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& en obtint d e nouveaux lbï.erifaits: C e fu t p o u r les reconnoître qu’il confenti'tren 13 crô qpçÿ
fe morinbié^Royâle.qe To u rs eût feule cours dans fes Etats pendant trois- ans. Il s’occupa
einfuité à bâtir le beau château d’Argilly, & fonda un Hôpital à Beaune. Il fe, tiouvaien 13:03
à la 'célèbre aflèmblée de Paris .avec les principaux Barons & Prélats^fOTwiwaiMnWoefui
lignèrent la lettre-vigoureufe é c rite .au Pape Boniface, .&. l’aéie ' d’appel- pour feureoiùfles
droits d e la Couronnejcontre les prétentions outrées du Pontife [1 ] .
R obert m o n tâ t à Vernon-fur-Seiné en 1 3 0 5 , & fuit enterré à Cîteaux dans la Chapelle
Saint-Georges, ra iné e en x6$6 par Galas. Il avoit prévenu toutes les difficultés qui pouïroiénc
naître après là m ort entre fes' enfans, par les.feges difpoficions de fon referment fau ali'château
de Brazey en îslQJy8c par trois çôdiciles q u i! ÿ ajouta: Sa femme Agnès fa]j: II de S. L o u is,
lu i furvécut vingt-deux ans. Elle mourut à Villaine en Duêrnois', & fu t inhumée auprès ■ de
foia mari Quoique'fille d e R o i, elle n avoit eu,en dot,que 1000.0 tiy; to u rn o is, q u rn e fé ro ie n t
aujourd’hui que iS y iy o liv. ( ,Me'mde l’Acadl dès Infc. tom. 32 .'). G u i d e M u n o isain fi
appelle: du lieu de là naiffence près Fl'avigny, H ilo riem exaéf ; Pie rre d’Arrablay n é au dioeèfe
1 d’Auxerre & depuis Chancelier de France , &c. fleurirent fous .ce règne.
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C e P rin ce encore mineur à la m o rt de fon p è r e , gouverna fes f t a É Ssgs lu tutelle de la
Duchelîè Agnès là ‘mère. Les premières années1 de .Ibn règne, lurent troublées par dés
fconteûations avec les Evêques d’A u tu h Æ d e Chalpn. O n convint d’Arbitres & to û t fu t pacifié.
Hugues & Eiides de Bourgogne fon frère ,• fu ren t armés ..Chevaliers aveq les trois fils de
Philippe-le -Bel, par le Roi lui-même en 1313. La cérémonie lè ;fità 'N o tre -D am e de Paris;, le
jour de là P en te c ô te , avec une.gr-aiide maghificehcèj'Un Hiffiorien du teins ra p p o rte qu’à ce tte
occàfion on éleva des théâtres ornés de luperbes courânes, où l’on repréfenta-maz/zto Féeries &
plufiétirs Myjléres, tels que l’état d’Adam.avant & après Ibn p é c h é , le maflàcre des Inndc ens,'
le martyre de S: Jean-B aptifte, &ci L e D u c de Bourgogne ïu t'e n lu ite fiancé à Jeanne fille de’
P hilippe - le -L o n g Comte de P o itiers, depuis Roi de France.;, mais il mourut ,. avant la
;[i] Ce font les premiers Etats-généraux du Royaume,
. compofés dès -trois ordres. Jean de Pontoife, trentième
A-bbé .'de Cîteaux, fut le Peul qui .refufa de fouferire
à Tappel des Barons .8c de l’Eglifc Gallicane, ce qui lui
attira, ainfi qu’à^ ^ ^O rd re , beaucoup* de chagrin, &
l’obligea d’abdiquer en- 1304. Le Pape pour récompenfer
, fon zclc , lui donna & à fes fuccclfeurs', le*privilège d’être
a£fis dans fon fceau, en lui marquant: Qida-mçcum ^cßusy
.cerck/li niecum folujs' fodebis: ce qui a toujours' été en ufâge
depuis ce temsj & l’on voit les fceaux' de plusieurs Abbés
aflis & revêtus des habits Pontificaux ( Addit. ). ,,
fa] , Le Duc en eut -neuf enfans. i°. Jean , mort avant
lui et^wp^« 2°. .6c 3 0. H ugues &c Eu bE sie s •füc^lTeûrS,'
'4°. Louis , .Prince d’Achaie & de. la Morée, mort-à
Duême , - où il a fondé un Prieuré, y 0, Vobère, marié à
-Jeanne de Cnâ$n,' qui lui apporta en dot le Comté de
Tonnerre, mort fans enfans en .1334* <5 . .B/â/icA*,.épb|ï&:
^Edouard! Comte de Savoie, inhumée, „avec fa fille Jeanne
de Savoie > aux Cordeliers de D i j o n " l e tombeau
ë l gravé dans-'llEuft'csr^i^^^^ Plancher., Màrguc-*■
riipe,, mariée à Louïs-rHutih fils aîné de ,Philippe-le-BelV
qui la fit enfermer & étrangler, pour fes défovdros.
8°. Marie , femm.e* dEdouaid fils du .Comte ,de Bar.
p°. Jeanne, mariée à Philippe de-^Mqis, depuis Reine de-
France, morte e^ 73^8 pendant la terrible-lcdtit^O^^Wi
enleva près de la moitié des1 habitans de la France ; cette
. charitable,.. Princefie p'rodiguant fps. fecours aux malheu-'
peux', fut frappée au milieu d’eux avec, la Ducheflè(Cde
Nprmap^ie, .du fléau dont elle cherchoit à des délivrer.
Les. hétos qui meurent dans les combats , dit M. Gaillard
ont-ils plus de courage ,1 font-ife plus généreux que. ces
deux viétimes de l’humanité? , .
fplemnité
D . £ L A F R A N € Ë . 1 0 5
iolemni^ aeffnùces âü dhiteaü d’Aigilly e n f e iiy , & fut tlunf 2ù toififeélil. de fes pètes à .
Cîtqaüx. Ses •SmamHtegjèa^eng beailccnap" æatufe *dôtft aoweüf & de fa biénfeiiànCe qui
âiiuoHçoient heurejjX'-
roèEes gue#esf ,privéfi®s^imrites.paï.\inê .’©fdennâôee; de Byiippé-le-Bét ênfi!jô3
TOirenç ré®lattjé*par ^Wop^®nde oo^ôië üa de lès plus beaux privilèges, êc
eUe^e^Qbf^^PçetaDliiremenu E’Ô^Hdes Templlefj qui avoit un gfâijfl nombre demâl^ns
eniBoutgogne', f®^|MVqulaines-les-Temples/^&!îÇ-Aubert/ïforinieÎ!->’©^oq.,|tovyerne^;
Saint-PhuîBert) IS-fur-^t1 U^é, Bures-les-^Templiefs, AvaleUrs, Paris-l’Hèpital, -&c. fut fùpprimé
^^Gôndle de Vienne §|8îlé Pape Clém^t^eif ï^ ÿï. Les-'rifihëffes & l’orgueil d$iST3lteval&
gleuriâ^Ôièm^ttiiré f envie des Grands' ^l^^^^deS^Peüples ; ils avoient' eu le malheur d®
déplaire d’un?'S^peft'4:op pardohrier. Leur
Grand-Maftreïac^ë#d"e'Mplay BoufgüfgîiqSj de;la ruaifon de'Long-Vy , foï .brûlé vif
jaVec les principlhx de Ton £3X3, mâlgré^les1
jprbteftations'tde, lèuir renouveËètent fH le bûûher. On prétend 'que les
Temphe|^an*r|B|lfe»des fùpplices, à cofflparoître
majj^.üû'gi^ïi'ËÇrifeunal de Dieu; & qu’é£Eè<Slivâment’le'Pape OTlê,'R'çik,j!j^'iWurentla mêiné
F U D E ' S ' Â ' È . |
IV auffi-tèt après la mort de Hugto.Jtftalgré les prétèntiûflS
de fon frère Louis'Prince d’Àchaïe, ; qu’il fiit appaifer par- l’augmentation de ion apanage.
.Ce Prince-étàiïî idécédé finis polférité-,. Eudes vendit en 132.x fe Principauté d’Achaïe & lé
®o®uflie de Bh efil&lp.e aPbihppe PrinOTMTarbsd^gç^%^Si«jp| Le |lo i » p i s 1*'
^Htejyisét^ftniort fenf éqfe^niâlesri'lei6uq‘’,d%Bp'flMMi^re))féténdifMB'iIé ttÔne.'de’Ésit
gbjart^ijr. à Jeanne fel'iriède J S I® ae'!'ÜIaîguèriîdi4% •r.ùurgbgïfe' "$c1 Roi difû&t. Mais
!Phji,ippe-u,e-I)PN<î R é g e n t z^ iRôvaû'mfi gap-rw. Ies»f5rands i l -fut aiîpté dans dne a fietqbïéé
des Pairs y«e la Loi Saliqiie ne permettaitpas aux fçmmÉs d'.jïériter. de la'Çôdronné de France [2].
®. eh- ïd^ i j & la quarantaine-
'J t-kàr ordôiitjée «gar, PMppe-Augufte- ou «par S. Louiiv-
■hîâbqlitent point les guçnes privées.' Les abus« quoi* em
réfultoient, forcèrent Philippe-le-Bel de les proferire par
fon Ordonnance de 1303. La. nobleffc ne fe fournit qu’à
regret à Unèflqi^^^^Y-priÿôiPtm^.t^h- qu’elle regar-
do it1 comme un ;% fes plus beaux privilèges. Celle du
Duché de Bourgogne, fur-tout les nobles des Diocèfes
de Langres 8cx d’Antùn, s\dâ;cfsèrent Ù L ouis-Ï-Ihtin , ^
g d repréfentèteht'quéîfqèpuis ^j -rèfene de S. Louis on avoif
!p|uffiéi at't'eih'té^à 'lepr^^^^bifes, libertés • & coutumes
» ÉÉènneS' & le prièrent- ^avvoir égard à lau s-griefs.'Lé,
Roi les écouta favorablerriént^& ||Lqùatriéme article de
fa réponfc porte : « Que les nobles puifTent & doivent
?» üfer d e st in es qua>id\(l^Uùr^pfaira,‘3 & guerroyer &
a» contre-gagier. Nous . leur oétroyons les armes ,&*Jes'
w guerres en la manière quiuls.?. en ont -ufé & accoutumé
UF E ÈH EM E N T D B B O U R G O G N E .
^ . a t o r i q é m e n t d ' e ' g q e f r f t ôuvertClès:uns avoient
»A (• Ordçnm
de nos Rôts, roCTgly,.^ f o jL fp. j.. 6-, t;om. IIs p t d-.)y,
4Ain(i h ipérpétu^ pend^aht æe 'flM^'-lJàfagè, •h^rb^re,‘^ P ]
mt,;v^ri^er ' tant dè.; tant de'.défordr^i
première foi^qu’M®I% vfk(| mention 'détia
{Èoi Salique $ans riotfe
Gfèj, demande quelque explication. La.d'ol des Franc^-
Clovis, contient une difpofition qui exclyt formellement
les femmefc de-la- uiceelïïon, dg§r,,fyrres S a /ia i^ yQ ç ^ q u i
' dq’î^'ror^tê; aux GômmeqÈ^pÿÿj.“^c;iqu8
l’on interprète communément par.eefui de
du fervice m ilit ie . ,11 eft^viuènt quelles -femmes hors
d’état^ çljîtfëqüitter' ce fervice, ne pouvoieh|^föGtéder aux
térrès-SduquéSf-rdbrtnées- comme - bénéfice,' taridlis ‘qq’Atltó^
jouilïoient du droit. de ^|ïïçc$deif%ux terres allodiales. oit
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