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 lieu, arid^Sir orne, iuontagnç )  ^f^ehrf&Mtâe.cour^  Lune  avons-droit SC propriété >  Sic, 
 ^ l^ vB onné.'ie 'd 'o s   a<ii,feii&le'Ven.fàè à ta b le ,  & c .  -  n i 
 Fachoa^ud^teu^des1  Comptes  en  charge-- cfAmbaffadeur |   ©fe 
 âme pièce  très-pjaifànte,  remplie d’un,e mbraèejfacéâeufe IJI fur la fo lie  de c eu x qui contrevenant  
 s>  aux voe u x  de nos F©jiax.  ancêtres.(J.efqurels  proeeftoient  davok/toujéüirs -un  pied  ên   teiMe^  
 »  ferme  ,   &   tant fqttfe  -faire’  fe   pourroit  fe   tomber  le   c . . . . . .  fuir  l ’herbe- ^"entreprennent  des: 
 », voy ages  de°longi cours ». E lle   contient  aulïi une énumération  en  v e r s ,  de  toutes  les  efpèces  
 ■de» Foux,, ^^fidWpa-r ,'teà .quatre 
 B è& fu r^ îà   ter re ,  F ou  fur  l’ond e ;  '£ 
 1  ■ ! - mdnae.jy', 1% 
 <{>iJ  -F o u   couché  5  F o u   àflls,   F o u   deb’o u t , 
 F©u  çà^  Fou»  l à ,  F o u   par-tout.  j   '■  - 
 m^orfant  de  lajJurir^idlmn de  fe Mère-Folles 
 .Ce  diyertilïement,   dmç m^tÊoM^des, e^eMlesi ^dans  Fantig^^ÿ é ^ ^ ^ p x d in d r e  aux,  
 i|fepu4és jNodes,,  du dans lesfmariag^:di^ropqxi^nnés d’a^foB'd^t-at ,3ou dans1 cè'ux dont  les  
 maris époufe’htdes femmes coguetfteS~& de mauvaHëV^ ^ ^ ^ n#Ms%ouv|aux mariésjefufent  
 d’è  donnerle bal, &c. LjJnOt#âe~cjétrtoufeteent' pouS^fc ^ ^ ^ u h :but moral en  certains  
 pnnV^trhpÆrlnîdfCuM  P^US 
 Ÿouventl effet dmp^péti^ê#toute 
 ordinaire  aux Noces. I l  y   am e;n e   des lieux  ou le  C ha rjyan  degënère  en im p q t  fur les nouveaux  
 mariés  ,[2] ;  c e   qu i  entraîne fpuvent de grands inconvénients. Mais à D i jo n ,   le  cas  étoit débattu  
 judiciairement devant la M è re -F o lle , qu i décidoit s’il y  avoit lieu  de donner le  Cha riva riqu  une  
 Farce   analogue afrfujet.  A^^G^^g-Tur-S ône  toutes  les V eu v e s   qui  fe   remarioient,   payoient  
 le  - droit 'de -fdf& s-m éïlbes^   à  ’ l ’A b b é  ' des  F ou x   | § t ' :  :  , 
 Mais  ce  n’e l   pas  d a n s ^ t^ p fe^ x tra it % e  je 'jpüïs* tôût  
 dire : 'fe* me"  contenue  d’expliquer 'les  termes^nncipaùx. "  
 ’ Quelques-uns  dérivent  le mot Goguelus de cilcullus  d’o J ï   
 op ' a ^ ï / $ a ^   'cucuîlutus}  pour  défigner 
 un  Moine'^ncf afèronn'eÇÉ  ferviroit  à  con- 
 £rmej,- :de  pii*?  ep^ifs  ^e'là M£re- 
 - Folle} ÊjMLWgtïélu  voudroit  dire  un' homme. couvert'dû  .  
 ch'aperon de là Folie^Lè mot Gog-ae/apourroit auffi^venirde  
 goguèV qui défignoit anciennement une efpècede farce, une  
 forte'(le  boudin1 dpntle pere Bon-temps faifoit fes délices. 
 formé  d’un  autre  de  la  
 , batte  Latinité  Chalybarium 3  bruit  fait  aVefc  des"/cM^rMs'  
 &  des  poeles,  &c.  de  chalybs ,   qui'‘lignifie  du  fer  &  de  
 * l’aciei.  M  ‘ Tlîiers  dans  fon  Traité  des^J/uXp,i&  DiyeruJJe-  
 mtns j  p.  2883  prétend  qu’il  n*y  a que  lacanaille  'éc^ -les  
 gens  de - peu  d’importance  qui  donnent  le -;charivari,  afin  
 de  tirer q^èl<|ue  argeât” des  nouveaïïxjmariès  ,  ou  ,de.fes  
 cÈàrger  de  confûlTon.'  Mais  i'ïTé- trompe ;  ceft  plutôt  l?a-  
 mufement  &  la  pîîniïion  des No'ces;  dlf^rdpb'rdbnneel  en  
 .  effet Ôü^én  appàrence^^|on  a  en vue  dans" -Te ''Charivari.  
 L é ' même Auteur prétend trouver*ùne^^^îfîon d*u mariage a 
 Conciles' qui  défendent  le  Charivari 3 fous  peine  d’excom-  
 ,mumcadoJi, &c7G/fêrqit  plutôt un  objet  de  Police, pour  
 en-empêcher  les  abus.  Les  moeurs  id^urie -riaüqn.?dégéne^  
 rentïbien vite j  quand  on„ibrife ‘la.  barrière  de  l’o'pinion  Sc'  
 de  la  cenfuxe  publique. 
 [j2]  ce  J’apprènds'  -de ^ Mr  Neuré  ,  ^dit  'M^  ..Thierÿ', •  
 u  -quà  A ix   en  Provence  ,  /e  Pw«cc  y «   ^/7zo«rew^ j. b«  
 si  f^mé^des ‘ jMfrctiaads  &'/Ar,cifans  »^'^^dpux  xidicules  
 perfonnagès  qui  tiennent  lia igiand  , rang  dans  les  pro-  
 cêtàdas  û’A ix j  nouvelle 'prepve;du rapport^dè  toutes  cés  
 folies  avec  la^l^êté  Eccleîiaftiquè  des  Foux.')  tuehî'un  
 »3  tribut  deV^uveaux  mariés"; ^ou  qu’autrement ils  aflem-  
 ^ ^ R n ^ ld s ' lèürsifeSciVrs ’&  toute  leur  fequelle,  le len-' 
 'demain .des  Neices  vers  I!e fo’if ,,  &  fonf le  cKaHvarrpai 
 ^outes^Ies  rues d e V y i llc^ c c i  .qu’ils  continuent  avec 
 tant  de-'vfolwW W pouvantable  tintamàrre | 
 leur  donne,' cé  ‘ qu’lit- demap derit^ils 
 *   mên^eiit^û^inèttré le  feu  a làsp^M^dtfmur'^^  
 ».poueffans-qué 'pérfô  jüfqu’à  ce  qü’iis 
 ,'ÇfcSeh.t1' payés ». 
 [3,] La jeunfeffe  de Ghàlqn ayôit une maifon cbmmune/tou|  
 ^ ^ m o i t  un Roi’,' tous les ans au jour des.lhno'céns: IliV ô if 
 D   M   L -   Â   F   i t   ''  ..  2 1 1 
 LInîiiiterîe  JDijoniiQife  avoit  auOE  fon  Almanach'  ,des  Foux  ,■   dans  lequel 
 4 l ^ i f e vf d e   H | 
 f e t o 6 fW e ^ ^ ^ f a d u e ^ ^ f â i ^ S » q ^ l d # î ' e n t ' f f i ^ i r é r   la M èM   
 ..  dafts-Hipiftôire  niîa)jÿb|it^Sdfc  la Æ$èi0 mlim0 ^jS 
 P # é a t iq n id u |^ M f e ^ a S f ! lî;  E p iV ^ o ’^ n v .^ ' i   F i ) q f  ^ 5 ,   1 /   t  F l  " / q m   a C ? f e 
 ,  ^ a « | ;   i f  ÿ ^ f e n t e ï i^ É B  J^ isu r* 
 A h fA w ^ g em d r e r   d S t f '^ f e lle » 
 le  ^ s ^ k a 
 WËmSÊÊ 
 H   i î & . i ï .   [ 
 ^ ^ ^ ^ ^ î g " d ç C T m’a '  1 
 ^^^^^SmppÿinSy'je  M ipi)Sl^®|plus,iv  
 î^|H%^MgP^^noi^Mêlîïeuis:ÿ^^^®irSii@Sfet4i?!i  
 S®  C  i  /n’b iig en jrt  j j ju l f e i i , 
 pài-ens' .de^iiie^^iiaîtci: I  
 fpléndidfement leFjours de  la Montre j   tels  que le  jour  des  
 Rois,  où  il; ma-refooit  en  pompe  &  fuperbement  habillé .,,:  
 fuivi-dé tqdîè‘fa^@6âr.- Qh-,élifoifcv en méme^ems un^ëc%nd  
 Chef^^/ous  le  qtre  cfej  i^baAr, f- -nouveau  trait  de 
 l’origine EccléCafliquc de la Fcre. rfej Foux). Cet Abbé levoit ‘  
 un certain  droit, appellé  le  Droit  </cj/o//ej /^czZ/ej^fur les  
 hommes  qui  époufôientj'des^veby.es. Les^a’DuS qui-fe côm-; 
 , mettqieri't  dans  la  levée  de  ce  droit,  &  dans  les Montres/  
 du  Roi des Foux,'obligèrent  les  ’Mag^^^e^fupprimer  i  
 T ces  dignités imaginaires ; le  droit  à&f^ll^ffîlèUÏcs .fpMæ-'V  
 pendant  confirmé  par A nê t de.  iy y o / ( /^oye^ P eiri, Kijl.  
 {dc, CAa/o72'„jt7. q.oy. )  Il ne  faut  pas confondre, cette  foçiété  '  
 de Foux  avec  celle  du  Gfli//arrfo/z3, 'établie  dans  la 'même  
 V ille , &  do^j^mrlerai  plus  bàsl,  || 
 [i]  Les FeteM^u  ilfai | où foâ vétômanciennement  dans  
 f  ufage'  d’orner  dé  fefüpns  la  porte  de -fa MaîtrefFe ^  &'d’y   
 planter le Mai, &  où  tous les  peuples  fe  livi oient à la  joie  \  
 &   aux feftins ?  ont êu-'.jib^^raySourgogne & même par-t^ïÉ^  
 ^àMeurs.  Les  filles  élifoie^t  venti’elles  une  ilci/ze  &  une  
 >tibbcjfc  de Mai,  que  bon  Conq^ j j t par-tout;  les  hommes  
 ctoient  obligés  de  l’embraffer  ^ ^ ^ u i  faire un  piéfent. Î1  
 en> reûe;encore  des  traces  en  Bourgogne,  ousM^expofe  
 dans  les  places  publiques  &  les  pfoînfehades^ des' jeunes  
 :  filles  chaigécs  dWmM &  de  ScàpulairffljL entourées  de quêr  
 teufes,   qui demandent  pour  l’éfi|<ï]jeW:Maii 
 :idé&;dhàirm|nfe^ dès 
 Fèces  de  ^i^dM^IâlR^faWide fi>n'Poëme^aWôfiiqu&* 
 de  la  dànfe'  c»“   k ia   «««c y j   « j ; w t j ? N S i   s !   .<p. 
 Maitis.j quo  ccmporc 
 &  omn^Jilacip’ wduigcrc -foltrit ;  &  ut  inqaic  Gtoffa.  ibique  
 Doclores,  i.Z.  anic.  C.  &   /a.  i l .   r „„c  c„ ira  g g 
 num'Uiffifintcsj &.ln']?roymci&''àc Avenione, 
 t  i s   c  èi  ar.,  lam  -  - , 
 "  i   Tÿna»!  amorir  &  câ  cao  2 ,   aa  ‘ ‘ v   '   ïm  
 aaricaranz  ario/w 3  Maios . appcllant.  &c.  i 
 [2] Rabelais a fait un grand éloge des Foux. principalemeiu' 
 ■ “   a   r a .  c-  3S ->. O“   Pantagruel  coiifeille  à  Panurge  de  
 prentfercavis'de quelque  'fîoa.dans  un  cas  perplexe,  aroifc  
 il  raconte  fi  r -   ale  e  t  “ Ji_  lent  de Je  1  le S  IgoS.  
 Fou  infigne  de  Paris ..bifaïeul  de  Caillette.  Il  y   joint  une  
 efpècedeLitanie'des Foux par-tous leurs'noms ; furnoms & 
 ,,  Quant à'laPro«o/?ieario/z  Pa/2^rae7i«e, cette .pièceurigé*-? 
 &  effc;rrd|gÿuiue Sc%>g|bie^  ' 
 P0^   en  citer  des  paffages.  Elle  fut  faite  à limitation  des 
 fa^eqx'-Rr6nômcs'‘Alle^andVdSéjw^  .été.: 
 traduits  en  La-tin >,  &  dont jVoichq^èîqüe's  'i-raits. 
 A'ureusNumerus hoc anno3 èriç pjin/us  & modicus apudpau-*  ‘  
 peresi Mulet futura Junc ilia anno  re«cAr,e, medianoclis pri&fer-  
 cim ccmpejlat'e. In Marcio aliisque temporibus} utilïd junc feabioÀ; 
 M H H B H n