n?  i jii1 
 ■ É^Sgriè  .àu  fecofiri- dé-D.. Sàhche  Roi.d’Arragont,  dont  le. père,  yenoit  d'être  détrôné  .&   
 écorché v if par les  Sarrafins. L e  D u c  aGGOtftpagné de là. principale Noblèllè battit: les Infidèles,  
 ot wcqc0ri?rt&rttï<ie'yioitrifparîl6S^^^®*qttttb:1Sjétï>ttî*ftit dft  
 ^feptariort.paj^Zi'  ,A>ant  pcidu  i  lu>u.tuiu  }.< 1  W  <L  H  k in e ,jd ^ r î t   il'  
 n’avoit  .point :d’énfans ;  dégoûté du monde.,  &. touché  d’ailleürs  de  l’exemple  die Gui Comte  
 de Mâcçn  [ i ] ,  il  fe  retira  a.Ci'mii  en  iripSi,   fous  ia  conduite  de  S.  Hugues  ifen.' grand-,  
 encl^ûidEmel^SîÛjrti'si.iYoïi  r^ntisifoBî^^^Sà!:‘fotM6Bip»*'.i!‘- 
 m m   d   l   s * r £ 
 Eudes  T fornommé  Bord', , occupa le  trôniê qrièlà.ïëtràite  de  fon frère, lrifibit. vacant ,  8c  
 rie  fut pas' moins  libéral envers les Mouaftères. Il- donna -aux  Religieux  de  MoJefine  là  terre  
 de Marcenay  &   la  forêt  de  Cîteaux.,  où  5>.  Robert  Abbé  de  Molefme  ,  bâtit  ^ ^ l^ n r e   
 MA®èiè'qtt»a*prls:WniS^^fetteisifor^^fcqa^M d6vetui  l''*iLicl! def cc?ÿ€lrÿt  l'iliirira  
 dont  le Duc Eudes, eft  régàudie  comme  le  fondateur.  La  vie  du  Duc offre  peu  de.,détails  à 
 l’Hiftoire. Ges Princes uniquement  occupés 
 . ;  [i]!pGui;i  fils  d’Othe-Guillaume  Comte  de  Mâcon, fe  
 retira’ à  Cluni  avec  fon  fécond  f i l s &   trente^heyaliers.  
 ; en-„ 1,078.  Leurs  femmes/ furent-^ en  même  tëms !  prendre,  
 le voile à Marcigny- les-Nonains. Les fujets  du'J2Up®gjg$yesig  
 -q,uf fuivit  cet  exemple,  le  regrettèrent  beaucoup ,' qu^ip  
 'qu’il  ne  les  eût  gouverné  que  trois  ans :  ils  fe  plaignirent  
 fi  hautement  de  fa  retraite,  que  le  Pape  Grégoire  VH  
 en  firdevvifs  repioches  à  1 A bbé  d^Cluni  :  « JFous  avez  
 ( lui  écrit  ce  Pape )  enlevé  le  Duc  de  Bourgogne,  &  
 »  par-là  vous  ôtez  à  cent  mille  Clirétiens  leur  unique  
 »  proteéteur.  Si  vous ne vouliez pas  exécuter mes  ordres 
 JBÊGoéÆRN'Al,r£NT  DÈli^BfiURGOG‘N‘S-i. 
 -^ le iKSnQpira^TOu ie s 
 ^2; ^i'ri^oqÿi]é\déferidoiënt ^àp^^m^ëüme^^oüS^dd êtta  
 »  fenfible,  &  céder  aux  gémiflemens  des  pauvres,  aux 
 »  lancés' d,4s  veuves &  aux  cris  des  orphelins *».  ,On n’a  
 peut-être 1 jamais -fvu  ùn* éloge  plus pathétique d’un  Sduve?  
 •iàin  'dan'S‘'@ ^ ^ ’ehe  d’un  Pape  éc-l'airé.  Hugues  mo,ur;ut--  
 dans  f^ r^ l^ ^ S ^ on^^^w'facerdOdo jL'abrèV âv^iirpra-  
 îriqué; pendant, vingt-cinq  ans tous les  exe^dêeS£o#d^î'tre i  
 ^ ^ b tç'4^d^g^nds  exemples^de- piûerxc&^&fyjaç  réfigna-  
 tàon’  dMs^^^pItfor^d'e;!^ vue y, dgn^ il  fut-  ^ifiigé  les."  
 derùière^.-.ahr^ès^^6h yfci’%.  -, 
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