I 5 o D E S C R I P T I O N
On fait les fiites' queut la Ligue ; le=Parricide commis pair un-Mpitae ôa'làlpeiffbMédàGiéfe
4 e Henri lI I , & las 4i®cük&fqü’effl(foiS&#&ffé&potiï fe' fîi^ieeonnoitre de ftâf|3)c£s:
MtiMX '-lîg-’JBtolOBONRià'de ïiWarre, ds/ç'endl>nt"d&'®iobe3!Eîfîlssde Satot?|Eoûis '&-diuüe
Priffceflè dè Bôtû-gs’lhbh, iétbk'VWéaàs&êi^ÿÿ^pMe-1$ Couroptiè ÿ apÆs">l’&ih6tion de- la
'bfancké des V^iôis^Maisîl'kveagb fanatùfine |ét®jfiBloit fe'.efÿrfsipûurd^aacter'du ttône ow
ÿa^Mffîife^app&Hofe'^SÈfcàgWl^of^ok^-Paris; <^‘^ â n p d ù '‘ét9itlle-d;orij(ê4parpmifer
■dsM!Êjtenh&&.dÿrlà Liguer était hvecda Bourgogne ai^4nvtiil^é'^Clïdf'TOs;d^aeurs' [ m h |
qui en reda’long-terns le-maître abffeiùI-Cem^feE^uiapïèjqimHmuLiIV eut porte le dernier
coup41a,fegüè^parlÿlaT&<@ès>4étoiife-rqdftl'‘ïeiripotta au mois de, Juim ijÿ if ,1 ÜTFontainm
Françoife.', ciig|f^%ùtd^êi(|b4a'^^^Wl§lB'Diirgôgiaer&tiaiiHèfemfcfft fdùmife. H en
jtvort donné’,là-GouvernelriéUt à C harlrs'Dii---^QîlYki|^.T,:'.MARÉCHAL bb> Biron, qui1 lui
‘«.Yolt préparé' lesl^Uies-£ouida 'féSuireià'ïfsm-DbéiflahCe. 13 f
Chartes Emmanuel Djlb de'^^elëÿtP^iÊi^iSsfité dÉSvtïOUblesïdâiï'lJiguè -'p'Oüïïfe fâuîÊdu
Marquifat' àë * S à lM ^ ^ l’appaït&ôi t M®liaflce.‘ SÙraê^flfe^üJflt dê^lfeJsftd'ré| Jle’tKbî
s’empara de iaïSaVoiè ' & Séehtfe^isÆ da i&ïeiîe-Uftb %tMéê êommatîdéë''parJe J^Sséll^ de
rBiron Gouverneur de Bnufgogrtc L’i vdlo fl&Bourg fil. aflkgec, p>iilotSl l'vreAtib-pilUge« :
C^^8hijSlt8S4d^tminàf*rt: S ^ ÿM îl e BiVOle-a Tendre ail Roi h jüftice q \ftl\ voit-ft.ru
pouvoir éluder. pai£féouçl%à L ^ filtef.g|èaterf.|aflvtefj^a!riy l& BreJI^, 1e
Bugey & pays - adjacents , forent-, échangés pour le Marquifat de Saluces. Cettê belle caiùpagne
’qu? rie'ëbûta pis deuv ceM*f^®$ffl^ioii'lui valu' Jf'c-onqÏK'-i, d un^ ^ S^ c*&4ertiliÿ,
qui reculoit h'iioktdtt-dt tes États & celit idu,Gou\'drnt4itfÇ <fo Bbliq, tn s "rïpigi lexpé-
1 Binon de Bourg,-Bdi-on meuontent.de tfaVoir pu obtenir 1e Gouvernement de la Citadelle;
demetfe Ville, q u ^ ê ^ Y f e r y i c e s , feigyiyec tesj^ÿaghols èfc le DUS? de Sivôoe
t e 'Rbi iiïftruit- dsTàss4iaifcns’-avec lls^^^mMÜBfaty^ar tà'OEîifiîSècâstai*e>du^Maréchal,
de la Province, qiii lui manque encore | o ü ç .lësfévéne-
inens1 arrivés depuis 'la réunion/ II' fuffit de lire les Me-,
ymoiresjdojravanne/, - ^ ?o,nyy«ftit en avoir une Idée.
,£l] L’infortixné Laveine^ Maire-de & le Capitaine
Gault’aur'âv^ènl tente de' faire Entrer -là ville fous
l’obéifTance du R o i, portèrent-leur tête fur 1 échafaud,
& 'quantité deiâmilles, iUuftrestî8c ÿ ^ g i s Citoyens furent
ruinés dans ces. tems,maIheureux.'Le,Piince- de Mayenne
.^yantwdfité -.d’un^fufpénfioiÇd’irnies^ que le Duc fon
-père iàyët'obtenue ■ de Hënri I V , pour faire aflemb'ler à
t Dijùn' leSjCtats "de la Province au mois
toutes les villes chargèrent fleurs; Députés d’y repréfenter
.’vivement la misère, des calamitésla foule & l’oppreffion
du -peuplé. "Mais, ces repréfentations furent inutiles, les
lUguauss-étanr^ leufi: fô jld^ .àrdlf-
_crétion faute de-paie : Sc.la ’Bourgogne fut une des Provinces
les plus-maltraitées du,’Royaume; -la ; rébellion y
-avoît -jetté -de trop profondes .racines pour être aifément
détruites. Le Comte de’ Tavannes , ‘le Bxéfîdent Frémyot,
| M l S Ra^y-^^ypièrre , Jaucourt &c. .fujëfc - ficl’èlës
'& .courageux-, ‘foütinrent'"prefque feuls dans les commen-
cemens le :parti du Ro i, & raflemblèrent ^autour.-d|egk
ceux- ^Mlad^^i^C'sdes,. autres _ rnjéts ^qùi ne s’é.toiBnt
point laiffé*’ëfi'É^îriéf pa^-Ûé torrent. Le ‘Maréchal‘ d &ü-~
mont qui y fut enyoyé par Hemi I V , ne fit, pas des
^^!®its dignes de fa réputation; ë^^'feree, de I,ever le
liège d’ Autun, & laiffa-fuiprendfref devant l’a' Citadelle,
de Chalon. Mais l’arrivée du D uc de Biron en Bourgogne,
avec le titre de Go,u>verneuk , y fit prendre le defliis aux
■ Rèyaliftes, -& entraîna“'là rêdèàion-'r.él'é toutes les Viles
'^ ‘.'jEKâteauxvfortS^/lk’Ki^ réductions, par- ■
ricu/ièrej’., auflî curieufes quintéreffantes, ne peut entrer
dans -un abrégé de la nature de celui-ci. ■ -
Le Roi acheva par .fa ‘préfenc&3 ^cei iqjie ,Biron avoit fi
bien commencé. Après la- bataille de Fontaine-Françoile,
i-iDq0n lui ouvrit fe's portés : il y fit ïon-'ent-rèe le -6 Juin
ïf9$ . II. féjourna alïez- lôhg-tems, avec 'toute fa Cour
•'dans cette. 'C a p i t a l e - i f iprit beaucoup -de plaifir -aux
fpeâacles de la Mérc-folLa, qui fe - donnok carrière -au
tfujjët (fes- Ligueurs. La piéfence d’un fi r bon Roi lîp'ng^-
temps. méco'nïiu dont -la clémence &-^’affabilité aclie-
voient de gagner - vtbasj^lés, coeurs, au'gmentok la joie
iuniverfell‘e^l^'é'4 ^ -'tçe£Ta1:i©n des guerres civiles & des
■ malheurs publics avoit occafionnée. v '
D £ L A'\ P R A N ' C £> i-5 i ;
ie fit arrêter, t e s Maire, & Echevins de PijoR en-ayant eu avis, firent.pofter des Gardes autottî
,du:©i|âteâïi' dbat ila garnifon lui étok; déyoùée. Et; comme Biron étoic adoré des foldacs, 1e
Roi envoya LaVardin avec un corps de troupes, qui fe rendit maître lins aucune réfiftance ,
■ des Places dont le Maréchal avoit le Gdavernemen L’obffiii acioii de Biron à ne p s vonloiï
avotier.fà faute an Roi qui le queftionnoitppui k i pardonner , le perdit. I l fut exécuté à la
'BgypSqSÿ àJ inlInT 655. të.ofl i
.Lettefljeorfféfa à Ir^^fawrN.. 1 A g r i l ^ ^ n e m a n t A d f e j y f e n t o i t '
flE S'AINTiliARY
La France fut couverte d’un demi univerfel par le déteftable Parricide qui trancha les jours
du Roi en i^ ^ ^ a e -m ,*@dW'ci#fisF!Çi<t^Ké$p^w4CvbL5nfeyàoi^ç®e|ig|É^tabIwi4 klF4 e'itr
;d e^ a 'iSîij,éjîsÆiri «ng, bateip^ffir^^bleilBIlé^pte.',- ’
Secrétaires de Sully lui ^ fyftêm#
i^écbnomie:*p®mffi^^â,UlMm«ètMi^éE>i^®ffiûei3^^ràTOk>8:g t9tt&-àt]MM|§tfe-i*èït^4 lun.
Monarque qui alloit élever l’édifice de la félicite publique fur des principes durables, que la
"'faulx: du Tems auroit fu refpeéier. Cette idée ne paraîtra chimérique qu’aux hommes ordinaires
gy®tiàiey«FS<5d ^ 4iSk£M*A* iîc \ me Su 11 & qui igno n^l force d u ie lég l aurop
pUiqdeeXa
que tout autre Province, lr perte du Héros qui avoit terminé fes longues calamités, & de
(qui<elle|a'®inK箫n6'd^''bièn&il3rï3%feï5iuoitlé;'duta.egl®q,êiïf '-'s XIII ,& ,fgn
|^GefenMyl^teÿtomlfkpoihtte<d^éftementsf.Bce g m Habl^-^p.UiM AJHjifflcAre.;p^FtteUli!èré de |
E o c r ^o g h^X^BOTc e îUp&n f î n â é e i j - I
BJh^Ê4wd^imépÿil:â;&mâÿ:®l^w»®®-dè£Qlèreiit' l^.Bio> n ie , on - i peut» v<rt le tcUv-wi
: èS:ayant dans notre "Ffr/Zocre des gUOTt-s & s & ix Fourgonnes Efl-'l'.ï,.-
L ’année lùivante il y eut à Dijon une émeute conüdérable,, connue, fous le nom de
L a " ' S./ih.ôccaSonntt.paÉfiÉdiudês :01ec£liQns qu onS& çlo1^ .! ibl-i d -fi^liPr ivifice^ Be 28
?Fé\ nei4 c i i% g 6^lifr-SstUdi^ptemtt4 yec< des hallebardes & des •pieux>'jMiVO*UW^& a?»teKi
yiv&MEhméfMr- :I® dnceiidk're'nt 'plu(leurs maifons de gens qui-léur, écoient fulpeéls, &
commirent d’autres excès.,- &c. Le Roi inftruit de cette fédition , fe r ndit à Dijon après avoir
[1] Charles de ‘Gontau.lt,i Duc de Biton. M^ïéchal J,de
France & Gouverneur de; Bourgogne,, par lettres du 20
'Avril -iép avoit peut étfèw o ^ p l |Mémence de ®|nri
, auquel il avoit rendu les fervices les plus impoftansq il
logeoit à l’hôtel de Biron rue S. Etienne près le Collège ,
;ou i^n^oit èncore'fes armes 8c fa, deyife.-'ïl'périt malheur
eu fement dans la' 'quarantième année -d'e- f©n âge. Il
Éa’êtoit p'dint marié, ÔMaMà’ide Gilleté-,;Sébjl^q^|yt)p*i
monnoife', Charles de Biron-Jennobli & légitimé en i é i 8 ,
;& mort au fiège d'èl Dole .en»-’
[2] Roger de Saïnt-L ary , depuis Duc de Belle-
QÀRiîfi,’ fut Lieutenant^ppujr M. le Dauphin Hen-.Bou'r-'
gogne, jufqu’à^ fon avénement"àvi'4 rône. en, 11610 ; il- eut‘
■alors le titre de^ouveïnè'ür.'C|^oi^^,{^abiIe ■ comÿUàn
;qui è.joit grande part à la 'faveur ; des »Bpi^<^Sehrî;.III,
, Iet jÉLt-j-IDuc fié -Pa^îri^
a t te c h em e a l^ fî^ ^ ’^ldSlJOjcl^Ds^ fr|é^
;,dé Loùi^'XIII, fur ciuféyde^^ i d |Mâcès\'8£. dfe ;la» perte
4 e ïpp-,Gouvernement' en tâg 1,, iffiipdén^itvde charge
^re^g^nd.'’Ècüyerken
quatre-vingt-quatre ans^ fans lai/Ter de ‘ippftérité^^c fut
in’lmnVé auprès . ^ ^ n f frère le Baron de Thetmes. à
êèijon'^en' la.’Chapelle (dq-lCoJ^ge' ' Gpdran dont il|é/©it
-bienfaiteur.. ‘ -
'^©1 -^es ''d'ëux^olumes que j’ai publiés fous ce titfe à
Dijon comprenant■ iems-' ,les faits arrivés en
Bourgogne Vdépuis 1^3^, ,^je^ ni^&is gufa
Ces
iüepW^^^npOTifoièh^parde d JJiJtOire, gencretc dtBojjp-
gogne 'depuis fa- réuniont