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 'iràuêe. , tous  en- bas âge. Brunehaut  s’intrigue pour faire  tiopimer Sigefeert  âge-âe.^'ouze ans ,  
 fiicceffeur de fon père Thierry : mais les 'Bourguignons & les Aulirafiens, .craignant de'retomber  
 fous la dominatio i de cette Reii edefpoti jue, offrent la Couronne à Clotaire II qui entre en  
 Auftraûe. Brunehaut  retirée  à  ^ciriiis lui  envoie des Ambaffadeurs,'ppu^lfÿg|^l|^Princé'à. ;  
 è||feri lès . Royaumes'.de Thierry- a  fes. Sis.  Le Roi répond  qu’il  s’en, rapportera  iu  Jugement  
 des Seigneurs. yarnachàire  II Maire  de  Buurgpgne  gagné  par Clomire  y- Gonfeille  à  Bra-  
 nehaut de fè rendre en Bourgogne avec les fils de Fhierry. Elle fuit ce confeil perfide., affemble  
 une.àirméeff.enupiq le  jeune  Sigebert  contre  Clotaire  qui  l'riivmpl»  i'.Ii  '* 
 deux-armeesiettouyent en prifi'iic^daiu bpiiimer^.jf&kyoïïis Mijfcha'nfjigni.. Après. Ile lignai y  
 celle  de. Siggber-t  au lien d’aller à ltinnêmi*,  tourne le dos & reprend le chemin, de  la B o fe   
 gogr.e :, Varnaehaire fo faille de ïSigebcr-t, Corbe & Méroué.e, lës. .Jwfë. au  plus  cruel  ennemi  
 delétitimaifon, &  charge-J®. Connétable Herpon d’arrêter Brunehaut. .Gette-Roine  eft prife  à  
 Grville ,  bourg  entre Langres & Dijon,  ou félon  d’autres à Orbes fur le lac de  Genève  dg  
 amenée: à Renève idllâge -fur là Vinge  une  OH'iSlotaire avoit-iaffis fon camp. 
 Le Roi, après:.ayok;feit;eôiipêÈfes chetieux âM!ér0uée,'l’üti  des  fils  de  lîhi'erry  qu’il  àvoib  
 tenu  fondes icms>jilajg^i<»ij5êi^SigebeiP-d^C*dîîIs^LliSSj'^/''rec>^de  leur  bMàîeufey 1 j £< aLlt> d é   
 xigroebes ,/8i  i  ~  J  ^  fait mqjïrk dix Rois dont il rapporté les noms, & parmi Ipfquelsf  
 il  çoinpiend ceux  qu il  ueuoi : de faire égorger lui-même. I l f i   rjiul ’fon  iccufàteur  en forme y  
 •&qi$c|açmqek eQntigj^tieJSÎi;- tergbl^^nîétr de.mor&dent-ïetiééiueon^ecanmsnee’ SBvafefcbamp^.  
 On  tourmente cette !itéine pendant trois jours en 1e  -tnidl.ur  îs c»? des  f ers chauds; On la promène  
 dans tout le camp: ifor un .ehameau y  afin de l’èxpoferaux.in<es &  I  i  u  fôMacsl j   
 enfifts  yattaeketpÿSrleg eke.yèi^^&^le^fesgd® par, unégî«'<è*fiàik -queue* d5un.4c0uriîer. fou-  
 gueux qui,  parties bonds fféquen  Si- là F aûffë-r ipide,  lui-fei ifetès membres i l   cdrpÿ  
 en pièces  [ i ] .  D’autres  difênt quelle  f e   tirée  à  quatre chevaux..  Quels  Rois ! quels fièdest  
 Si qüejlésrhprréurs ! Ainlî périt,  ns  du genre dér'moifeîe: plus  affreux, à l’âge de quatre*  
 vingt' ans ; nheBeine ,  fille, épôufe,  mère  fcaïeulé de  tant de Rois  ,  qui pendant  cinquante  
 ansé-aŸôit * p j|;f||  aux-, deftinéès' de  la  France; tandis  que- Frédégonde û  rivale  ,-;Mefiaplü3  
 2 gp p p àb l^ .q ae lle *4tiQumBilpieiBpbantet&Baris. >Par cetoeïfiûlglaHtfet gataftre,phe ; leJBgÿauihe' d è   
 'Bourgogne!%.*,unitpour  la  féconde, -fors  àSaÇ®eifôonne .de .Era5 e»A:;''&*lgôtiVern,&, par  des  
 Mair-ês &  dës D tiç^ ^ ^ ^ ra rahj.'inb!rtm(.n4^ f|'ii£J/T[iiP?‘’*,urïRl MTurx-^tLi'Rb&rgS^ c  \-furanytù  
 d o n t omi^vuh¥llLisî^^ki%èès''dans?les>^.j>etiqliesj8iKantêsr ' 
 [i]  Les  reftes  de  fon  corps  livrés  aux flammes,  furent  
 tpanfpprtés ".dans  l’Abhaye  de  S." Martin^ d^utiin,  dont  
 elle.'  étoit  .fondatrice,  & r renfermé^l^ p |e~jTülyante  dans  
 un ‘tom'beaii  'de-  marbre  blanc  que  l’Eveque“ "CTlàu'de  de  la  
 Madeleine de  Ragny-£t  aùvrir  en-  1633.  Quelques, offe-,  
 n*eni^ijfes  cendres,  d& eha»bqài‘,&,u^®olette  dÆgeron  
 paalm  y   tro.ûva,  font  une  preuve  'non'"’ë^ûiyoqué;  de- là  
 Véuté. de  ce  monument.  Le  Cardmal  Rpllin,  Abbé  de 
 S.  Martin,  avoit  fait  élever  en  1462  un  arc  de  triomphe  
 ,au-delTus  de',  ce  ïom’beau,  avec  une  épitaphe  lïmple  8c  
 modefte : mais M.'Çortois  de Qiûnçeyj'aujourd’hui Evoque  
 ,de  Belley ,1 & ’ A tb é   commcndataire'de  la même  Abbaye  
 ,de ^Sï- Martin, j 'a' fait) fubEjtuer  à  tépithaplre  de Brunehaut.  
 une  magnifique^ infe^iption  lafine,, où  l’on  donne  les  plus  
 'grands ‘éloges  à  cètte  Reine  infortunée,   d’après  fes  apo-  
 io.gi^es modernes..  . 
 DhE  L  A  P  R  A r S   6  Èi> 7 S 
 H m n i H m n   é   p   o , q   .u  m m 
 la  Àu>  les, Duc^. Êén/frlmJpmf, 
 E  M-  ’É  E. 
 ce Monarque'plufieurs aéiioHs  indignes  d un  bon Prince ; nu is fon règnë&t tr; nquille. Aprèl^  
 avoir  éteint quelques troubles dans la BourgogneTrans-jurane, il accorde plufieurs  grâces aux  
 SijijîqiUp!  Jîj>ttüg4l«|vyi'tf,  (. uitiïmt'les Wm-y. d  -uaRov^iim1  »A pic mil -  ® q | i r  i r 11,' do  
 ne jamais feur-.ôter.céttctiigiMté :il fit cependant aflàffiner Godin  qui  en  jouifioit, & fot telle-j 
 SH*Kî(®ée^g?£ lisfiw^desiGxandsrqulbdeitprièrentird&SiA^^ftlWrltebArfdigS'f18  jW^ireS1 
 qu<-»lïs{  ü  1 r‘  çl îl I »1 ,tl  J*fi  lut ll,Cl .d “. eu  A  JO  l imt n   S^lb'TOflll'dii'i'.-llîlLs  ill 
 pey,ple^bpujh 
 ay0J£ jStfl|ï4,t^ÆajsSi-Mais le tutumu  ti^urtulfe,?^A'fi6|â&iânfer^§4til%i! 
 JêUO^derlsâJtfeji'.ternjt -dei-h besux côiisKéndeinens. L’amour des femmes & du luxe  jetta Dago-  
 bert dans  des dépenfos exceffives,  qui firent crier les peuples accablés d’impôts. Il mourut peu  
 -ï^®W'6&#H>..^ppi^é,datfeot&.fi3t aijs,. Shm .¥ i  C a à i   in  11 inrro lis d .;!'  • Lsti 
 ^jÿB^^ïuPjÇUK-l’Auftrafie, A   e. 8c 1 ari \  OU tin e;;  ^ jtutelle 
 la SoiKejîJMajîOide  là mère ,  qui gouverna avec prudence ,  par  les:  confeiR  d’Æga  Maire  du  
 Êàj#s • de-;iNieuffirie.  Elle  fit  nommer- Flaochat  ,  Maire  du  Royaume  de Bourgogne ,  pour  
 contenu  tes Seigneurs.: le Patrice Villebaud G< uverneur de la Trans-jnrane, n’ayant pas voulu  
 XeqqnppÎÊre .fômautôiijé,  Flaochat lè'feit lâchement aflàffioer a» Parlement d’Autum Agité ^de  
 cémors-,. il tombe  malade  le  lendemain ,■ & meurt peu  de  jours  près  '^aintyctliïde^Uore"  
 Alors, la Maitig 'd&3ou.rgôgnwtitî.rsuiue à  cçti^'ayÿt'^uf^rretjtA  le çaysajihgouveiraé  
 Maires: de France qui prirent dès-lors toute l’autorité  eneiairi.  ,  ■ 
 Gtovis I I , Brincé foible &  le premier,  ’’  mourut fans  gloire  i  "’ j 
 de vingt-deux ans, biffant  trois  enfans  en bas  âge. Clotaire  III lui fnccéda  en Bourgogne  
 & an Neùftrie,  &  ÇhildÈric  en Auflrafiè'.  Sainte  Batilde mère  de  Clotaire  I II ,  aidçe  des  
 confcils de  S.! Léger  Evêque d’Autun  allié  à  la  famille  Royale  ,  gouverna  avec  beaucoup  
 ü l l  ;  mais  fà retraite à l’Abbaye- de  Chelles  qu’elle : avoit fondée,  laiflà lé  Royaume  à  
 b   me-rci  d’Ebïqih'  Maire  du  P  lais y  dbnt  .elle  avoit  jufquâlors. réprimé «lgs  violeneési  
 .Clotaire. III étant- mort fans poftérité en 668 ,  Ebroin  fit élire  fon frère T hierry  qui tn’avdit  
 point  encore  eu  de'partage. Mais k  haine qu’on avoit pour  le Minifbe,  rejaillit lùr Thierry  
 q a   fut renfermé à  Saint-©feqy®..;.i &  fon'frère Ghildéric  déja-Roi  d’Amftrafie , fi.it  reconnu  
 pour- Souvorain'..cic toute la Monarchie Frànçoifey par les foins de S, Léger qu’il fit fon premier