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s e n t e la;j;uffice àlfâi?èja|>ïes.;- il régla f e l'Chambre feÆ bmptes 'de D ijon, 11 -'feconde <3u
Royaume, à lmflar de .celle de Pari , d cgaMfliw. ûnr ihbc-slk-un
établir les mên &ius%fyh£^$0 p.m.te é ljë iiiijS r i. U! érig :a aufîi des Chambres 1 s Comptes
à Lille .& à.NeverSi. où il envoya des Pratici ns. riré de celle de Dijon L e Roi C harles V I
•allant à Avignon patTa par Dijon où i l féjAwnaîiuk jours. Son‘ entrée fut des plus pompeufes.
L e Duc æfoirieHgagéies.plus belles femmes.des Seigneurs Bourguignons à venir embellir là
Oom i>.ôïir plaire à fon nt veu. On lui donna des fêtes & des myflères'feloir feigoôt du -terns. M
y cuc des Joihes;8c des Tournoi s dans le grand jardin de l’Abbaye de Saint-Etienne, & des pri x
donnés aux mieux fefans.
.-Q le Duc js voit é é noms i par-le Roi Capit ine - général du Royaume la fonefie maladie du
•Monarque n lin permetta«plus de r aquer aux affaire,.fesEtats Généraux cl« Mirent 1 Duc ;
dt Bourgogne pour. g.( liyerncr le Royaume en r 3512. Cerne’ préférence ripé à. l’âge , à la
réputation & aux longs fcryùccs de Philippe » fut la. fource de la haine irréconciliable qui
éclata entre les : îifohs d’Ôrl ans/ 8c de Bourgogne, & qjuLpj|Æ.la Fir; ice en combuftion
pendant plus de quaranté/ank -:'Le D u c , d t le P. Daniel, devint depuis ce moment le
prou â eur du pt uple, -s’.oppof; né aux nous eaux impôts, foi t p ir vrai zèle pont le bien public ,
doit pour ne pas être.dc l'avis du D uc d’Orléans Ion neveu & .fon ri\ d.. Cette rivalité tenoit
ce pendan de l f grandeur 8c dt1 là noblcdïc.dt'. ion .tint .Nous en voyons la preuve dans 1 n
trait rapporté par le célèbre Gerfon-' (on Aumônier jY ] . Quelqu’un ,ij nt hafardé en gréfence
du Prinèë quelques; paroles qui tendoient défaire du Duc d Orleans ,, il Ibrtit de -la
.chambre tout ému , en, prononçant, ces mots du Pfeaume r : Heureux thomme qui ne s’ efi
.point trimé dans lç. $ r g d ï des m éd ia n s^] ! 1 doux de maintenir les privilèges des li bitans
du Duché il 1 mploya fon cri dit. en leur laveur. Ils étôiçnt inquiétés par les Officier d® Roi
p 0ur le droit de iraius'foraines dont ils a voient' toujours été; exempts ; ils' obtinrent à la
recommandation .du Prince, la faculté de tranfporterieurs denrées au-dedans & au-deboi's du.
Royaume fans payer aucun droit de fortic 11 avoit fait lacquilition du Comté de Cltarolois en
S iÿV f i poi' r 6oûùo francs -d’or , des fils du Comte d’Armagnac qui tenoient ce pays en fief
relevant du Duché , &c.
Un fchifme déplorable défoloit alors fEglife ; pour l’é eindre , le Duc fut député en 1355
p: r i e Gonfeil du Roi au Rape Bern de X I I I réfidant à Avignon1.. S lui fitpdte' .iridiés préfens },!
donna des repas lomptueux aux Cardinaux [3]., mais il ne put rien changer à leurs difpolitions.
le nom de U icmar. ; « C ’c fl, dit Froiffard, l’ouvrage le
«>i plus beau qu’on-pût, trouver ; deçà ni delà la mer ». En
,1427 on -remit cette horloge à point pour io o liv.
[1] Jean -Gerfon, Çoâîeur en 13512, Principai'/dù
Collège -de Nayaire, l’ame du <3©ndle de Confiance,
mourut -en 1^25) à Lyon où il inflruifoit les enfans. Sa.
vertU'-brillo’it 'â ’un tel éclata qu’on lu i j r é n
neûïsii’religieux comme à un'Saint digne d’être invoqué-:
dV’retfëi|ii^tévre|j'rePOuvella4lQ^ f^ etf»-I^d.y<foD^tOI^ibeaU/,
fut découvert en" la^BaroifTe/de S. Paul, & tiré de l’obf-
curité où la fureur, des Calviniftes avoit obligé de le
cacher ( Addït. ),
[2] Le Duc étoit plein „de ’fenlimens^de religion. On'
doit-à fa priereJa fam'ejufe Ordonnance faite par Charles V I ,
.qui accorde’le Sacrement de: pénitence ailx Criminels-con--
’ damnés à imoit-s jee, qui* leui avoit été refufé jufqu à eê;V
terns C Ordonnances t/« Rois} ro.r'8’^ p. 122). Il1 » avpitj
grande dévotion à S. Antoine, étant né lfjlMjm dfi'.jfa 1
fête. Il envoyoit chaque année aux Antonins de Norges
autant de xporcs gras qu’il y avoit de Princes & :d'e Prin-
- célfês dans. fa, ihaifon. Il en donna, nèufy èn-. 13?$^ ,
aüx Cardinaux,d’Albane & de Viviers;
vingt queubs 'd^S®de Beaune, un gros gobelet d’or à
Ja-femme du Maréchal du Baf.e, &c. Pétrarque fameuse
' Rendant.
D , Ê L Ai j . . P R A N € £ > „ 3
Rendant, que le làcré Collège s’amù&it à Âvigabù-aùX: dépens des François, les ÿ i i î^ j
• faifoient des conquêtes fur les Chrétiens. Les Ambalfadeurs de Sigilmond Roi de Hongrie,
que Philippe du Comtat, le prefièrent de fecourir leur Maître-. U y
atM de fàir^ce lo lg
K » nAf ' ulnt d f o lA JL r n d^saLux Bourgogn^x
■ % ! s KeSLyAp -d tfeiiiKiulB-aim^^’dit
)< ■ dLéÆrm-re r’S^sJtfn^'è^PciirLux m firent
u t i d^^toiîgfaiii’ . ÿm u «l’agi'lotnadésVl r u R f t u i t^eéhoucr U Ç . îto'polls iii
E u iLMMe j^c'on-i a peffl ru .L'Amfi.'l • JraàtdeSVienrie'i
^ jd l f f lju e ^ g j P rré.iîoil'léSiSjjK^^tfflfyvî'Pèrdin.nt ,-la. vi^^^mï^qiAàri’ grand ^nomh&sle>
t&ef f lÆ ra81|ge'?-Qomte dp|'Nevefs ’füt.'Hi^tefennterrfy^eents -.^ed'twJa.iMSfeès fûreiit hachés
par jpfdrCLduj.C i mm^ffledutreTd i ou rpr&idans .c ÿ tife 'K H eu d d iii^ ^
Miflipp^y q ^ ^ - a d i u M ^ n p L xion ro'®l:é y .fut^atnc|ué \ Brus s ll^ .d ’üne .maladfe
t t i il^ o -ç r r i ij.1 1 l lU t f o u . jj f e fn tu ' ù t ' f d “«-le>
^n^ls jjsls}1 - trois!
de te ihi c fc t ',T 1.cou\crt
d’un habit de Chartreux, & enfuite dépofé dans un cercueil de plomb. Ses entrailles forent
^ n y de H îlK'MmÆVrJfu^^ir’ n ,-vDi.n^ tlAL imc^rps ux
lu f lrL c ?m.uiûleei-doir p n 'p a rL n '11 üas 11 f ^ r 't/-d .Rh îdrrs I n - , ion
Jiir” jr<-ui>;/vf SitÆfo^U'lîraj ” n l i t d Ü T
utoq?i y; ; & iç^m® eSrà ‘
dlLOpoldÆfog^^qtefebc^LHiilonc a plafJsL’Bilippe^ unranyJclc -Jÿinc^s >m ihn uûmr’ ÇdoTit.
d^}^i^&^là~r^dene^é^l^fflt-jl!^bVayo,ufoM^mqus J^fe^fcn'.et'rriTal'le-.ydnin-'eq-'r'it
j5 ft^ a te -Æ ^ ^ * l* i^ c e s^ i|.li^ uoiflucji f in. ^ponthùitjjÆwiiJk îciKiiiMesaten'iilips.«IhStu-iik-
grand„amateua. dp la M ufiquês^alles’beaux Arts^.làyan%^& curieux desy&'mS^iiiiesoû rares
alors, Sccffâ!1*
.{Poëte Lauréat, atthbua ^^on-^vîn de vB'ôüfg[dg&e dont
le Duc avoit régatel(la Ç0ur-d(ù 'Pape ^'dj^iMtton\dfes^-
Cardinaux tà?iïne'pas retourner à Rome. « C’eft^ dit-il,-
iGjiU en Italie il n y a.' point de rin ,a?e jBeizane j -&::|[^ite
jî né croyent'îpas,-pouvoir mener une vie héureufe fans
s> cette liqueur. Ils regardent cè vin comme un cinquième
ta élément »z C’efth^^ùë ^étrarque écrivoit très-fcriëu-
'fement fur la fin de ' fe's jours au Pape, U-rbain - V , pour
w^borter à venir ïîéger. ■ a’î Bionici. Bcacam fine Belnâ vitamï
agi Pmdiffiduntl ^ 'e&r. op.\p,'8ôo. ( V . ce qiuei.jîaâfdit ?
à ce fil] et dans wgïtd & des Vins,
de mon OEnologie imprimée à Dijon en 1770). «
L e felufme -dura quaianp an s,'& ne,finit qîuau Concile
de^-Gbnftance par la détm^^^^^ ^ deux Papes , &
' rfélcétion de Mar-tin V eri i^-iy.
W Les Etats de^Bourgogne fe taxcient promptement,
| K # i 7f f l i ïoe ^ E N T ^ D 'È V è 0WRGQÛNE4
pour délivrer des m'ains des Turcs lé fils de leur Soùve^
rain. Dyne Raponde, riche( marchand Luquois établi à-
Paris, prêta ce qui manquoit à la fomme exigée pour M
^^^on^pp!'r^cQPffoBï^^'^^u^cey'ietvice< le Duc Jean^luês^
cèfTeur de . Philippe, fit placer- la figuré de Raponde erl'
pierre contre un pilier de la nef de la Sàinté-tëhapell é s ^
Dijon5 où il eft répréfenté’^^n|)uxfévêtu d’une longue
robe, ayant une ceinture, de laquelle p'end une' grofle
'ejtWce//e. Lè Duc Philippe étoit fi liberal^qu’il,i|out^
à la rançon convénufe, 'd ely^é|ê4smo^^^)le|?ln fau-
c'ons, chevaiix de chaffe, fervices d’argent, étoffes pré3
veié^ls-ÿ^el ;r,<
[2] La libéralité fut le careiétèrè doniinarft des V a l o i s Si
-elle alloit fôuvdn^^jùfqu^'la^ prodigalités Célîe ‘"d’u' DuC
Philippe l’avoit tellement endetté que- Marguerite de
.Flandres & ,veùvè:ÿ renonça à la communauté de hieni,.^.