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 {PsaoM-.4iss  c f c :â   t  excitation.  des 
 vertus  &  bonnes  ma,  ^^ÿB8ctf^Lj^3Mir<tfIj|ri<»TOÜLqtegCiclw pic-r  ,  à  feu,  au  t ouw< 
 Juqiielr|)£®d^^'jgg®Æ!|( jfçipblable jà f.celui  ,de^Mq@^^^^^Stÿ$de|^,ti'André.étoitfieelle  
 A ? .lQr.ditygu j,fu t. approuvé  par  le ,Pjp.à  Ecge3e,.I\4itn  rq 3 3nf-c^rrn ît&Kf'dü, jC-lx  fjjMBg  
 fut  fixé  à   trente-un  par  les  Statuts,  &   le  Prince  fit  bâtir- dans  l’Eglife  Ducale  un  cloître  
 &   des maifons pour  y  entretenir les  Chevaliers qui  tomberaient  dans  la pauvreté.  Le premier  
 ;^^êjfidiCT^j^^ m Uaum^de._,Vl0)^iMndatfflj|impP&ilfe^!:ci^tTOdne<  .raoiÿen  143 J. (Le  
 ■ fécond ,.:|il.c.néî Pq&Ühfflllyjldhadu  Duc- & |lbjW’15iim|i^lIadeu,r*ntjAngleterre,--ii’n^^^ft|.  là  
 Recj^K^fcùMionj^Qbgfon.Mttifilec  1 A.ntume  d~ \  erg^ S i’gnaùr-dü^Frofiois ,ï  \ni  rnewéi  
 Toulongeon Maréchal  q e îfiÉ ^ ^H ^ ^ ^ ^ ie ’isçfieauftemont Seigneur de  Charny, -Philipp^:  
 de:^^rnant~iip l ^ redürenfel&’m&m&i?horinéU'rl[i2->]-. -4é> 
 A p r e f  r. ir.'.  il1 Arras-'-.b. Djc-dejiBêur.  o.nBsdcPi.ta  à^PridiçS  l e  Roi-  
 di^i)Ma-.derfqB|^fWe.‘.dey'^Eolr6ni  pou. -lairef paiü^ux pànglohtdc; L pâjxfïàxrqîée'. \Mài's<  
 luiJBjïja  d;Ji  dt^faEel>,G^ns..j,onwlp^e»u’^,i  Dérutéhwe^'tuMfer^^mii^r4lhenI»iê  counre  
 iLmt  mu.,  i âaujjll  ,im.n c i-le^ym? mns/Æle jjMtrèh  nd  fijjttsrau*-Bu’ ï>&fl!pn  lut  r  nU> -fi  
 fon  Députe  lan  ;reponfc^lJlM,Fri'Vqd4EC‘^‘ym p i“fi&dKirAj*,Ch,_rLs3^/JiIjvàUe^Lrcrj.dins*  
 SP m i^ Ll  l’cxpL Ül()Il|t tfe lc.d^^4 ll^jQljÆfliûlte nLijta^ gfelAforihciour-,eyp  lIleTtege de-  
 Calais,  dont  il  fe  fut  rendu maître  làns  l’indocilité  des  Flamands  qui  l’abandonnèrent. 
 „  j^QniC.qmmensoitià: peinej^fdBiiSEèsitSŸtiita'rfe^çiQ  la  paixjrcjutûne  épidémie affréufe  vinti 
 [ 1 ]   Georges  Cajlellan, dans  un. EfiemeSfat  à‘la .iQuaàëfr.  
 tSe PhilkiD^la-B(]n'<<lum£t^il:rèiQ^rÆo^rgpiisgüü  :  ,  ^  
 S'MtM^^ pC^Tmilx^m..inLaiiir  l’Eglife  qui  eft  à  Dieu 
 s   J’ai  mis  Jus h -le  noble  Ordre  qu’on  nomme  là  
 »  Toifon ,  &c. » 
 ^ I l  faut  aüffi^eê^mfèig^fîar  les  motifs  de  cette  incitation  
 ,  un  gros  ouvrage  compofé  par  Guillaume  Evêque  
 de  Tournay ,  Chevalier  de ^1’ Ordre1:  il  traite  dans  fon  
 premier  f^§ .jpl|u |5   tèjfec<?nd,,.de la 
 • TM^ÆM  J'ac°b s  Scc*  -  - 
 [2]  Ce. fut à Bruges  que  Je 'tint*le  prg^^^^.pi^&  de  
 l’Ordre  en  1429 ;  le  Tecqnd,'à tLillev;  leçt^olfîème'à Dijon',  
 en  14.33.  ©u- y   voit  encore  dans  le  choeur  de- la  Sainte-  
 Chapelle ,  les  écus  &  armoiries  des  Chevaliers,  parmi  
 léfquels, on  remarque  deux  Seigneurs ; de .jauçqurt.  A  ce  
 même Chapitre „  Benoît: Coïinü^fut  nommé  Chroniqueur  de  
 V Ordre,  appointé  de  cent  cinquante' livres de  gages ,  Sic.  
 J /Empereur -  Maximiliep^ fè^'^d^â|i'Ç héritier  de  eet  
 .Ordre, &  le,  porta  dans, la  maifon ' d’Autriche,  à caufe de  
 Marie  de  Bourgogne  là  femme,  unique  héritière  des  
 Ducs. A u  quatorzième Chapitre tenu à Bolduc, Maximilien;  
 augmenta le  nombre  (des  Chevaliers,,  Sc  leur  accord'a-de-  
 pàs  devant tous  perfonnages,  excepté les Princes du Sang,  
 dès  tétés;  couronnées;  :Charles-Q.uint  augmenta -encore  le  
 •nombre des .Chevaliers  ,   & le  fixa  à cinquante^un, Le Pape  
 Léon  X   qui confirma .l’Ordre  en  i j ' i é ,   donna aux Ghan-é  
 celiers  le Jjpïw;bir 'd’abfo,udre  les  Chevaliers,  de  les'  dif-  
 pênfer  de  leurs  voeux;  d’être participons  en das de-jenorti 
 de  l’abfolution  apoftolique;  leur  permit  de  manger  des  
 oeufs  &  du  lait  en  Caiême,  de  faire  dire  la  Me(Te  dans  
 leurs  Chapelles ;  &  à  leurs  femmes  &  enfans,   d’entrer  
 dans  toutes'  fortes  de; Çouv'ens.,,  Philippe  II'obtint  de  
 de  Grégoire  XIII  un  Induit  qui  ’lui  dronnoi't  pouvoir  
 de  corfféije^eet Ordre à~ qui & quand bon lui  fembleroit :  
 ce -» 1   Ihiippe  III ,v  par ^Clément  VMi,. 
 en  ij$ é;,de  forte  qu aujourd’hui le nombre des  Chevaliers  
 n’eft plus Æimjteil t 
 -  Après,da  mort  de  Charles  I I ,   dernier  Roi  d’Ëfpagnej;  
 de  la^-Mlifoit. 
 l’Empereur Léopold ayant i-priS’ le  titre de  Roi  d’Efpagne,  
 ( quoique le Trône  ait  paffé  à  la vA^airon^ dq B(ow|iqn^a&,  
 que Philippe  d’Anjou  eut  ét^d|ekréT & ^reconnu  héritier'  
 & fucceifeur  du Roi''Ghalr.lës H ) , fe  déclâr à« cheÆde r floW^  
 ■ de', :1a  Toif§n|  Il, .garda1, ce  titre  étant  parvenu  à  
 l’Ëmpiae,,»&iienfihjàljupit«convenu  à la  paix,qu^l€^G'hef de  
 la  Maifon  d’Autriche  auroit.  la  fàejilté/.de^conférer ',cet,  
 Ordre,  comme  les  Rois  d’Efpagne.  Philippe  IV   permit  
 aux  Chevaliers  de  fe  couvrir  en  préfence'^MRpi) r§s  
 d’avoir  toujours  l’entrée  dans  toutes ,lès^c^âmbré^^ft;  
 Palais,  meme  dans •  celfes  du  Roi.  Le  Roi  d’Efpagne1  
 donna':en  1771  le  cordon  de  l’Ordre  au  Prince  des  
 Aftpries  fqn^petit-fiJü en  le  toucl^ah^fi^^esvépaules avec'  
 l’épée  de-, Philippe-le  Bon & en  difant,  Charles  je  u  jfaisï 
 Il  m’a,'été  impoflibl§;ide^.relTerrer  en? moins: 'dh  mots  
 les  traits  principauxîcohëeraa^ëet Ordre,  qivon  né confère  
 qu’aux Princes, &, aux plus  'grands  Seigneurs*  • 
 t>  Ë '   L A   T R   A   N   C  Ë .   123 
 lâjffifeMBPwvànCes  en,^^jàSeâSÈm^&îfflëau  si^ev'à 'dàjïs."'Ratïsf:iéul p flpaüante mille  
 peMtUàéS'des deux fexes,  ^ law e f te  à' fè wffitSlémK&'CBuelle famine,  Pbilippele 
 Bon  réfidoit  alors  à Douay.  Des milliers  d’hommes s’y reudoienc  de  tous  côtés pour  avoir  
 part  à  fes  immenfés  libéralités.  X d b p a llKM ^H   également  fentir  en, 
 Bourgogne;  l’Hôpital  de  l’Oxdïe  du 'S.  Elprit  de Dijon  y   reçut quinze mille  pauvres,  donc '   
 il  en  mourut  diiix  mille,  fùivant  les  regilkes  dè  pette  maifon  &   fon  hiftoire  manuferite  
 compisfée  par  le • dernier  Commandeur.  Pluileuxs  gros’ Villages  furent réduits  à  dix  iLdot®!*  
 fë® E ré » g fc ê s< ^M # ll» i^ d ’AuttmWmapSMifl6riï#qti*i|paüv8d»i;^^^H|iW<^î4B_/&#  
 ^Me^fsoe^^lS^wS^Muvéêipiès.de.'Gëttg''AbbayeiS^ua'fid''fes' Brjncétf  feroJtt^il«' cûnVàînsus 
 pïifi|iïç>Ûf.îi il*îir4  il  e& ^M ^® e^ r§V en k '* lM fe |h% ip s^®W ^® H fe s^fe® 1p®t1i^ ns® 'r ^ 'e*''res 
 c'tri^d  s  ^1  m  1  d(  t^iSpii  i.(  /  Tr~f  -1  ■*  G  '£   *  “ 
 Wwr '  f, <  ^**)*,‘Rc'^^^^Bstjïosèr&|*'^ib3!e|5iWsSoltre  dans  c» 
 tem's là. T ''nmïlnlstfureftti blsBOTiulOjdss*,1 
 Après  tant  de  maUiems,  lTIilloire  femble  s’applaudir  de  n’avoir  plus  à  décrite  que  les 
 avSft^i^.Wd’Hïi  ( ,o d >  t,. t^ ^ ëh 't ;ÿ^ ^ fe^ é^ ^ è a J fe^ .% ^ îd î^ p< ^ a ô h n a^ u h e a 4 arql!l®TOlfl,T:lémérLàeV, 
 c  1 1 u  iM i  l S h 1  ol  . ' 1 Ü   n éM 'T i'o 'tf l-D iïo fd   -'Jj  {! l ’I n d u   u  1 
 Vivant  ^ f fl^ ^ là sbW téM B fM 'f fe 't îfl!^ ’é» 'u^ iiï pour  lathaia/1  
 ,k “haine -'qm  di\ aJjjylp'iSjlmi ilon^L^sssSfMsrfbn’ tm, r t e a n s  ,-édëll!vràf[lW‘ '®hèfde  
 Gdït^dëî*U^a^t;|^^d’x t^ li -AVU r^nerd--[_uis J  . 1 ^Mll^ tÿA/lht.  W   en  141^.  I l  paya  dê  
 lès  deniers  là  rançon qui  fut  de  400000  lii re  [ a ] .  Non  content  d ê tre  le  bieml ike 11  du  
 Duc  d’Orléans,  il  voulut  devenir  £bn  ami ;  il  le  maria  avec  fa  nièce  Marie  de  Clèves,  à 
 i ‘  '5'  "QWn'),* î" c“  «<1  t 11  R  1 
 .oé’INa'ples, ^rié 'à^Aigeÿy^en‘ *1^08,véfoit|h^^^mppr' fai  
 féfiifhé'du- Duché'.dë  Lorraine  qué'lui  difputoït-le,-Comte  
 de  Vaudémont.  ''Celui-ci*' implora  l’afiïftWèé'!d.ia  Duc'de '  
 BouÉ^gné, 'qui  ïffifenÿpÿa  le’ Maréchal de To'ulônge’on*^  
 avec- ‘qùàtré -mille indirm^^de* j^OE^^^dpés; ’JLës  deuxJ  
 partis  en  viennent  aux mains à  Bullegneville  en  Lorraine.  
 U'ne- ba'Étërie&mafquéé 'dmcêté des Bourguignons  foudroya^  
 ^ïàcBarrdisi-  Cette  manoeuvre  inufîtée  alors,  &   'fi foùvent*  
 déployée1 ^par  laf fuite Çf décida^deM^éliom, êt  fit- prendre  
 >lak fhite'  àui ^ ennemis  ^tfi^perdirét^^Ois’ftmille’ hommess  
 Dans cette^de^ ^ é i -Barbazan leur Général, l’ün de ceux'qui'  
 jtoie’ht‘l^plus contribué au rétablifTemeiit  dè'1 Charles V I I ,   
 fut-tué  Stlinhlm^ ^ S é ut-Denys 
 de  Bar'1blfeiré^aü"yif|gé à  fuf pris  &\cOTÎmiip‘ à-'Châtillon,  
 ;enïiiite;  à ’ Talant  de - là  ' à  Dijdn  'daiw:^^fe4|ôur''  
 ^ r o Pàlflls Ducal, appeiwefdemiisè&--Tour'dc'Bar.Le vaihïr^  
 qtrèur  eut  f©iù  d^do'ucir  ra^^lb'iî •  par  tous  les1 égards  
 dûs  àt  fa  naiffànce,  à  fon.* cotürage &  à  fes  malheurs.  Cet  
 îllut^tonfûnnieï  s*5^ ^ p^Ë3B ^ g ^ | lt e   en  migriature,  
 art  dans  lequel  il  excell’oit  pour-fon-  items,-  Ayant  été  
 / ttan^féï^^bîfefB'rahçôhf^è  SaÜ'ril|;j^|Vy  feëignft'  des  
 S5  o«/r//ej  t£’o/-j  fignifiant  par-là, ( dit  du Èaillan)  que  les  
 »  liens l’avoient-^^(|ü^oubl«p|! ' 11^ h^i'tsîdWGônîté'de 
 Provence\^^qè^pyramé ; «^Waples' pendant Ta  prifouj  
 Il  douna^J^L^^^^TCeVgéÜMfléf^M^HEratS  à Ifabelle  
 ^ ^ e u ^féwI^l^cËifë^Coura&eÙiéîi'miï'îcuêHg.lMefcmüent'èr-  
 l^lErti^’ïd’Arra^ liii benoit  efifî’n" !ïa ' iibèrte.^CëWütP’.ti#  
 ''ex^Up^p^^^^m^'aimé  ^^éais;'-foufou^ 
 ^pl^u^e^^®eytoutes  les’ vaw# ^^^epons;qéff^iî écla^ 
 jtdinTTniirtitflfei'jjmp^'armOme 41^'hW 
 fui?erèt^Brpy'eïlcè^Gmn#iyit^  Peintre^ 
 B o r n e r t a l e r i s .   Oâ - a^de^jlml   
 plufîeurs ouvrages "en vers & eqipiofe, Marguerite  d Anjod(v  
 ' ffefiliIft'jV Rêine 'd’Angleterrè^ eft çélebtè  par  fes malheursl  
 g ^ ' ' 
 fflg@|)La'<pfëmière, e h ^ ^ ^  ' aè '.{pêsVdéiEè'-Pfincëf %. Gray^  
 vëlin^sfè^I»p";  ' offrit  le' Tp'ëâacle'  le  {5lïfs;to'ùd^nj^^l  
 ::è’erhb r&fsèr.ëht à-^Mfîeiyâ^rèpîifes/t ferfès h,im1 c ô p t t^  aùtrë^  
 &> pénétrés- de;CeK^qie''pufè &•  g'énérèufe-  qüe  lës,’âmes  
 nobl^^^nt, aëuleftv’eapablès  de  fentir.  Après 'uri^ïilénêe  
 ^ p p ^ ^ ^ ^ jd u e fd ’Q '^ P^^’éhfià :  «   Ma-foi,  béau-firère  
 )/■ & ^btfiiî^T eW -^si^i^ 'a ié efA pa r^â è ffîs;^ tô^ ^ 
 53 ' Pri'h'cfes1^ ’ë ^ e® 6^^pm^,  &  ma- ;belle; - ebufi'rie  Votre  
 sV^^^^P'.^Wqus'-'l&t ' élle ^•në'\fuJpëzfiXjfejlfi^;> tôujoüfi  
 »l'derfteufé'au-'-pbu^itM'è'fiqësNàdvërlaiifM^^ & n ai  trouve