
 
		y p   D   E ,   ${  C   R ’:  I   R   T   I   O   NPréfident  
 Bouchu. -Ge génie intriguant & flatteur avoit fij  gagner le Mmiftre  flans un tems ou  
 Mazarin  commengoit 'à, ménager les partifansfflu Princes g é^ ,fortit deJViçceynes eai \6 ^ r ,   
 Et vengeance flans,le coeur  contr'e*le Cardinal; il échangea fomlâquvemement-de Bourgogne,  
 contre celui de Guyenne  avec-fej^fcB’EïSEfiNON :  mais  les  partons  du Erince ne  voulant:  
 pas -ïecpfeoî|r<^e*r^riouyeau^Goùvéxnéuï,'î  d’Epérndn; »hjle^'lie^e’.devant? le  (ShêEtê|u.de$  
 Dijon-le ofl^ovèfeihre. La Planchette qui’y commandoit,poûja£Eondé Jdê-défenjUt-vaiUftfnmBnt.  
 H fitÿiïèr pendantiplulîeürs jours-le canon dû Château  fyr,la.ydle.,,&  il y,fit‘j‘étter un granfl  
 ^jëjnbre de  bombes & de grenades. Une-minelque^e Ducdit^b^r.fouS^t^ur Notre-Dame, 
 ’d^ternflnaljès  capituler, &  le régiment^êkNâwre^^^|rà^|t|8,d^éeçmb!te. < 
 f-Ea garnifop, d ç  Sguÿre qui'--SïétQjc,|auflï jd^ojafé^e^ cpntre;le.'Duc ,,fits de-.grands-rayages ,  
 brûlant les village^, & levant  dM^cgnjributiops à'.plus detGxjJ^pU^à la  ronde..MaiS'd’E.perqonr.  
 en ayant formé le  liège, en  idytj, Boutteville qui $3 comm^andoit, fe. rendit après .un mois de :;  
 trandiée<guyert.e,;.& fur  les jcepr.éfgntationstdesL.Eÿ^,;la5.yillesf)iudén!.epte}ée-i&T1§ s   fortflç*  
 cations: râlees*,}, 
 Enfin  |a paix  des  Pyrénées rendit le Gouvernement de.*Boturgo,gpe. auygraijd, Condé ,,qu|;  
 fit oublier, fa  révolte. & les malheurs  de  la Fxpifde,  par  lçs nouveaux ferâiGe|fque là  valeur t  
 rendit  à r ^ ^ s#jAM^J,l|* mpj.t^eÆhihgg§IV  B01  d’Efpagne^  laçErjnOè.  prit  de«fi juftes  
 mefiij-esjl^liavecjle^Marquis dfet’ouy5qis;-,.que  Lnuis.Xiy.nienç^qu^fèiP.^fenter-flevant la:  
 Eranche-Cpmté : gojir. la  feup^tM^^etttejî^>Mcq|.aya^t ï^ I  rggdue.à .l^igagnejpar la .paix :  
 d’Aix-la-Chapelle, le Roi èh.fi^é^nQUvèaUlà;é o n q û ê t^ e t^ ^ ^ |& ::d^^^^JgJe^reftée  à  
 la Erance par la.pæxjd.e.IJim.ègue. 
 ‘  C’eft.par  la  réunion  à.la  .Couronne  fl,es, ^rp.^c.eSîMCj^i^emer^oi^p,éè|„par  lès  Bourguignons, 
  que nou  wons cru dey ou  terminer ett Abrégé  Lndefiut^dunCjHiüoire gençrd®  
 - fléfBoutgôgn^ g^urra le gendre utile à*ceüX'i^|ï^i^jg^ijr^<@>tit.ent^£.djin,taWeau  raccourci  
 desjjévolutions de nos ^Provinces, & des moeûr&cle jngs Ancêtres» 
 jj ]  'L a   corre'fpondance  nfanufçrîïe  idu’ yGrand,  Condé  
 avec ^ le ;'Màr_quis ide^ io u y p is  ,  .eft- un  chef-d’oeuvre ;  on,  
 ••efl^urhris. ïjiue  les -Hijiq|iéùs  n’en. ’ ayent  -pas^ïaft  ufage.  
 JJe-- r #  ’inférée|to.utg  entière- dans  ÏEiJtoitC' deîfgûerr^des. 
 .fd^pBô'^f^ogne^JÀàùt'ûp: x&ÿêü, x <jue  ’lés  ' deux- p^lmiér^ 
 des  Places fjjjrtës. de la  Franche-Comté ^ on  en  fera  ufage.  
 dans  la  defeription  de  cette  Province.  , 
 O Fin  de l’‘Hiftoire- dê^Bmfgùignqhsi 
 D E S C R I P T I O N 
 I$7, 
 RECHERCHES  HISTORIQUES 
 m   t ë s^ E o ix - ,  M oe i i r f , }  ^ M m r h e ^ ^ W 0 g & -   i h c i e n ^ d ù ^ È é ü f g u ig n o n s . 
 L ’H i s t o i r e   dû  Peuple  Dominateur  des Phys  arrofés  par  le  Rhônè  &   k - S o n e v ê c o îS   
 ï'fM ,{ekn^mdU'w  y )on  dy^'^dl.i £|^Jfjÿ(j\'']i?cgs -Uiut  compdfeiliP'ce 
 Département  [ i ] .   En  effet,  comment forer du Dédale  immenfe de-tdutes  cés’ Seigneuries,  
 DucIlé!,  Comtés,  Marquifats,  Cliâteflemes ,  Baffiiag.  s ,  Viguienés,  &c.  formés  des  débris  
 fucceflîfs  des  quatre  Royaumes  de  Bourgogne?  Co 1 mei t  démêler  la  fucceiEon-,  lord  e  
 &   11  généalogie  dé  toutes  ces  Maifoijis  fouveraine.  ;  de-  cètte  multitude  innombrabfe  de  
 Seigneurs  qui  ont  joui  aprè  lés  Rois  de  Bourgogne  dés’droits  Régal ens  dans  les  deux  
 Bourgognes,  le  L j onnois,  le  Dauphiné  &   là Provence, fi  on n'a pas  un point de raEiement  
 dans  l’Hifioire  Générale  des  Bourguignons*.  Comment  connoître  l'origine  .dé  ces  Loix ,  
 -.Coutumes  &   U % ;s -   dont  on  voit  des  tracés  f i '  dîverfifiées  dans'tous'ces  pays,  fi  on  ns  
 remonte  pas  à  11  fource,  eri 'reoherêl ant  quelles  étoient  1.es Moeurs  &   le  Lob  du  peuple  
 Dominateur  de  qui nous  les  tenons ?  * * 
 ‘T  1  e defir de  ne pokit interrompre f-> ll^-iVo^-'r'^d*  &   le fil dès  éyénème is ,  d ms l’Hiftoire  
 des  Bourguignons,  nous  a''feit  renvoyer  à  un  article  particulier  ce qui concerne  les L o ix ,  
 MiEÙrs,  Coutumes  &   E l  ges  anciens  de  ce  peuple.  Quoique  nous  ayons ToÎTv end touché  
 cet  objet important  dans  les  notes  qui  accompagnent  le  texte,  ce  qui  nous  relie  à  en dire  
 n’en  eft pas moins curieux, &  fervira de  fupplément à l’Hiftoire.  D ’ailleurs  le  rapprochement  
 de  ces  petits  feits  ifoles  &   comme  noyés  dans  les  rcciti,  aura  fon  agrément. &   fon  utilité.  
 Nous ne  dirons  rien  des  ufiigcs  des  Gaulois  &   des  Romarns  qui  ont  préc éde  l’entrée  des  
 Bourguignons  dans  les  Gaules,,  parce  que  nous  nous’ réfervojas  d en traiter  à  fond dans les  
 Annales  Celtiques  &  Romaines  annoncées  par  le  Profpechis'.  b 
 né‘ dans  s’éfolerfl 
 [i].  J’d   déjà, obfervé  dans  la  Préface  &   dans  le  Prof-  
 peftus  que  l’Hiftoire. générale  de  la  Mbnarcliie: eft  nécef-  
 fairement compofée-des cinj Peuples Dominateurs des Gaules  
 qui  ont  élevé  leur 'Ènipire fur  celui 'des, Romains : Savoir,  
 ^jB$urguignqhsj,  qni fe  Ail&mparés ’ des  F rm a S SH B   
 Rhône.  Les  F'tfgcrfisiSt  qui  ont  eu  les pays 
 arrofés  par  la  Garonne,  depuis  le Rhône &   les Ccvenncs  
 jufquaux  Pyrénées ;  les Àrmoti^uù! Sc f e   Bretons  le  long  
 de  la  Loire,;  les  Francs. & les  Normands  dominateurs  de  
 la Seine.;-&  les  Allemans  te  long  du1 Rhin,  ce  qui forme  
 cinq Départe mens  bien  diftînéls,  dont  chacun  exige  
 '  ÇOUFF.RNFMENT ' D E   BOURGOGNE. 
 fon  Hijloirc  particulière,  fi  l'on  veut  comprendre  la  Defeription  
 de  tous  ces  pays. 
 [2]  On  prétend  que  les  Vandales  qui  habitent  encore  
 le  pays ,;que l’on  appelle  l{andùlie}  fur lus  bords de  ia mer  
 Baltique, fc font  confervé un  Roi  caché  qu’ils  reiconnoij=  
 fent,  &  à  qui  ils  payent  encore  un. tribut  volontaire,  Ce  
 fait  n’eft  pas  inconnu  au  Roi  de  Prulfe  leur  Souverain.  
 On  prétend  aulfi  qu’ils  gardent  toujours  entr’eux  leurs  
 anciennes  coutumes  ,  &  qu'ils  font  portés  à  fecouer  la  
 joug  s’il  fe trouvoit- quelqu’occalion. favorable à  la  révolté  
 (EJfaifur  l JRJloire  des premiers Rois'de Bourgogne, p.  i  n), 
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