
 
		■7 s D   E   S   C   R   I   P   > T   J   P   NR 
   A   Ç   M..  Ç   4   R   l   ƒ - ,£   M   W   E . .   : 
 .Pépin fomommé le Br..£f., aygk.ifeja. iCaute .i’ajÿ&tité $ua  Rof tarifa il  én  prit {e titré.'Il  
 jjchejta .toutg^que .^a.Jigp^ââ^^ç.iCî^^îtrfàwégùUB^ par les fervices qu’il rendit à l’Etafc  
 & par  la  v{gûta,  foi Ion,  adipSaifiratiopi Cette  lévolutijOn^dans  ta.MonKÂej&É^Msïoé  
 prod^taup}uiiç%i^^®î.nt.r<58l^e.nBguj'g9gfie:; ,çe g9ys..confexva fes ufigesSRiîfeicaliers & fss  
 privilègejSvÇà^e'P^.d^qijijt^ej.enYoieBlandin.ÇQjB.tfcdiAuv.ergae,.ravager *la'Bburgogna  
 en  7.61.: il y  çnJMet les plusi.jgrands  défojdres.  Qgjfte ,eft  p.ourfoivi'.par  Pépin qqï réunit  
 fon Duché  à  la  Couronne.  Le  Roi  meurt  d’hydropifie  ,  le  24  Septembre  7 6 8 ,  âgé  de  
 à fes  fils Carloman & Charles , dont  le  dernier  eut 
 Jai^ ^ g g g g ,e^ ||: Npufojg,... 
 C|  ^ j^ lkmagîje. joigût ;à fon sp%ïî?ge,  les  Etats de.fenfeèm-Carloman niait  en  -yyt.  11  
 confondit* çp^^.^çs^pjédgc^eiîeurj,4e Royaume de  Boingogne-ayec  les  autres  payS'sde  fa  
 c(pJB}{Uj£ign? çn igjefeulg iyiona£cMe.T.onte$fesPro5rinces étoienrrégiespar des Bues bénéficiaires  
 g  régpcabfes ,.qqi %vgi<îpt,làus.,ei^ 4§S fi0/Sfw,  des  Vicomtes, &ei Ces Buc$,. appellés  auflî  
 Patrices  ou Reç^eurs, fous là première raee«,  quoique fîtnples  bénéficiaires  de leurs  dignités  ,  
 gquyoient  JgSii^ßgner à  leurs  p^rçns. qu,  à  leurs enfans,  avecj l’agrémtent  du  RoiSfeusdes  
 Maires fous les  Rois  fainéans  [V].  On  connoît très - peu  de  ces  Ducs  
 Parmi  les-Preux  qui périrent j§3us'jce3Pxince  à-la  fameufe  bjfeiRef’de. Ronèèvàux'.sdânS  les  
 Pyrénées  en  7 7 8 ,  on,Pt  les  noms  degpjijfiêu^s^Bourguignons  illufires,  tels  que  deux!de  
 pu i  dg  Bourgogne, j^Æpijÿipr  de  Vienne  ,  dh»  Santfon  Elue  ou  Gbwpnmun^de  la  bajji  
 RpWsëSëVéi ÔPaçfifPÎf- que  fîbaflejnagne  lui  dunna  poiy^lucccllcur au Duch. de Bourgogne,  
 “Htigutt  fon fils napurel,  qjji fut  en même tems Abbé de SainoBertin. 
 ^çggng, jde ^arlemagne forme ïépnque la phatbäUUdae |& latplu$! mtérëifëntb deTHîftoirè  
 de France. Ce grand Prince, Cdhquéranr& Sfiégifiateur., fût en même temS.le refiauratgur dej 
 k-^uite^ çe   eonférvèr-ent  que* 1&£ apparences. de  leur.  ,;dî>  
 gnité.riq^Frariçs  &  les  paulois,le  rappellànt  alors  leur  
 ancienne  indépendance,  profitèrent  de  l’occafion  pour  
 recouvrer  leur  ancienne  liberté ,  -& ce  ^éfordre' fit cefler  
 toute  fubordination-.  Mais  la  fermeté , de  .Pepin  I , <v D pç  :  
 dsAuftrafie,  & de  fon fils Gharles-tMartel,. empêcha  l’anar-  
 c^ie ,  &  fit  pafTer  k   Couronne  dans  leur famille.  Childé-  
 ric  IH   fut dépqfé  par l’es intrigues & le  crédit de P,epin  H  
 § k -  de  Charles-Mar te l,  qui  fe • fit  élire  Roi.  ©e ;;pïç(cédë,'  
 ferpit  regardé  avec  raifon,  dans  ces  tems  plus  heureux,  
 ,erime1®rgm^||è:::; mais: pn ng penfoi^t p^jalors.  
 de .même.  La fouveraineté  des  âffemblé.es  des Etats , l’ancienne  
 indép.endanc.e- des  Francs,  quoique.  gtt&qu^çS'  p.at  
 les  entreprifes  4eC fpy £ v&   de  fes  fuçceÏÏqurs,, cpnferr-  
 voient..eç.çorp: toute leur  force.. Le Eape Z^chariel..,  cojfe  
 m   danftcçette occafion ,  répondit  ià;îi; aatipn/alprQlÿlépi:  
 *. -® ne . frut'pas  renveifer l’mârjgl;  il  cqn^ent  fans doute  
 »  que  vous  donniez,le  nQm de Roi à celui  qui en  l’auto-  
 le  pouvoir ».Hççin.façré. à,S.qiifçu§, par.S. Bor 
 niface1,  fe  fit  couronner  fôlemnellém'ent‘'pàt çè Légat. Eâ  
 couronne ÿ cet  ornement auquqli pfl^tt^ 
 &  la réalité  du£oûverMiivpbi^^^^u^ub'ft^ée au. fimple  
 tîffîi^qjui  ;fèrvdi't:  dé^dfad'ênï&vaitg’'  Rois"  dé  là 'première  
 .race;, ..quû avoit  duré-  270-ans  fous  trente-trois Rois.-, ;On  
 fixe  l’infiitution  du  facre  à  cette  époque.  Elle ' ne  fut  
 établie que  dans l’objet  d^nfpirer plus  de  refpeét  aux  peuples  
 j  puifque  jufqu’alors  la  naiiïance  feule  a voit  fait  nos-  
 ^ois.  ... 
 cesîfortes de‘réfignations des dignités, 
   dans  Amalgaire  Duc ou  Patrice de la  Baffe-Bour«  
 gogue.-fo^i§ Dagobert  I ,   qui„IaiflTa en  mourant  fon  Gou*  
 Yeruement, dq, Bourgogne- à fou Èls  Audalric (!:¥.  Chràra  
 Bc%.  p h ^ i . y ,   mais  dans  çes-cks,  il  fàlloit fàgrément'diï  
 SoUYqraiA .*.^utwl^k||ifoit  rarement,  à  moins  qu’il' U’çût  
 ^des<. fuj,ets  de  mécontentement  contre  le  défunt  réfignant  
 ou,(Contre -l’héritier  fucceffeur.  Gct  ufage  fe  fortifia  tellement  
 par  la  fuite,  que  les  dignités  devinrent  patrimoniales  
 Sç héréditaires, comme on le verra bientÔt. ^ ' ' ; ' 
 P   £   L A   F R A N C E .   K 
 £f3tfres,'qil’il fuît  par-tqjji  fen honneur  dans  fes  yaftes  Etats.  Il soccufà deî-1noyens da &iri  
 f l ^ o u t  la luflléLlen refon9aM^tOT% M ) .o f#d es -BafoarKs &  ®j y  a]oütan6"de nouvelles  
 loix.  I l poliça fes Sujets :&  les rendit heureux,  en  les.  gouvernant  par  lui-même.  Il prépara les  
 fK°lesl au retour  des  BellesrEettres, en tr-avàilkit à  rétablir l’antique difeipline dans  le Clergér>  
 forére &  fe ..règle dWis. tout le refte. C’efb ee qui donna, naiffance à ces fages  réglemens % n e l   
 dimAjâgrnellsrffiémoite &.f( cqtmu^G^ 1er  Mevmfïafylede* 
 talens  échappés  à fe  barbarie.  Secondé  par  les  efforts  d’Alcuin,  de Théodulfe, &   d’un  gfafuT 
 .n^bte^aurrss,Sava|^^gi|ilfe^®fe)arBgn|^à|r^è^f^|^^i|taij^ef'^^fog. 'd^Cbï^iCëaW^iiquô 
 Jenf  U,vo»%!, ât^JJIéabre,  |l ^ ^ ^ « l^ s e ® n ë t t a i t   de?'’fc|ûe^ipç%"&:  des  doutés';  il  
 Itrfowfofe h&js|fâlQai être  ^ sH lg ié iw&  Ltoéü'ê\ma£ei!tielle, 
 8ft.feiSws.iung GfàmmakoÆEù'dtfque,. & en  mot^û^értJsçéuï'lW^'^fejjiî' 
 ^Votent point demoifis dans oette-Langue barbate,■'-éplffie|t£‘'fflôislès vents, % .‘Au® f f   
 feàçgue Allemande fofrelle perfoétionnéajdon^tMns itent la  Frafiioife^  fortune 'db .fié' Vêrra  
 silfeiurs. Devepu Emperem^dl'Qëpidéiic'.en'i^èâ'll^^iJ.ifesfsfVit'defi’aiigm'enteiùon de ïaéptiîfi  
 feacèupnûitfpolîcsi liEurope5pmbre;r41^taMi£-.pa^4eut l|xercioa'|ÿfE'èolës,  dàtfe'lW  le»  
 Couvens, dans tantes {es EglifesrCfediédraldS ^lûï^é^eilrfejÿ^latîïitèMnt-des-Ats libéàtÉ  
 &  fe Théologie.  U'îfit'faife  depfoptes,mi}lïipljé|$%es  kteinçûr^E)^fo^pffrlels idffirib'ïieï  
 'Pàtioust'fe&i^çafs'S -Uj-afiemblaif^tvenfi  dcS GomilS-oii^l  p'ÈÊÊloÈ^Si  'si'^ilSfeifoit’feffe deS 
 ^^^lensipdunsl^tt^îèMêment’d â i l k ^ ^ p S ^ l& i^ ^ ^ ÿ l . ' t l l l^ ^ ^ b jd i ÿ e u i  ^Ô%té  fe 
 '■^ürgogne.à.sÇhalbnÿfoit.Sâile pft}8 J3, quù-fe^feid^niero annéede fon^ègne falv^Aprês fe 
 W ° # 3 l w t ^ | l a ^ :HSHtfavoirri&afiâSppiïs®^bMhiâVohs%'c)£fêï|i®V@Apoiforipa'( 
 revivl’e  en  faveur  de  Charlemagne,  l’Empire  
 d’Occident  éteint, depuis  trois- cents  ans : ' dès  fan  
 « 1  été  reçpnnù'pour  feul Roi  d’Italie ,   dans  un ?p||M  
 e% tenu  à  R o p e ,,. a u p e f   pritdoiit  le   Pape 4Adrien  L  
 •  ,  \#é'C:onéfe;  dé-elàra,  quà' Charlemagne &  à  fesMoeèffêUiss  
 appartenait  l’élection  desJPapes  &  le  iroit  de  les  confirmer»  
 V>  ,Ce (  droit  ‘fut  foutenu  par  le  fait,  puifqù’Etienne  IV  3  
 ..  ^Pafcal  I  • ’ &  $er-gè  lÈ ,  nos 
 R o is,  nobtinrent  leur  confirmation■ quaprès  des, exeufes  
 §ç de sm ^fffip^:>4 e 'tlèpr.parti'rfcrois de nos Rois, hono-  
 |  ié s  dons, f leürâ1. 
 yaffauix,. les,  .Papes  qui  dans  les  fuites - élevèrent  fi  haut  
 . ■  . 'fefe'ES:  prétentions.  Ils.  en-  augmentèrent la- graiadèûr;^ils  
 accrurent les richelTes  de  ces P o n tife sq u i tinrent,de  leur  
 ÇM*- libéralité  le .©.omaine  utile de 'vingtTdeuxc.villes'eonquifes  
 '  . fur  les  Lombards  :  s’ils  firent tous ces  préfens  à'^Eglife, 
 Çe  fu£  tQ^j^ÿrsj;ff)uÿ  lafréferve  de -la ^J^Ji^Pinété  &, dd  
 .,  i l  fujetionj<&^p|;s Charlemagne  & ifom lÉ ^ rp fe f. eofeniiit.  
 4 àns  d’aut-Ée jXrifdiétion  que'celle de'nos Rois, &d  
 {V .  les  Confidératlo/istifur  l’Hifloire  de  France ipiaâ'M.  te;  
 J?léfident  d’OrbeJfant). 
 ■  w   II  fut auflî  le bienfaiteur  & le fondateur de plufîeurs  
 Eglifes-.de Bourgogne.  Il.rétabfit  celles  de 5.  Vincent de* 
 ,•  Çhalon,  de  '&  Andoche  de  Saulieu  qui  1?honore  cômme  
 f   ^Qnd^eur,  &jqui ' pofsède  encore  dans  la-côté 
 '  .  4e  Bourgogne.,} une  pièce  de  vigne -■coniÉi-fous  léinbm 
 . 4 ?  Ç?P/> ’■dçJ. Qàartetf{àgriè. ■ II '„retèy^  de  fes  ruines; lsBglifg  
 fdél .S p ^^ e|C ranM d ?Autun,   & lfAbbaye  de> l’Ile-Barbe  
 -fuEsl^Sônè  ^   brûlées  pair  fes 
 Sarrafins»  Ih y rtàivpyav fa  Bibliothèque  avec  Je  S.  Abbé  
 Benoît''d’Aniànéi pour y   faire Beurif  l^ letcrés* & jadi(C\  
 :^pline. Régulière.  Il  fit  rèûitüer>des  'dîmes  &  ïes ’ bien«  
 Eçcléfîaftiques enlevés ^ar C^àri^-Martel fon aïeul.  L’Xb^  
 baye^^,Ch'àte^©Kalbn èn; Gomtés qu’il  fit  rebâtir j pm   
 [phr. réçquuôilfapçe l e ' n O n   n?  
 peut prendre sune,  plus  haute  idée .de  la piété dÔîide de  cék  
 grand  •Rot*-- 'què4, dans';,la  leéfùre ' de" fo'rf teftataèrit,   paf  
 lequel il.  partage ^qç^^^s^inmenfes  çiitre  lesEglifes,  lés  
 i pauvres,  &  Tes5 enfkn^.^H'Vit  fous^fon'règne  en BouW  
 gogûëVplüfléük  pileux  ' ^ ^ ^ m è ’ns.'  ^ï^nafsès  A bb é ’S I  
 F la v ig iiy o b ^ ip d ë   de  f o n ® - 
 üne Abbaye  dans  uù-lieu  dtL- Mbrvqn7 àppellév*CôrAignpi^ -  
 ' ‘db/lt' ‘"Wre tfondateûi dé  liAbb'ayef01ui'Svoit  feif don»  Ea  
 iéponfe  de Charletaqgne 'à l’Abbé Manafsès, nous apprend  
 qûe ce? PM-nie; fèi‘'' envoya,  avec  lâ  permifÈop'qùif^ilii.  
 toit,- une  châffe  d’argent  dans  laquelle  i f  y- avoit  des réli-  
 qüès )dh  S^5èj)ulcï‘e s8 î dè  $.  Jacques  l’Apôtre,- frère de:  
 E'Abbaye  d'Ambourndy  én  Biigeÿ,   fut^yfondée par  
 un Seigneur,dû  pays,  nommé  Barnard  ,^ ù î|^ n lr lu j[-’  
 même  lMbit1'; religieux',  & d evint par  la  fuite  Archevè-  
 ^Ue  de  Yieiine.