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 •  i'arrêt-^ii ^.Février £ ^ 7 ^  qui  condamne Jean.ïB.tfflüpj:|'& leSjautrgsJjAîy.o^ija  fes confrèfès,  
 à  prendre  le Cliâperon &   la Marotte pouf fijivre  la Mere-Eolle  par-tout;ôù<4 Jui  plairoity fait  
 mention de  Claude  C o lle t  Père-Fol l'ancien  de Jean Tfprne > Père-Fol 'le • jeune  ,D<nî*^i  
 tems de la Ligugj, &;p|ace«de Mère-Folleî étoiBo.couRée'ipar Jean Baudoin,   Syndic des Etats de?  
 fiouBpognéi.iÈeift M rifeoldônm5njour'là .probitéaimn-’efijttif  gai. & . enjoué,  &  & n 4ntelbg§fiee  
 dans léf gflàtegi fu« â oiu l.uqai4w$iu®lît &  ddp4téfdeii^AMes -habjl^ns'de ©ijomgSprès dujboij'  
 Roi Henri I V ,   afeeès la bataille'dâËontaine-EfanS.oifè, pour féliciter Sa |&j||bé &  l’afïjjter det  
 leux}‘«Êdéli^.‘- L e   Roi  a y an t   trouvé  beaucoup  d’efprit  à  la »i^feea^2& | |K â f l6^bontee,uif»de  
 'J’àhrfetahfrTpendant-toute to r a & y î .  8c  alîtfta  aii^Sp^fefctegil» ttn|ànte4e .-PfJpÆnoIfe .fur  lai  
 lédu'âictn d e   la 
 iOE M S K f f l g l  rempHdes(ÆnAon£;deriMr/'e“Fo/fe eft PMippe Defe^imps >|k£S|s!ieu# a-®  
 Parlement, ^uiiùacéda*y'eanBaudoin,-Æn beau-père ; foj}tefprit,ï&h^|i^Mne &  ^naffatÆté'  
 lu i acquirentiTefiime 5ü la piptS6libn des perfonnes dû plusihautjl'^ng.d'lieut f rejjjéaenfans, doB? •  
 le'derniêFqonïmétLoues fûttçnu'&l?lfesÆpnts"»j»r J e lfliH teMBûc  (K/SBidli-ganoe,^ l’Iiftantbrip  
 IIjjopnpïfe"aplfta  à'ia^érémonic^le 23 Kosxralîîc'îijâ'b’f' êc  le 'Chapewri<filt  donné a  1‘cnfdht  
 iticofmfântàprèFdéèdSaptêrrie.  H,nous  refte’ beauG'ôüp’ de  poéfiëS  •'faït’és  en  l ’b ^ f f lw 'B e   c ô é ‘  
 Mère-Folle i^a],  qui 'eut lavanM^ede recevoif-l^Frince de^CÆde,au nombreide *fes  fujets“,,  
 ■ Sc  de donner  l e ’Cïaperdfi &  la Marotteà.pludèuïsigrarids SJgnLurs.-Le deriiieï 'Capitaine  des  
 Gardes’de la Mère-Folle’wa  été M- k G b e^ lk ^ J u a r r é  ^fqnj&gutenantgétoit  MrJîfçsbârres,  
 vulgairement z^eXmie*&dpttdmFFracaffe\j£\. ^ 
 La  C  ipitile  de  Bourgogne  n .'ju u  JToil  pa  ' ft-iilc  do  l’ uantage d ivoir  une  Éplnpagiiie de  
 Foux en titre. U y a v p t   à  Langres* une Mère-Sotte ,   à Sàulieu / le  Rbi dedwiPqulëm^ÿûRoi 
 Jîs balnea & unguenta ; fricatio quoque non erü'illis ingrata. In  
 menfeJultOj vina ex frigidioribus cellariis allata3 Jùientibus /une  
 jucundijjima.  MenfeiMaio.icumfanguis;in4homirlC’ renovittut'.  
 quafdam mulierespruricus yexabit j  pro.remcdio, yîn  'dlïsftdrifi- |  
 carc debentinfrà umbilicum: quodjinonprofilentjunguende funt  
 infra.capuc & majorem pedïcam, querno  baccillo, Pojl Kalcndas ,  
 Februarïi 'magnas 3  fatum ejl populf. feditio ;  tune  enïrn ^T.ÜE^  
 TjORUM  INFINITES ERIT NUMERLTS ,  &C. Nouvelle..preuve-,  
 que les mafcarades  & les réjouiifançes du Carnaval prennent  
 leur  foui ce  dans  la  ipête^/dé^Æodx, ' f i  ^ 
 A   l'exemple.  de  èes/ prédiâions ,   le-'fameux  Doéteur  
 Swift en publia  dépareillés pour l'an' 1 7 0 8 , fous le nom de  
 $0ac . Bicfèerjlaff, jEcoyer.j  qui  furent'traduites  dans  toutes ■  
 |les  langues-  de  l’Europe.  Mais  l’Auteuri-i:|)àrticularifQit  les  
 événemens  les  plus  étranges  avec  un  air  de  con-fiance  qui  
 eh impofoit , &  çHinme  iï'l’Aftrologue  eût  été  sûr  de fon  
 fait.  Son  but  étoit  de  railler  les  gens  {impies  &  crédules.  
 Cependant ces Pronoftics étonnèrent les  gens.foibles ,  & ne  
 làifsèrent  pas, que. d’intriguer  un  peu  les  gens  fenfés.  Le  
 premier article prophétifpit  la  mort  d’un  certain Partfigé-ÿ  
 '  faifeur d’Almanachs. La prophétie fit de'fi fortes impreffions -  
 fur  le  c.erveau dû pauvre Partrige ,   qu’il en tomba dans une  
 grande maladie. Après’ fa convalefcence, il vomit des injures ■  
 contré  l’Auteur '3 en  déclarant aû(p1ïh>'li6Ciqu’i/ vivoir encore & -  
 qu’il avoit  vécu  au tems oà'MpipoJleurravoitfixéifa mort. Une 
 déclaration' iî ‘plaifante donna lieu  a  SwiftMe  faire  fon apo- '  
 logie3 pour-prouver à'Par trige qu’z/ étoit réellement défunt,&c.’  
 [1] Henri IV-qui  aimoi?^I^lîaifan^e^e;&;l'es  bonsïïmoèfir  
 fut  fî< fatisfait  du* ''fieur  Baudoin  Affire-^bi/c ,  qu’il  créa  en  
 fa faveur-une  charge d’Auditeur  aux Comptes , dont  il  lui  
 fit. expédier les prbvifions /.8t,qu’il  lui  permit  <fë^choHir^jiiï;;  
 terrein -pour  y   Bâtir  &  le  plolféder  à  titre  de  franc-fief &   
 même-noble'.'La^Mètg-^^f^p^piiità-cet effet  lé  lieu‘ qui  
 s’appelle  Vaubèrtier 9  au-deflus-* d’Isj-fufgliîilïe.v '.f 
 [àJ'Qn peut voir quelques-unes des  ces  poéfîes  dans M.  
 du Tillot j qui a compofé fes Mémoires fur les Manufciits de  
 Gafpard de VandenéfTe , Apo.ticaire  dé Dijon, pe'tit-fils de  
 la  dernière; Mère-Folle;  C ’eût  des  mêmes  Manufcrits  que  
 l’Auteur  de  la Moro-Sophie  déjà  çiîée, ^a-extrait  ce  'qui  
 regarde  l’Infanterie -Dijdnûpife.^On'^eut 'cômparegfcé  'qui  
 ■ eft dit ici à ce fuj,et, avec ce qu’en rapportent M. du Tillot, &  
 l’Auteur  de  'la ,iettre:inférëé' dans- lé Mercure- dp  'Juillet 
 B 
 [3] Il eft  à  croire que chaque membre de’ la* Société  avoit  
 fon'fobriquet ; car on en't-iouve  plufieurs'lfdr/t  plaifants, On  
 •voit  unep'fettre * de'i25i^ o n ^ /^ f -  'ilîun^des;. Hérauts 9  à  la  •  
 Mère-Folle,  &c. 
 [4] I ‘l étoit  ainfî nommé • dans • plufieu'rs  Villes  de Bourgogne  
 ,  comme Sauldeu, Arnay,  &c.' parce  que pour  pro-* '   
 céder à'I’éleétibndu Roi, on lâchoiisune-poule dans un champ 
 ®  E  L  A  B  R  A  N   C  Ë.  2I3 
 &  Poj&j ; fT C  W on ,  ia Afère-Fb/ie  oia  G a ifk ifm .  Le Père  du  grandCoïldé fe  fît recevoir  
 dans-cette dernière Société pendant le féjour qu'il fit à Chaloç, « II s y  divertit affeS agréablement  
 ,sJ^rv t'  r^‘  ri S II' |  fe-StfeX -   jvbÿa-  t ■  CQtnpn^te^jrp'i’ttp 
 I P !  e&jits ;^ ^ V 4J,e »  S W s 
 ’■  »fj|f  rfre  J .   D q oÉ 
 , y ^ g p L j|^ p P a o q  d e A'k.fe.d«  fn;r» 
 | u è i i ^ r a i é e 
 1 - J '  - S iront ii ï'-'rrec rarinfer 
 F   r' . l l  - 1  d l i   ces 
 f?  », fam. .toiTlc.  fortes  de  iccio,:i 
 Æ d ï È l   1  fMdsM 
 v fBI'prilîionice  eesTaites d « *^ iU ew ÎV 
 ^ # a  ^ V 
 d e -r1’1*  1B 1 9 ’’- ^ ^W î é a b k  So  c t^ i’ 
 enfin abolie par LouisXIII, dont l’efprit févère &  religieux n’envifageoit les objets qu’à  travers 
 1 'Juvi  i Æ 
 abobt A b r o g e a  .fous  de -iroffes' p^nesi; tlufenterfe  
 aD  jq n n o ^ ^ ^ m   is  c  1 1  di  n’iit'poiné= ^?dtitiffnV &   L  P ^ gm y jiû # ïe { .iB jje i> 1-Jnnee.  
 / ïtmi nttt, p . m ^ ^ q j j r . ’cnj^^^ineni^!^^g^)i?^uus  .»ons  
 ProMfioifVC^.L^m|Ji  jRe  dut  ' f l 'é ^ i f o îm /d j  la 
 M a p e  on la pourfuivoit avec des b^on-y f f jn ^flulisla^fdr^  
 étoit  proclamé  Rbi  de  la  Poule  & reconduit  chez  lui en  
 •gM'M^æe^^ronîe^,  «ci; . '  ; 
 [i^ai/Wf/ j ^Æi/Wô/z, ces mots félon Scaliger &Volïîus, ' 
 '  viennent de ^a/Zas, Gaulois,   à  caufé  de  la  hardiefle &  du  
 naturel gai & enjoué des Gaulois.  CaiZ/art/aj, GW/icè,  Gaillards  
 /zoe  drdofe^qûi. 
 agûitatem ,&.Js,titiam-,pànt ru^p^^^Mvobis ptfs jle ab  ard  
 ‘ J^é^ë^p^ghiJîç^e^^eniupi atqüe 1 i/2</o/cm.  On  en  dérive  
 aufli  le mot  g-ai.  Ménage  paroît  être  de  l’avis de. Ferrari ^ ”  
 qurlé‘~  venir  du  M a n ^ a / i^ ’ en  c^tekjfiMè : À>aiidus'*  
 yalidarailsMSfflieliardus  ,  Gagliahd'o.  Ducange  lV'dérive  du  
 Latin ' barbare'  s ,  qui  fignifîe  farceur,  Bo'àfon 
 'ilxopimMd- le .P^odyè'pk  plufîèurs textes. M. Bullet dans fon  
 piclionnaire  Celtique ,  ,qtue gaillard vient de aid3 naturel 
 gai. GhatèlHéBrëu, & agal'la-  
 %eui  en Grec,  fignifîe  treflaillir de joie. Ga/e,  Ga/a, jour de  
 :  fête I  de  réjoùifiance'î  gàlîa$j^j0%ard  en  vïàux^^nçms^  
 .'..'jVOjulolt  dirèjbbuffon.  , •s™ 
 [ 4 .y ° y ez  é®  été  dit-' ci^êvant,  Cp,  i y i  ) ,  fiir  la  
 Uijon,  où  les Vignerons  brllèreHt,  
 le portfait^k K o i,   en criant vive/’Æ/npcrcttr, 
 .  . «  [jlArnfi-finit la’Soèiétc de Dijon’ (,dit  M.  le Cheyalier  
 ^  G O Ü - f ë E R A T E M E N T   V E   E * 
 -  »V cd § I iù c o t l^ ''^ ^ p ^ ^ r 0p ^ d ^   des Foux ). 
 33  tlnuealwA . T y i » n r i- pfis 
 ■>i  grande  faveur,  &  fournirent  long-tems  au  public-un  
 fpeàacle  t è   recréation  &  d’intérêt L^êlfj-fans ^lojite  
 B  d|g®^'mais  ;  fanï 
 W  ^ - a S e ^ 'e ^ 
 ^^^p^kfga^^gfBpi^f^gt'raiVaux §£* fes pemes4iï'||;^”' 
 L  Auteur  de  çfette  réflexion  judâcieufe  devoxt  eneor’è 
 *  remarquer  dans  fon  arric/e ,   que  l’Edit  de  Louis  X I I I  ne 
 •  fut  pas  o'bferyé;  qu’il  fut  même  -peu  à  près  révpqu‘é|pa£ 
 b fd bM a n p l^ r ln c ^ e ,f e ^   du ^poùinWa,, 
 ®îF  Par  Letffiespatentes  
 dutïb* J um | f^ gm V é /^ ^ S :p ^ iemé^ 
 — P©r^ant :  ce Que  l’Infanteii^Dijdnnoife  t^érée  de  
 dans-là Ville par  foimê de publique  &  honnête  
 »  réjouiffance ,  a  été « rétablie  pour s’aflembl'er à ia manière  
 33  accoutumée  ,  â^chapé ‘^é^Mnjander ’ ia - |èf%£lio n  au  
 »•* i-Gou-vernéur  ou  Lieutenant  de Rofi».  ■ 
 M-  du  Tillot  ignorait  ces lettres  du  r à a b i ilW n t   tf0  
 la Mcre-Folle,  car il  ne  les  cite pas.  Ce  rétabliflbraènt  fut  
 du au Prince  de  Condé, qui-avoit reçu le  Chaperon  &  ia  
 Marotte des mains  de  la dernière Mèrejolie, 
 ■  ;■   k f ' i i - 
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