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 a  GÎrâti$tqti-poiir .y ecabiirla  Gabelle: mais  fi  les  Seigneurs .montrèrent-de  l’arâçWl^pro curer  
 <4e  prompts  fecours  au  Régent.,  lés^bjpis  Ordres  s’opposèrent;  avec  feiïmeté  à  riwiôsaâôli  
 qu’il. vpüIoit'Hitiodkike  1  Bopigögne.'eöhferva fes privileges,. Le Roi mécont  nt  convoqua  
 4 e nouveau  le?. Etats  à  B  aume.&  à Dijon ;  il. y   trotiv;  la même  rél fiai  ce., à  l'étal tifféiaeM:'  
 d  L   G ibelle.  On  le  contenta  d’ordonner  la  levée  des  troupe  que  Jean  de  •Noyers.,'  
 Gouverneur  de la  Province,  conduifît'à  Breteuil. 
 Tous' ces  fecoürs  furent  inutiles;  Jean  fc t   fait  prifonnier  à  la  bata lie  de Poitiers  le  Ip  
 Septembre  j f l l alL L’Anglois viftorieux parcourut &  déyafla lé Royaurpe. La Nobleffe du pays  
 raffen 1 lée  s’opp  .fit  t n vain à  la m; rche- du; v ainqueur ;  elle  1 îonti r au  combat de  Brion-fiir-  
 .Ource  .]  ès. Chatillbn,  ce  que-peut  la  valeur;  mais  elfe  fiiccomba  lotis  des  forces  trop  
 liipérieures  aux  fiennes.  Les  iVnglois  maîtres  de  la campagne brûlèrent  Chatillon,  pillèrent 
 I  onnerre où  le'bon- vin  les  arrêt  pend tnt  eîfiq,: jours  fans pouvoir.pren;dte;fe ohâtèib;vdfe4 à  
 ils  fe  répandirent  dans  'la  Bourgogne  8l  s’emparèrent  de .Flàvigny  dont  ils  firent  leur placé  
 d’armes  .Pendant les  trois mois qu’ils y  lèjourucrent il  mirent;à  contribution toute la  contrée-,  
 làccagèrent Saulieu ,  Aux  n e ,  &  portèré it jf  alarme julqu’aux  portes de Dijon. Les trois Ordre  
 dès  deux Bourgognes s’affemblèrént. :r Beaune, pour délibérer liir les moyens de fe  débarraffer  
 .d’hôtes  fi  dangereux  [ i ] . 
 Oe  fut  au  Ttiili  u  d  ces  trt ubles que'Philippe de  Rouvre,  ; yant.à t mt-Li  de  majorité 'i  
 prit l e  .gouvernement  du Duché.  [1 partit  auffi-tôt  .poux  aller  ch  relier M  rgui  ri  e 
 fille  du  Comte  de  Flandres,  avec  laquelle  fou  mariage  étroit  arrêté -depuis .plufieurs  années. 
 II  l’emme na  dans  fon  c bâteau  de  Rouvre--où  il  étoit n é ,  &   on  il mourut d’une  chète  peu  
 après  fon.  arrivée  en  13Ô 1 ,  âgé  de  feize  i l   Ce jeune  Prince  promettoit  beaucoup ;  
 il   avoit  le  natur  1  e x c e lla it ,  L mm  gritido  &   les  inclinations  nobles.  |1  vécut  peu  &   fut  
 long -  tems  regretté.  En  Im^iiiutTld  premiere  Race  des Ducs  Capétiens  qui  avaient;  régné  
 trois  cents-vingt-neuf ans.  Jamais  les  Bourguignons  ne  durai t   au lit heureux  .que  fous  cet-té  
 longue  fuite  de  Souverains  dignes'  .de  l’amour  de ;  Peuples;  - 
 Audi  tôt  que  le  Roi  Jean  eut  rppnî  11  mort  de  Philippe, de Rouvre, il   déclara  que  la  
 Bourgogne  lui  étoit  dévolue  par  droit  de proximité  [3].. Le  Roi  alor;  piifonnier  chez  les 
 "  ‘ [ j ] Le traite àu moyen duquel  les Anglois  fe retirèrent,  
 ‘Guilî'on; -en ‘Auxois  le  io   Mars  13 yp.  Les,  
 Etats? dffnient  'cènt  'mille  moutons  d 01,  dont  on  paya  
 mne  partie  c o m p t a n t ',o n^Wnà:,mpur,  sûreté  du  relie  
 des  otages  qui  îeftèient'^deux^anf a Londies.  Les deniers  
 d3or au mouton“ ( mùtones~aurei ), ainfi nommés delà mai que  
 qui y  étoit empreinte,  valbfent  al'ors  trente fols  pièce.  Ils  
 ont  eu' couis  en  France,pendant' dhuix,  ce'ns  ans,  &  ont  
 'cKaiigâ-de;valeur  en  proportion  dju^pr-ix  des  métaux.1M f  
 vaudroient à  préfent  envuon^quinfce  livies.^ 
 '  ‘  [2]  11  fut' inhumé, à l’Abbaye  de Cîteàu^qûi  renferme  
 les- p&rps, de  foîxante Dues &  Duchefles 3  Princes  &'  Prin-  
 ceiTe^ d'e  Bourgogne :  oiv ne  fit  folemnellement  les  obfé-  
 ques  de  Philippe  quen  1363.  C’étoit  albjs^fufage  aux  
 .dbféqûes 'des  Grands, de conduire à l’offrande dans l’Eglife  
 Sc  dè"  faire  tourner 1 ^Ûtbuf  de  l’Autel  les  • chevaux  de 
 parade  du  ‘Prince  défunt. En eonféquënce on offrit pendant  
 la Mefle à Cîteaux 3  quatre  chevaux de parade,  rachetés des  
 Religieux dT>uzevvingt  pl’ori»ns.‘ 
 j .  '[3] Rdtiq}i’epr^'^itdtis9 non corona nofira.Ees-Seigneurs 'd’e  
 ^ ^ B pM n a ^ l^M ontagu';- quoique defeendans par mâles de  
 Hù^êÉfflan^peni^rent'pas^^^^^^i^valoir^mr^Toitÿ  
 Auu-e^ljo^peuï voir dans le Facl/un de M.,HulTon,  pour la,<  
 -Éeignëdfi^dè Mon tbard ,une  les raifons} 
 %ui‘'éngagèrent  l’e Roi Jean à reçueidllir le Duché  de  Bourgogne  
 ^'.t^tr.e 
 ronne  :  ce  factumeft  impiimé  à  la  fin  d(es  tiaités  de  
 Dupleflîs  fur  la  Coutume  de  Paris.  On  fe  rappelle  
 j leurs^ueVle  Duché  de  Bourgogne  avoit été Gédé, en propriété  
 par  le  Roi  Robert-le-Pieux,  ceilion  coiifir-mce  pai;  
 fefn-fes  Henri  I ._ 
 Anglois 
 A : g v   c e . 
 An g lô is,  ayant  prend^^po^fltoHpdU. Æ)üche  l’unit  & 
 l ’incorpora \ H  yTHy fl^a l 11ÆX.1  r  la Province  n’auroit  d’autre Seigneur que  
 le  Roi  ‘i~)  Tl  1 % iB te ia to d ê 
 . ijEgji  jhoa «ÿs-Ptatsfiffl- étffilfc 
 P »   i  i“* 
 jjfejjHWBKS  .'.oh.âes pïeqes 
 .voulut que  Auditeurs, làns 
 jîp'otffpjr  v î rrL g f e   r tA J 
 E Î t l a M D   U .C  k   k   I   E  N   S 
 '  p;  e  L  a  M a i s o n   d e   V a l   o ' i s . 
 W ß i c l f   -  L  E   -  H   A   Ê.  D   &,  ■ * 
 nô^AtB m * ù L l e   
 à 1;  ferf)i|ûüUA 1/  S5hTiçg l ^   ■* l \ , ÿV  ,r .î ffl^Tlftirilnijmo! 
 tôlîlpu. ff™   jflstfàMpJiAffeA-fen jgyine 
 T   ymrj“ ';TjWt*çînomfnifi s 
 i' n'ifi'of  M  Gnlfi;  H   l2s" 
 |p” n.Sia?H^1S*m ly ”ti~l^ l'i  , 1 ; \olu-' p  ‘rlô’gaïq'd. s 
 1'^  C.oi!u ris ,frü h er  >îl  j c y lÿ l i~tMyrdè. v iiigr 
 JTo’r3Av..-nt pf 11 „ la  Ltÿré 
 des Mm^||tomnt';;pas ‘ eneoreÿpumans  
 .éiïifdn®id^^^^j§e^fçoïéq^fuE  leurs4&jetsMes^®qi'fs  :  
 onéreux.  Ils  én'  exemptoient  fouvent  les  Moines  &  leurs  
 ,'Qtf  verjaUaim^turerjcLa-'ces^iv^oits danV;;l’ar.^fë^  
 des  moeurs  &  ufages.  Ces  Ducs ; faifoient  leur  réGdence  
 ^^ im ^ ^à|^ i | onôJ?dans  leur  Palais  qui  fubfiftoit  .dès.  lè  
 fflixîeme.^ d le ^ puifqüe  lé- Roi Lothaire date ,un.-tdißlöme  
 ea  faveur-  de  l’A'bbaye  de Nantuà^.0 0 ^^^^font^Palais  
 dé '‘©i/o/?.  Us  alloient  palfer  la  belle  faifon. dans  leurs  
 dilférens. .cbâteapxÿâe jSadmaife ^ Aignay, M ^ fyD u ême  ,  
 'Aifey, Villaiiie ÿ'Châüillon,  Montbard j Montréal, Salives -  
 .Germoies,  Pouilly-en-AuxoiSj Pouilly-fur-Sône, B razey,  
 MSagpy,  Rouvre ,  Sâuf^ë^IDuc,   Vollenay ^ Vergy,  Ta-  
 lant, Argilly,  &c. Ils y  prenoient le  plaifir de  la chafle,  de  
 daf3pêche  &  de  la promenade.--  Ils  avoient  des-  maifons  iè   
 chafie  à  V ofnc ,  au  V a l-S u z o n à  la  Perrière j  &c.  Ils  
 iogedieht-akParis au Mont-Saint-ÏJilaire JM|pih cet  endroit  
 prit  le nom de rue de £o«rg0g/ze3  aujourd’hui rut A t Rheims,  
 à caufe ,duttp©llège de ce nom  bâti fur ïes  fonds» de  l’Hôtel  
 de Bourgogne, -par Guy de Roye, Archevêque  de Rheims., 
 G'oOT-r£IÎIV£ili'£jVr  DL  B o à k àoG N E. 
 é tà n tyC ^ ^ 1 
 Roi' 
 Jeân‘^ o i p ^ ^ ^ ^eg fe^fd’fë^ jfea3M^ Jes maux  que  fonî,  
 imprudence* c4.uf^rauxiÆx|ffgp^;!^^®ltÿôâe f i   la ^vérité  
 etoiti  !\i}uifé^de? f i^ tèrtâfâ. cluiAtv.oZip  
 , cceub ’«J»  mérité  prefque*  qu’od 
 '..'bhDheiqlèsf.rapt#^ 
 ■‘j'i [^} D’Auïéur d.e  rufag^o^'Ç^pè^e d e  Diidm |j 
 traduit les mots  hærede non fiuccedentâj que  j’avois  employé  
 i^ n ^ m oh 'texte  hoirs'rmâlest Mâi^ga 
 cdhJprend;.l|^d^iCfe^é& , On. verra  quil  éfômy  
 Im^È^^^ill i^ ^ lM e^ cette  erreur,  lorfqu’on  traitei*a  de  
 la  réünion du D^qché àr^raôurodpè.. •jLe^^O’ean déclara  
 ' e^rëffemept1, 
 v^Mialitàde Duc 'de-Èourgogne, parce que les 'DdeS^^müfs  
 & de Npr^iändie, avoient voulu,(^endr^ enlpïufieura  
 lOE^^ ^ MWpàs 
 ,  ^Çbmp^raPuûfurnommé  le  ïMr^W^Wiîwïîc   comoattü  
 qyâîlla^^ ^ ^ ^ ^ ^ sy d ^ ^m ^ iè r e   à,l'a* ^àtaillé, 
 iu^iâveer^mlën'ee^tiâhWd^.Dëyèn(. aé^ 
 H  ë V   I ’