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ces fiècles ténébreux. L’exeréiçe des armesbqui éÊoiE i ’eçcuipatiqja &vorke des Francs, le
communiqua infenfiblement. au Clergé. Les Clercs & les c jïïl|gæ ,
comjne on le. voit, par le Concile., d’Epaone affemblé par ordre fdujlRoi. •SM^ond’praui
leur défend ■feÆde^a^-es^pemes;i,d,a\ dij^csuAiieno^. des ojLaux pouHa' chafiè. On vit
même'^çea-iÉvênues deyenir.,guerriers ; parce qu’ds*. ambitionneienjT non-seulement les sbierm
EcdéfiÆques£,dïna(svl encore les Honneurs & Bénéfices.. Royaux chargés du
militaire. Ct»tôccùpatipns.'njOQd<imt^i.ç44rant propres -qu’dÿjjfpirer du dégoût pour ln-fcigiiee
Eccli fiiltique ,yOn publia, bieqtùt les difpoiitions néceffiures -poui entrer!dans^leMSdiid,
Miniftère..lùr-tou(^d^»lîEpilcppat:.oninî6 le faifoitémil -Icrupule. de sjy ;pouflu paîj lu
brigue &. la fiv.cur De-la erent^que Ion lommença i y von „élever des fiijets qui ndvoiejps
n^gieiic;,. n<m^rii.yim^fuaiÿje7tjl ctp«.ai.e pour en j^g^ru Éigmtan&iflu^trpùj^e^
même dequqr-lèrfcuTtifïej;, .fit naître dansÜeiijSlergéjles vices-'greffiers qui défigurèrènt;
1 Lfe.hU Ja. que la, fnnonje^. lmeonniienee, &.c^c0ntie lefquds tous les »Coneiles firent
S&aiffj des Canons.
^eS. Aunaire, ffijifafruftiifaepîyêquc d'Auxerre, une des lumières de ; l’Eglife Gallicane,
tint _eri’ft 8 i un^grand Synodeioù furent jfireiTés^quarante-ciqq. Ganops Qr] j’jquelques-un»
de ces.Canons^, défendent .defeélébrer dans lgsgEghfes.les Saturnales, plus connues fous
•■Ij l namSde lEête ‘Ecclélîadicjue 'des jFoux. On n^. fuiroiî fe-per/uader 'queèlâS dépt Ration
des moeurs & de la raifon foit»aMéeÿiufquesdàr.yfi dSMomeamten SqurnifToit t les preuves.
'Spus^U^^ extraire TO'^ü'*d§®nMS'2im^ette' fête finguliè’re^qi^-asoit L.u par toute la
France, & particuliérement en Bourgogne..- un-iprécis, des Sén^iresjtiianuier^s^qui nous
^ ^ .été ico ifim u n ig^ ^ fm s "le rtitrè^e .MoR@s.&P.HJ>i] 11^JltfhùQltsdSè^ÊlÊmM'Æ.
W on pourra_^onner^uDnbU^ffi^gttei|npière,parpîtJiji,.faire Iqudqij^&jjîijq^'
~ Perfohne Tn ?gn nreJq nejglasf ifaimmus 'étdient-ÿde’s)>jOjirs^de_ f|„tes. & fed^déba^he.' tout
enfemble ,J k quelles Romains fi lotj^remsftriosvmaîtres., dont nous avons^adopté tous- les
ufages f les*celebroimt fijr la^fm dey^^sembre^^^^u eoinméneem'etttSHévfaqs ier pendmt
pluiieurs jours, pour fè rappellter,pap.ces^fêfes- Cycliques-tfeÆ^Blémoraüyesj lê^fiêcle,o'ot
I I ] J ’en -rapporterai quelques-uns comme très-propres à
faire connaître, les moeurs., & la difciplirie, ' du Cxièmê
Cède Tous ‘l^T^ndi^Royaime de;Bpuigôgh.é; fondé;parlés
enfkns de Clovis. Par le 'premier il eftvdéfendu5d ip e ■
deguifer le premier Janvier en'. yaeHe^ bu en cerf, vitulâ
aut dèryoïo, façïre._ Quelques- mamïfcri'ts portent vera/a, ce,
qui afOTs ' C'gnifiéféfefe^dégd^e r^ a vieille1 & non pas en
vache,,'
Bourgogne à, Vufage du. Collige- de’Cijqnr /v.T^SîjIl a aufli-
mis cerv'ola^ ce qui n’a point dé fens.
' X e^roifâmè ;Gâhbh: défend., d’aquitter des voeux à- des
buiïFons, à des arbres ou à ; des fontaines ; n i" de, faire
, de ' pieds d’homme1 avec d'^m^^gmur'' .lès'.1
placer, fur les grands chemins. Cet àriicle - concerne les
xejHes düiPaganifme, dont il a demeurélong-tems des traces.
Le neuvième défend de danfer dans lesEglifes, d’y^faire
■chanter des’ filles , d’y donner dôs-feltinsj ceci a rapport
[aux.’Saturnales EccléCaftiques. .
' Lépdixièmë -défend rde dure. en^i^jpurL;4de i^Me ffe s
fur le même Autel. .Le douzième-de .donner l’^crariftie
aux morts, & de la mettre avec eux- dàns’ le cërcueil. ‘
- , ‘Selon le ^quatorzième, .on ne doit point enterrer dans
le Bapti'ftère; ni mettre un mort fur ^ un mort dans'fle
même tombeau , mais à côté l’un de l’autre. Gruter rate,
porte une épitaphe fingulière d’un ancien Chrétien, qui
^ f^ p ^ ^ q u ’ôti-ul’enfèrrat J ugé-
_ment il'-lui fût'plus, aifé de;fêrt-iri'^(Toni tomb.eâu.,
curjim quarts ? Ut in 'Cé/îJ^ôçip. ^ie ,,jîrac iroperfi/7zcnro /zci&'ffj..
Refurgam,
Par .:ift.;(rtéjnVe-hùi femme rie.rdoit^pas. irec'evoir
l’Euchâriftié 'dans l'a main nue, ni toucher la du Sei^
; gneur ( le corporal. .
Le qùarante-deuxièm.é^ejfij^t femmes quand; elles
communient, d’ayoir^ leur .Do/rai/zica/ ( voilé des fêtes ) ,
& de tenir un bout de ce voile dans la n^ain pour y rece-
• tpÎæ ^l’Euchariftie,;&c» .
de
D É L A F R A N-C Ë. \7?
de Janas .& âe Sfitii^^Q n ÿ^ .fiou^& ^ fèmnÆV écpielac égaux. Pendant ïéSS itiirnalesj
les :efçîav.es :
H P 111 11 ir^llfüi^dvgigijçô^^l^ ' .ti oiSgpan fb r fn ë '^ ieu .iO n iai&it
I1]® nos ÆoiSrtfe là Eève,
ies qui ï | ® l x' KJ lendc^de»J;iuyei, & toute ces fi-erfap.fftl-^
“ n^g'nailes ipgÿFvêqu.ës d e sitfM x i'& c . û k E c é l é f^ u e s
voient au ffii urs S .1 rn lés c >m i |çs;,-;Séci fie & 1 1 j eas -c toit 1; F ^ r 0- x ,
q«/é-rc0 6 i 6&. dans les , EgMfès aux fêtes de Noël & .de l’Epiphanie •. elle eft- eisée. dans
Il ^ u L u jue.<& .^ .0.11 m u r s '0 ; r ^ d u a . J pp lien»
> ^ ^ p ^acpra|^fee'Uereiiàt-. riofei dans l^ & q x ^ êm e^ o ù fe n ^ a fc é l^ r e i t
Pâques [ i ] . Nous allons rapporter qudques .c&êkoôi'es: | e cette Fête biidefqut
^ g e‘ j^Ij^ft'mbires de ■ !$,% 4ui,3 a|b3,k:
telle qu?ontf e célébioit en Bourgogne. ’
^ du Roi des Saturnai s & de nos Rois -dela Fèv , p n l l if^B.djnsules Eglffie
.Cathédraiés un l'^ oe / .o u un ^/:c&vé?«s & 'p n éleétion- écoit confirmée par
beaucoup de ..bouffonneries ridicules qui leur fêrvoient de/ c^ Am s .q u u i on les f^omdffi&ét.
-Pm t if ic ^ ie n t I r m " k j t W f J ? 1 p d ^ ^ p p r i l n f È ^ t | è i
la çrofe., ,&c Dans les Eglifes exemptes ou .qui relevoienc du S. Siège, on élifoit un
A . flï . ^ - . ^ ^ j u ^ u ^ 4on_ donnm^Tjwjd.érifioi^ ^ jo j ^ . i ^ t :j|t.
, p e s | ^ ^ e ^ ^ f e l»p1^n1't4 ^ ^ ^ e l j ^ ç e i -écôjentpffiflÉi
1 î i c c n t i ^ M ^ , ^ : q Lp , c i ÿ ^ é -
| f e P x folies. & d^ppiétés pendant le Service divin,-où-ils naffiftoient ces jours-là queil
q ÿ l f s dé-mg^ .idjs.^^c^iné'diê: l..s înqquevou*avoiunt d^gui* g . , b-tb îuilïés
qui feifoient peur ou qui feifoient rire; les autres en habits de feirimes ou de pantomimes. Ils.
(.dcmim, Piactaÿip£l
Sou Di icres’.ffiangeoient des* Iduaffis & de î/oudîn.; qu’ils p.orcoient au nez du.Célébrant. ;
Ils jouoient aux cartes & aux d'ez I fes-yeux Ils mei Eoiént.danslencenfoir quelques mon < 'rjV
de y j | t é s favates pour lui feire xefpirer une .mauyâife ôdeu.r.-Après la MelTe, chacun cbiiroit
mfoit dans tEglife .avec tant d’impudeJiGe.,. qàe: que|qiues-ûn : nàvoi'eht pas honte
de fe porter à toutes foites .d’indécences,- & de fe-dépouifer entièrement [ a ] , Enfuite iis
' [i] ï “1 ifçtfïécdéfiaftique des Foux 'Mà^èlloit: encore
du tems où eHedÇel'ebîoit,
On la nornmoit! aüflî^l^fêt.e des ngn..pas que"
ce fut îa 'ÿ ït. dës'tle^Sjî'S.oüsDiacres, mais par unéîajfùi-ï
Üm <r ' IC a d b JcH-fflLEcclcli l l ÿ s S u?fC,'
"Éajent alotsSÿ® excès d u g i^ a t & > * table Si
'“ ■> ;d;fo‘.t la fête d è sb e P ^M fe fo c r e s faouls & yvres.
o M j g m t la preuve dans'la Eettrç Bncydiqui d ' an
14 4 4 , citée par Ducange ?e ccritè par,.,des.'Théologiens
de Paris aux Evêques de Fràncé; ;pour les inviter de=
mettre finjauj^diçfcirdres de cette Fête;|din'dalèufe. Fcjlï
f e t o Bia c o so r um , non qnod.mürd-/oli Sni-Dinconi lus
± G oU P’S^ M M EN iT TD E B ùU R G O G lfà.
yèele^us ère c ênrq je hac j fféu. a
. nojlrï indicàrc volùcnthtfejlivicatem hancfuijfe ebriorum ÇLcd.
■ W n- la r ni c c o.r Sotri-blAC re. , U c ;
'^coiéj dr eV'AciiEï jtfcmms! Elle
^•^^rofév feicorëÿ le nom de Fête des Innoccns , -d'g l’Ait
' '0 lè^ 0 0 0 f ï
[a] Afin gu’oh ne. foupçiinne point -(î.-pôïtrâié d'êtré
“ OP ? | l p s ; on n’a qua lire la lettre de l’Umveifite de
Paris ■ aux Prélats en X444; les: irai« >Jf ig a /ier^ffio ffeu r
Des-Lyons fur la Fête des Innocenti;;ia Bâ/ioc4ej«e de&
Pins', tom. 24; la- piffcmcion tfé -FçSlibé le Beuf, danS-
le Mercure., dè Février ï'7 2 /g celle-de M. le PréCdent
Y y