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famélioration -4$ feps? domaines ,-r.pienoi^at '-ppu.de part aux affaires générales du Royaume :
ils ne font guètes connus .que par les .çkarWS'qu’ifeâc^fdâieOP .e» faveur des Eglifes & des
Monaltères, & que les Moines ont eu grand foin de conferver.
Une prffe q u y if^qipTpâi^i0 ^^^,A^r-e'..jfe'Bépandit »vers. l3âs8À , en Bourgogne & dans
îes fiçpyîpç^ jaéridiojaales'^’^t^t-fîQfflniP ajn fejj ,4éVfiî8H? '■ %&’Wdfliï- & gdnfumoit, aveu
de vives douleurs, les membres qj|ijig£|.,4t,qignë'aî{einfS- -Çn invoqua S Antoine pour cette
: plufieurs perfonnes pieufes fe confacrèrent au fentfae 'des malades pendant la
"^4 agMÇ4 Antonins, qui eurent j^lsjf*TOw*narfciiik en
ÿg^jgqgne, Pans ']p #îêjne teips, S .Bry fie donfia naiflâncs à BOrdre des Chartreux,'dont
les- niàifpns. fe multiplièrént bientôt dans les pays voifins de leur premier établiifement. O n
yit reparoîtrg dans -Jgjirs 'gHfêuK d^ rfs-le s merveilles des Solitaires de la-Thébaide. O n
trojjv-oit dans gt^ feintes retraites un refuge afluré contre les défordres, qui étoient la fuite
^gidapêîpbi^ & des guerres particulières. Ces défefidfes >étsiçnt C conlîdérables quon fut
obligé d Aleourir à des remèdes aulîi finguliers qu’extraordinaires, tels que la Trêve de Dieu,
s ^ ï î : a - -<
Eudes I s’étant-croifé, remit ;fe’-Uu£bé,à-feti>fils5‘ &£t-de.;voyage<dé,ia Terre-Sainte, feloii
le goûj du tems, plut-âî, en-pirùtent jqueft, guerrier. If partit pn .rid a,.ac compagné de fa
f ile Fleurine, de quelques Seigneurs & des Qfficiçrs jde fe maifon, & il mourut U- même
> [ i]'0 n c^'kAdevoir rappoiter aux pommencemens duf
XIe fièjblé , 1 établiffement de la Trêve de 'Dieu. Vingt-deux
Évêques'affeoeblës à S ^ ^ ^ è i ï ia n g U ’edo'G,a;taùè0MlHs,-
défordres .©^ifî^Sne^ parafes 'guerres particulières que
fe faiMiwu’les,'Seign'èurs~'& les particulier, crurent.en,
.^^î'r^lâgf^eufs'en'^prefcrivant
pendant quelques jouis' de
d’Elne l’avoit déjà OLd&uiésen io^ylpour^'Ie RouMlgn.^.
Cette trèvelfui. né'sétendoit'd'aboïd^qp’au Samedi & au
Dimanche , fut prôiôgée depuis le Mercredi foir jufqu’au
Lundi matin, » en méffiî^e^ des derniers myftères de la
viè ;diï §auvè;uç ( car la dévotion fe mêloit à icés moeurs
‘atrotés ) : n e ^ t plus permis de piller, de voler,
& de s’égoiger qug^le-^mîâi &_le Maidî. L ’établiffement
de cette' t-rève <^^l^ou?’d ^ i t infpirée de Dieu, fut confirmé
par les'Conciles & par le Roi dans une alfemblée
des -’Grands. L ’autorité Royale & 'Éccléfîaftiquedit le
:Erel!d'entt Hénault, n’en pouvoit faire davantage alors,
pour empêcher les fujets de fe détruire. Ce fag'e réglement
avec la Chevalerie, à a d ô u c^ ^ ^ p iteP le s ':
-moeprsfdé- cë téms-l|.' g '
La Chevalerie paroît -avoir pris. fon^^igufg'i^dâns les
tournois. & pas d’armés-,, oto ■ exercices, ffiÛïtaires,“ auxquels
M. de F.oncemagne attribue également-l’ûfegédes'artnoiw.«. :
Là Ndblefiè;qui forma cettç * a^foeia^jaTv fût la,. faire ref-
peéfcer par les qualités qu’elle ëxigeoit des afpiians au
titre de Chevalier. C’étoit peu pour prétendre à cette dif-
tinétion-d*avoir- fait fes preuves de bravoure, d’âdr'effe'
& dé- 'prqbfté 'dans les 'dirarehs. états de Pages de Vkrleù
ou Damoifeaiï\ & ÏÏEcwyer ; il falloit encore être bon
Gentil'ho aime, Sc - ' mériter - par fes vertus de parvenir, à
I cette première illuftration militaire, 'Le Récipiendaire s’engageoit
par fex:ment à défendre les‘.''oppriméSiflésvv:euvès i
,les orphelins, les dames & damoifelles ^ ^ r o 'çurer. Ta " U?1'
■ 'iBerüë^dé's^dà’^ihins, èhateaùx* forts qui Ter-
^vqiéM retraite- aux (brigands, &c.. /. Les, plus', puiffans
Seigneurs, les Rois eux-mêmes éb’loifis de la^ gloire des
Chevaliers, s’emprefsèrent bientôt d’afpi-rer à ce titre
de s’en rendre - dignes. O à 'a lieu d'e croire que ce fut
ai la MoËüelTe Françoife , que TEurope dut la haute repu-'
tatiôn à laquelle la Chevalerie né tarda pas de slélever.
Son îefpeét pour Dieu & la Religion, fes exploits héroïques
qui tiennent" quelquefois-du pnOlEige fon amour pour
- l’honneur , - & fa ' rigour.eufe délicateiier à le ôonferver,
furent >la four ce d’une infinité de vertus fublimes que nous
. ô'admSériotfs!Vériëbi^-lyï^^ml^ ^ iiyibhS,t 'no^ ^^ ^ffl^y^»
cet établiifement qui pcignoit fi bien de' carajâère ’nrimitif
de la,nation, étoit néanmoins un mélange d’-abfurdité &
| ridicule f^ e ;,^^^gef&-ue
■ 'fanfaronade, de ^eçé>çe,’'&’ 'de- galanterie, 'de"religion ;&
' de fuperltition, de îéferve -êâTde Kçenée. Tel efl. le tableau
quen fait M. d'e la Curne d'e 'Sa'ihtërPalaye dans Ton
excellent "ouvrage de la Chevalerie. Joinville rappoite uh
trait arrivé en Bourgogne , qui -peint le "'génie de ces
guerriers. Dans une conférence tenue à Cluni entre les
"Juifs & les" Moines , un Chevalier préfent à -la difpüte ,
renverfa d’un coup de bâton un Rabin-qui parloit contre
la Vierge. L ’Abbé de Cluni ayant- fait des repréfentar
'tions à ce* pétulent controverfifie , -il répondit : « Qu’un
jj laïc ^uahd • il .'entend 'inédire^. 'dé: ,fe fér éhréffènne
cLôit'défendie la chofe, |n|n^de jpaioles, maïs à bonne
j épée tranchante, & eh fiapper les médifans & mécréans 9
';»• C'^àveM-''du 'corps tah{'qh!«lfe'^^o^ta entrer ». Argu-
. ment digne de çe fièclé.
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année, à-'Tarîè en Cilicie. Son corps rapporté en France, fut d’abord inliumé dans le cimetière
des. Amples Religieux de Cî-teaux , enfuite traniporté fous le -portail de TEglifé ' où l’on voit
encore Ion tombeau; car l’u-làge^d^iôrsétoit de -n-enterrer dans les Eglilès, que les eoiÿi^âintS
^ jy jjt é .s | g ë | s fe ^ Pupâlama si e ,& fe®mB-itMhftrt,^^g®w/14aüme,iaes-hirdie Coàffs
E b B, n tqÆS l^ tb é iiit t 'u LJ ip ' C 1X' c IJ', Il ls 1 j.-^ljÈtafLUi '5 Henfi Maine à Qîteaux,
& deux filles,, dont l’une fit le voyage de la Terre-Sainte 'où iélé' -mbuMit. -La Duchellè là
veuve, dont on voit la -fiat-ue à là Collégiale d e Beaune quelle acheva de bâtir, prit le voile
•à’Sf'lifcWauk où elle finit, fes -jouïs. '
1 H I L
ys.JHvsùuss II auffi nommé JiSt fteflbffion. du Duchl
à latjcgtÿéMe de là. mort UHiffoiife n B Ô te ^ i1S ^ % î ,fln%8|3Éodpé, pendant Un règi& de
quai'ante ans, à maintenir la paix dans fes Etats & à y faire fleurir la jufticê. Jaloux du boo&Uï
de fes*SSq)Sts,il les atfclbïôijêwi & fit-beflef
le s , v e x a t io n s -d ^ i ( Vriietfer jd o { w n a ife n jA t e< w 8Us$^âi!4 6 d l 6S | | | l f l f t f f ÿ a r ^M h a p îtâ re *
Si-iiSS^fcâBtîÉ-îæeBdrerfen alÔSeîeîit -.c^c-r^tô^iA
odibus;;à’Jis^feété‘e®ï»atoïné^'-i[l fe'&ùfmtfensJfei^ISM^fwWPliej-^fèièét-def'Jet^Bltott depuis
^^ijbéiâeMùt'Benighe & l ;ùit-des,;giàetis liomir.es clë-fe-n i^ôle v fui'db^i jdïb'étàl, élément';
il pardonna à un de; fes Sujets que les Jugés avoient condamné à mort, pour raifon des paroles
ôutragcufcs &' des excès .commis contre ee Prince. Il cul lit a les Lettres, & fut même lavant
pour fe im S jT^Q n î^ itd ln s lfest'CEuvreS' deS®êfdâWaokt il éterf'àM'j'nfffi'CTcealent^
l e t t r e s q u e , ' H ü g ü ë s Seront à^^WSBtiilneiDtfc d|A.qu4taine,
retirer duQf^Sne-.dfe Piètre de-ffiéon. Il- affifta avbù-lé JR<^|E‘OT93-i'fe-GMs-',.à 4’tiïfembMe de
'^ous leé’_ Vaflauiç de la Gpurofiîie ^^P®«'opp’ofer à Tinvafion dqnt «KjpfiSpùt jK kàl V
mesaçoit la Champagne ,
L e bonheur dont jdm®iâîî?f^pBoii?güigîiotis ^feuSpruPrlnee ftifie & ,pâoifiqfle,ÿ!fù t '-eltéfé
parles fuites du plus rigoureux hiver, en 1 r i p Les Chroniqueurs r préfentent cet hiver tel
que nos pères nous peignent celui de 1 7 0 9 , qui ne fertira pas de long - tems d f i | <>àî&l'oké
deaJjojm s Bij nlur ullunr îîuira' * 1 r•jy,«Y uv^t. v ’/ i i ) tbm u,uu ou j
1 b de feu fi-merveilleux que la Ville fût quafi toute explanéè:& réduite en cendres; il n’y eut rii
» palais, ni temple, qui en fut exempt.«. Mais cette. Capitale de nos Ducs f , rétablit ! itii'qaH
& s’emhi^feÇuccèffive3 lfi.ï|iÿar Ifeite^^ralîf&t
[1] Ce Duc eut fept>enfans de fa femme Mathîlcfê^ fde
JTijjrenne : E udes I , fon fuccelfeur ; Hugues le Roux,
Seigneur de Clîâteau-Ghàlon^itïhumé à Cîteaux avec fa
femme Sybille & fa fi'l'lé - unique, époiife d’Anféric de'
Mefht-réaf; Robert & Henri, fiiçcelllvement Evêques d’Au-
tun ; Raymond qui époufa Agnès .GomtefTc de Montpen-
fîe.i\L Gauthier I Evêque de- Langrès-,-moit en 1170 , dans
<lai -Chartreufe de Lugny-fur-Ou-rce quil ayoit fondée j &
Arcmburge , Religieufe à Larrey-lès-Dijon,
prête à tODa,bè§;.faute
de fujets, r e p r i t « o ; nouveau: j filtre , ;én. .recevant
SfiBfeîria'fd-a.fèc, ïxehte-dhux’ Gentilshommes'Çcmrghig^dns*
On vit bientôt après, la foffdation -des quatre filles 'de Cl*
^ a ^ lp ^ itiM'tpfeip'fèf'è ( la Éêrté)' ëft( eh 7êhüyg0gne i
Pontîl^^au'^qel^Æ Atrifèri'e y Glairvail#
vdans ceiul ^dle . Langrps.^)^.plac^daqs cê, nfêmé tefmS I orî-
gine des Abbayes de Rigny1 d’(2gny > de\ Rougemont