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|i è s de Mâicïgn^ïesiNoriàî#., il en t« en .Bourgogne 'où il-trouva toutes les fubfiRancés
•eialeyfe parles foins de Philippe , q u i avök feit retirer les .payflms &. les.. beKiaux: dans les
VtUes-murées-; il avoit d o n n é j|S le -d’ôter.jufqu’aux fers, des moulins. afin d’afemer l’ennemi.
L’Auxois- fe reflTentk de cét oragè- f u i' vint .fondre ö les environs | Au\drj.ej Mais il fut
bientôt' dillipé par le brave Du Guefclk l’appuide k-Vrancc: des .bords de là Garonne il \ ola
fui ceux de la Loire, & força le Prince Ànglois à regagner Bordeaux,.où il:,rentra fins gloire.,
' fans butin , & prefquc fans foldats.
.. On coin tiençoit à peineà refpirer lorfque le pal läge des GrandesrCompagnies. jetta Marine
dans la p r i n c e , où plulieurs troupes de cês .brigands i[ x ] fe. caMoimÊuen.t pour r vager le
p ayS,:LeDijonnois & le Chafcnnois en fouffrirent beaucoup: & on eut mille peines .à sen
délivrer. Le Connérabli Du Gncfclin toucl c des malheurs de la patrie, réfolut d’en purger
le Royaume II vint liés trouver à Chagny , & dit à-leurs. Chefs : «.Nous ' avox^.rfez feit
W pour d mner nos-âmes-; Vous pouvez même vous vanter d’en, a voir fait plus..: que. m oi;
» faifons honneur .à Dieu, & le Diable 1; iffons». Après ce. début,.il leur offrit 2.00000 liv.
d t la part dé Charles V , les créfors du Roi de Gaffiille, .& des .contributions fur les. terres: du
Pape dan' le Contrât. Gagnés par ces puiflàns motifs, ils le fiiiviront jiîfqu’en Efpague.contre
p ierrc [ .Cruel ifh ils détrônèrent, & ils m ren e 1 fa place Henri de 1 r uiftama e fon frère
& fon rival. Après 1. retraite-d Grandes - Compagnies, la Bourgogne & les Provinces
vOilines furent eneère plus expôfées Lespayfans battus, -volés-, couru comme des bêtes
fiuives , s’attroupèrent à leur tour- pour écrafer la Nobleffe. Cette fédieon fut apj Uee la
Jaquerie. Ils commirent dès excè s inouïs : lé Due les pourfuivit, & chaffa.le re fe de c e s ,
pillards en Alface où ils furent exterminés par l’Empereur Charles IV.
Philippe- le -H a rd i délivré de tous eés embarras , -fcj*end).t, ? Gand avec une-fuite
hornbreufe de- Gentils-hommes. I l y épou&‘ en 13 dp Mt gùerite de Fl ndres [ a ] , qui lui
apporta le; C om té s de Bourgogne, d’Artoi , de Flandres, de-Rhétel & de Ncvers.-Sa maifon
Pairs au-deffus dé fes aînés au facre dé'Charles yTj/oirf.
pour avoir -parlé avec hardieffe au Roi’ d’Angleterre & au
Roi Jean qu'il-avoit
voulut accompagner ( Addit.). ' '
, [1] "Ç’étoient .dés troupes, de gens fans aveu quon avoit
formées en . régimens pour fervir contre les Anglois,, &
qui 'continuèrent à fe tenu fouslle diapeau pour vivie à
diferétion dans les Provinces,, fous prétexte qu’ils n’avoient
point. de "fê&es^n>ne fe rappelle qu’avec horreur les
. dégâts affieux que^éesj'troupes de bandits, connus fous les
noms effrayans d"écorcheurs, f de retohdeurs 3 de ràutiers\
Tard-Venus1 Malandrins, &c. commirent .en France, &
Ifur-tout en Bourgogne. Les Tards-Venus, 'dontf.un dés.
chefs' portoit ces m'ots écrits'.'fuï fa^bannière, l’ami etc
Dieu , J’ennemi des hommes 3 défirent a BrJgnâis ’en Lyon- .
nois les troupes du Roi conônandée's par Jean de'Bourbon
'Comte de là M?rche , furiiô.mmé la Fleur'dé&ïQfà-
valters. Une partie,, dit Mézeraÿ , s’acharna fur le Mâcon-
nois , & ne s'en détacha que iorfqudl'e fut entièrement'gorgée
comme une fang-fue. L’autre's’étoit cantonnée à ViMaines-
lès-Prévôtés près Semur, J 1 fallût un liège' de trois' mois
8c beaucoupv^d’argent pour les déloger de ce fort d’où ils
rançonnoient tout lAuxois. Une troifièm'e bande s’étoit,
fortifiée à la Vefvreprès Autun ; une autre établie à Pefime-
- fur-Sône, manqua d’enlever le Due qui réfidoit à Rouvre.
Ce Prince pour les. exterminer lesiéçns '-par les autrësrj.,èu '
avoit gagné une partie. On. voit eh effet qu’un des chefs
nommé Bertrand Duguaflfvïnt à Pdigny toucher .du Tré-
foirïer du Duc• 1460. écus pour les gages dûs à lui'.Si à
fes B rigands : ce nom qiui étoit emprunté de celui de:iejiçs..
fafm'es eft devenu dès> lors infâme , & s’eft depuis .donné
■ à- ceux qui les ont imité dans leurs rapines.( lùjb..,de 'Poligny, «
■ ' 't^rEHfe étoit •’fflle de Louis Comte de Flandres, qui
vouloit l’unir. \â- l’Anglois'. Mais Marguerite dè France1,
mère de Louis, le détourna de cette alliance en lui difant-: ■
■ ec Si tu refufes dè faire les’noces que-ton Roi & moi délire
,1'éns je te jure ( tirant >fa mammëlic dextre ) que je la
,5^ .ttanclierar en • ta préfénee pau>r un opptobre .éternel, fue
» P- Ges proies lui 'touché
2‘eîït le 'coeur, & il donna fa fille" au Duc de Bourgogne.
D E Z 'A\\E A 4 ' 1 i f
fe trouva par ce i iage élevée un tel.point de gr ndc.ui, ^.^le^le.tfifpüCa'iWT^ÿiSànçe anK;
Têtes couronnées. Charles V ayant déclaré la guerre aux Anglois infraéleurs du CTfjUté de
defeendu à Calais. Le Prince
KÆW%^ed^ftKbit'iÿipdBiÈlj^^y^^iÿ(8illi:|âlirBf8|î^i.ïamené leÀS&apüffî
de Crécy ôC de Poitiers en voulant les réparer. Mais le prudent Charles V connoiiîâne
lüjÉpammffijyiie fon fr^MîMtatdonna à unè.Vg|siÿtetd^fenCve,>j
& chargea des Capitaines expérimentés de veiller fur Le Duc trouva les
bien retranchés dans la vallée de Tournehem près Saint-Omer. Il fe porta fur lestiauteiil»
pour les contenir : il n ofà fe permettre que des efcarmouches , & paiïa la campagne à follicitef
Vainement la impatience
JçdiHfiîdaiif.mraJnS.l-'Wic'iJpl A i.-. I ip[ c lk 4/1 h \ ‘si ”, A J c4.' <•->"' ' , psutîfaiÿj&âjl^offlm
la vallée de Tournehem où il jugèrent qu’il
^ » fôfe tlvé malgré lurw^^^^^lji fejc d * 'ÿff' J}, fo-.v
Charles-le-Mauvais Roi de Navarre, fi digne de ce furnom , menaçoit la Bourgogne d’une
înV^®i)«m®DübVu(|*(oltjïd'®hsS^|êJ>'ù3àpïÏ5iftes^®'|‘^Sda^s}-fe,1tpyipeipal,es::-Élaces :ÿ 8ç
frayeurs par la moré dii Roi de Navarre iqw S - ife e En digne de fà vie [ i ] . Gomme. Philippe '
apkatf;Arr.fc|.i.-i.i. ! .-.par imk^>i.don'nanr.eitdBtéq«le'.»I:alayfetoajg|&^ é^phlffc|d'fts .'éroniars A fel dans
les principales Villes , & il obtint des Etats la Gabelle fiir le fel: pour, deux ans. Le peuple -
eut bien de la peme à fe plier a cette impoIÎHon nouvelle, dont le Duc employa le produit à.
fecourir la France Les èinglois ét tnt entrés e n Champagne , Philippe plein de zèle pour fon
Roi fa Nobleffe. Ce coup hardi en impofà
aux|ê3tn#Eds-, ils h’'o-fereiit. approcher
f s ïtüfiè ndü\ J k révolte excitée par^^OMcâs a t& f c s aÿmes du Due e ^ ^ ^ & t e . f e )combaï
des 'Confinesa trois lieues de Lille, -où les Flamans reçurent un échec, fut le prélude de fes ;
I g P E K g j f l g S ^ u f - i jL K ^ i t i x i iy,‘ a é ïf tft p é r i t a y « j
J t e il^ ^ lld t e f ï fÙ O TM ^ S S f tW ^ fe c i i i 3 ^ 4 t ' ë cF i e ' i Iia B*p,,JC h -y .- |ïi'-6 j\ 1
r&OTffîur.Me cette ccleb’f l d ! m ™ o n e i é à qtu'elv ailuto.t
-la- tranquille joùiffançë de ce riche pay S | Philippe de retour en Bourgogne, s’occupa à
i ■ [i] II' péritTà l’âge de cinquante-fix ans, exténué de
débauches , & brûle dans un drap Hmblbem{ek&-'de<- vie
dont il s’éioit ■ enveloppé pour fe réchauffer : ; il' étoit du
ifàng de Bourg<Jgn'é,|roC defôéndoit pair les ' femmes du Dug
wÈmÊt m
.[2] ? Il récompcnfa- L'géiïëreufement à Lille l'es Seigneurs
'Bourguignons qui s’étoient diftingués par leur bravoure à
la b^taill'èsde' Rofebeck. La 'ville de '’Dij^nfq,iii avoit fourni I
volontairement mille hommes, d’armes i au Fiince, en îeçut
plufieurs privilèges, comme de 'tenu des terres en fief,
■ de porter lès deux premiers reliefs :dë fes armes avec
l^tâs^jjkmoult rte farde ^peinte e^|fo^enfeigne, (. Vq^e-^
dans le fécond vol. des Mém. de V Acad, de Dijon f p. 44 ,
lü^eMj^iffèrfedpnfifië Mi«l’Abfi^B6ullemier, fur'Ies armoiries
^dë' la yilleO l|e%-D.ijdund||?;,po6M6ntw^
'numë^fin'gpfijs^d^fe^^jâfifei'Àp Rofébqek^Èe/idUc fit
enlevé^' *plus^ béfie^ <^M«eüt
'encore;vùe.VtR l | ’ fit^démonter & ^hargef: ayê ^ ^ M>.éhe
''St'-^Ss*' Meuif figures ’Flamandes-:-furi :d^shdBM^^:t qiU- Xsl
tranfpbrtèilratiàH!0^wLe«'Maife Jolfet^de 'Hâlïç la plaça
fut une< roff^/^àijdèté du,.beau?
vW ^oft.eficorf '^^feCM-connue foi»