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forent fes guitîës.) & fécondèrent fesjfAenfes1 intentions J~nÿ€l|^^®Ifja.à6nnê:'dès'toMqü'ei'‘
de fa piété diJ^viv.aïjr de fougère, paella fondation dù‘ Monaftère S'A-gaûmÿ fi connlfyh purs
foüs, ie np n tfvA,1'AI lurux. ui \ lai , qp 1 . \o i lu i icr^m"UCSïCftmk, éc cllgl ivôit éuLll
quatre vcéntï'ïfe@s'iix pour lapfaimodre perpétueüè, (Laus pri ipk r RlonJfc
t4 k ‘^Cf.ÔLJtlt ntèqui ait, reçu cèttepratiquqs înflituéeifitii ©rgitSar' S.'Alexandre, fondateur 3
dco ÀcéiÉeics, nv i r i r jqo II n».y iri i p qtiî^ft^raCbà^unjifoh jWfîï,'encore.plongés
(Jans les|ôfeuisa^e'4’Ananifrhe3tf@ ifoient oppafésfà'-ces marques de ûSdn diuté 'd?naun‘itûhe%
J?»nce, ni qu4^rÇ^g^i'e^ ';P ?^ fâ ‘^ Iï l^ ^ ei.®^JSron ’^1^ re>n® l^kupÆllÿlSoi^onc
.que^jcfpr^L ^oîe’-ini.i, fïsULilt a i ibonheiii de-, hoAunca^rcgi at "«dors tpairni fît,
tOv-Llivunenr plus jquë" les1 intriguas & les'vexations, llonrîks partis Ç.‘d.folôienft|
reo proq i*mciil'jj5?Ut -<J foiu-^Ip Ifçpvcrî les f mus «k la hame & de H1 \engtancé,’que
Icj-yéSpirable .riràét.r.'dc -1* »pieu ,6iyifnondl foulant lfento'-tfes'fu]'«’j'iSSl’F^liie, fins -quik
1 OiitàtUiN u pu m eiix^ks tr tts odieiîv’& f milans qui ont depui ceshonori îtotrë 1 iftoina^1’
Il étoit refté peu d’autonté aux Empereurs dOrien d ns l p ies dOcud nt, m î lidee
3&fow.âiu i^tiiKÿu^indeui^JsiJ^klliôit’cnÇôie^àîjeltjii’iimbrt tk puiiTïnce tlux ksïpÆpl'eSîi
ayoient?^^^^&Eànpire Sigifn ond,éeruir . lihupc^Curt A.nAi ifd'-pour L 1 ure
ctmuiUKt dan le Piituaac , -.quoiqu'il ne lè^îe^aiddtJpa$0j.pnune fin Souverain, niaisî
’con n e îuvRrt'feft ur 11 t r n w lh ^ ih n t^ i^ ^ d ^ m i^ fo j ia y tn pere a\oit donne, &. y
■ iilfluû,des .irrit |f.s,8< oneuiabli v . ux inieîîrsiqui'leniiént de] i^lf^pe^^epiuS^^pK imere’
y ulm.-UomcK^!^loi *,
diintik nombre(in! trbeaueoup,.u^iiutit^tiIn/ h stRôuminLi.on Jp j M l i ^ u l f i î î w a
Cede lei^arpeks qui pou\ oient influer fur la Rebgiun Citliolque qujl^s „non de^etalkr.
[ i] ' SigËkëhi? âûfsit bïen-fâit a e n yreftêr-là^dit
Hiftorien , fans» donner tro,p de .crédit ^aux gens d’Eglife.
d’un Royaume èjft toujours mal confié
aux foins de gens , qui^doivenftfîrè, ènSeremem: occupés*?
des - devoirs de lavReligipn. II. eft très^difEcile d’y alToGÎe'r, ■
la politique fouvent équivoque , mais très-néceffaire pourv
éviter les pièges de l’ufurpation du pouvoir ; cette poli-Sk
tique néeeflaire ne va point 'avec la pieufe tranquillité de
la vie Religieufé, qui d’ailleurs amortit’ l’eflor que les
héros doivent|prendre pour arriver à la. gfd.ire neft
pas compatible avec la finelfe & les détours que l’on
rencontre trop fouvent parmi lès épines d’un gouyerne-
ment orageux.
ij^jj Après le préârfîbül'e .de fa lettre,■ Sigifmond s'explique
ainlî : « Quoique de, relpeéfc p(our votre perfonne
o^fbit héréditaire dans^ n'otre m'aifon, & qu eh'toute 6e-
„ cafîon nous vous , ayo'ns donné des marques de notre
» attachement, nous favons encore qu’en particulier nous
» vous fommes redevables. Je me fens très-flatté que ma
m' nation vous ; rende les • hommages' qùi^fqnf dûs à Votre
3> dignités, .& je m’eftime plus heureux de vous obéir
» que de "|eur commander. Mes ancêtres ont toujours-*-
v eu le coeur Romain ; les gbmploiS' dont les Empereurs
» Jes- ont honoré ont fait leur gloire ; 6c'quand ma famille
» a été élevée au ,cpmmaudeuientii;-.ce .qjleïjpèè*ancêtres*»'
î> „ onfeÆ^ TOW’fbl^bonôrablê ’ eft d'avoir été Officiers.
rapQe^gEmpir^wl^MSmyp^^ ^ ^ ir'' p^là^ que®ia'^poli-^
tique a eu plus de part que la force 3 àd’établifTement des
Barbares dans .lës:. iG^aulesfi .-qu e ces Rois - ét-oient -mufôtî
affociés à l’Empire , que dominateurs des t Gaulois-Romains,
& -qu’ils n’étoient véritablement puiffans .que par
les diplômes des Empereurs. Cette ©bfer-vat-ioni explique
bien dés problèmes:, lkiftoriques. •
[3] L ’efdavage faifoit' des progrès conhdérabl'es, '& '
^|aeér6r^^^^dp^p!S?rèeliii;où tomboient les citoyens,
^pi^^^^iëntïerfs;;îdé ueux à qui ils ne pouvoient payeE
leurs dettes, & par les guerres continue]les queffe’^raifôie^
» les •différeos Princes. |Le vaincu étoitl’efclave dû vainqueur,
& l’efclave faifoit enfuite partie de la nation de fon m#ËÉé^
& en étoit encore après avoir été affranchi, On peut juger
par-là, de là révolution perpétuelle qui fe faifoit parmi des
peuples dont la condition changeoit fi fouvent. Ils per-
.idbiêht toute confraternité avec la nation dont ils fortoient,
v&l'^f^biênt jü g^1 par lés loix .'dû ^abr.oH a- qui ils appar-
tenoient. Les mêmes coutumes fe trouvent encore ' établies
chez les Sauvages de l’Amérique-,'qiui ^ dans |feurs incur-
iËoris enlèvent fouvent un peûple entier leur ennemi>,J
^dqnt Vils „recrutent lëu>r nation en l’ineorporan't 'avetf
‘ eux ; enforte quïls ne reçonnoiflent plus leur ôrîgmè'.vl^;
i l
r D È L A P R A N t È. , . 6 5'
Il it ci nvoqiiei en ^17 le fameux Concile d^Épaone £1] , pour réformer les abus ijiil-s’étoienÉ
gfiffés dans, le Clergé fous les Ariens. La fouferiprion des Evèqiie^ qui y afffiêréntj ■
connoître avec- aiTez de .préeUion, l’étendue du premier Royaume de Bourgogne. Le Roi
s’occupa en&ice. des moranoies ; il ordonna l’iifage. de celles qui dévoient avoir’ 'cours danftf)
6ïlfl «A? 'p i« é , f b d ^ & e s - *
■ ^ÉÈÈ
T^gs,irègf^^jifk[ueî de 1 bi^iroondj» pflbs |*u!fîx q 1 :^ * e f k l j J ^ tïiUy r,qftclî4»s I iiiléliaf*«
iiqiiÀ‘»"?5kfi 1 ]<'pf i^Æüciickrj'ii'i. loil f* »VciÆlki'-’iii i*pCwl'iwSirerii-C?Iiimffî]été'conduiC
"plù K s y i t d e f l o u i ^ S E S ^ ^ O ^ ”^ v ' t ' k isq ilu situ k s voyoïenü avec^êii^},
iMlîèremen lj1ijL»’fli\ïi )nfLiK*yjRç^feo!;JtÿiS'i.. - \ li
lité l ’engagea;, bâta la- révolutioni SigifkioBd -avok- perdu là. première- femme Aiualberge i
que. d’autres npimeiït; Oflrogothe , parce ;<fjàïë'l|e étoit fille de; Tbéodoric. Roi des Oflro-*
go.biiirddf' bt’ ;‘*'éé’ il ».f^ s v if ’.rjUÎmiÆls des'dii^
brillantes, & :qui feifoit le fèul efpoir des Bourguignons. Le Roi, amoureux d’une desiSui-»
ÿantes de fà première fem le , l’épouf 1 par délic'àteJTe de confciei__ & par le Corartlfd^i .
I tR k 'iU h q u ^ s qfil"If,yoi^Lil\ufi.nt Confl. lu O, 1**1011 kP^OL*fi,iiijiLi(i 1J k Uoim
à un rang où eke n’eût ofe' prétendre, étoit vaine & vindicative. Sigéric malgré lUgf.CHe''
fejwn'efîe^&ÆtÏHaqt oeffjef,; dei6|ïïî|&^!). lui
reprocha quelle n’étoit pas digne de les porter» (V . Fréd 7 r __) Confiance outrée diilimula
■ & jura feerètementlapertede fon beau-fil. Elle perfuade à fon mari que Sigéric, non content’
du Royaume d’Italie qu’il;:àttendoit 'de Théodoric fôn ayeul, portoit les . vues ' uni uieiifès;
jiifipl à «.ija ’r 'i . 'V c Oil' ' ^ 3®îS^op..i' f . r^; qi, îl^ j î î T m i r 1^k* qui .f's."
infînuations étoient la caufe de la froideur que les Grands foifoient paraître poux fori fervice.
L e Roi' crédule -, fit étr mgler en y 1 1 fon fils unique .. ;é. de • quinze ans , l’efpoir du trône
& les délices du pe ut le
Quand J'ofpnt d fôrtijjuiiui. diljijx, ‘k tn lli ur ùijSigii npRd fi in r 1 fm csrlês fi if rs
d’un criminel que la vengeance du ciel pourfùit. El fl jette fer le corps de fon f ls , l’embraffe
en pou® « de plainte , des fànglots & des. cris; il faut le féparer par force de cet objet
[1] Ce Çbncile fut convoqué fui. les ordres de Sigif-
mond par S. A v i t , qui y préfîda. Ill'futi fqjufcrit par vingt-
cinq E'VêqSfes ide^B o'u r gO g n ê. La, réformation des Ecelë-
fiaftiques principal objel 'Àdq.,cette affemblée. Ce
Conéii'ékeft hn’gn'lier par fon vingt-deuxième, canon', où il
• eft défendu aux Eccléfiaftiques de voir leurs femmes
l’après-dîner & le foir. s
On .eft’-fort émbarralfé fur le lieu où fe tint le Conciie.
B . Plancher le place à Yenne, petite ville; du diôcéfe .de’
Èélley., au-pied éu».fMG'nt - Buçhat appellee- autre' ■ foiSr.
Mippona , doù a piî venir le aom Â’Épaone. Choi ier,
(hiftoire du Baupldué), le met avec affez de vraifemblance
à Ponas ,t à qjiatre lieues dé Vienne : d’autres croient qu’il
_:a été convoqué'||jSv _ Maurici^^^Valaispa^vlife n tAgau-,
m r t f f poui£pû0^ A .E nG n M. Bidier, D^oyet^de l ’Eglife
W m & . v i y r R A J tV L - ' . j V i- B o u r g o g n e ,
de Vienne’«1 lej'place ,àpÉncm|wi!Mans|.,'léèGonifté d’Albon,
au diocèfe de Vienne, à fix lieues de cette ville. Le nom
des Sièges des Evêques qui l’ont fouferit, fert à faire«
connoître les limites du premier Royaume de Bourgog^S
noms^félqr^^^^^^Tês4- fignatures : V ienne^
oe y 4TO /C^iàlqn jv^Valence, SyfEeroiS? Gtéhbbl^i JBefançôsP
Laiîgres', .Autun, M^rtwnv^ ^ ^ clodurum don^'fe,.;Sië‘ge,
à été transféré è ’Sion} Embrun, Moûhêr-enrX^éhtaifé,
Genève , Vindifch dont le Siège a-.été transféré. a'GonlS
f lU li; 'Bléj GarpentraS 3 Gap, Orange, S.“ Paul-trois.^
Châteaux, -Cavaïllon, Viviers, A p t , Moyonu^u'-Mevers
( Noyiodunum) -, & .Avignon. Il y faut joindrejles* villes
qui «oïeWiçnçkyées au milieu dg c eftèk fâ^«4ddn,fe,Ies
Evêques étoient '.afeTents, tels qu’A v e n c h é s .Augft .près,
Bâle, Belley, ’.Mâ,con-j &c» .