— ^ i . P f I Q M
xroisÈents ‘ïöbömïé -iÊïlle Gaulois accourent de toutes parts pour fecourir Aille ; lès Rdmàfes
font iètix-mèmesl àfliégés dans |ekis propres 'lignes/ mais i à vdeùi & lllïàbilëfé ae- Géfai fur- :
■montent' tous les1
font forcés, & Céfar qui ïa feS®f^ S^»&tre. aar détour -S*©8fe®î¥;y*'pM®i ■ 'ÿièndïS^
Gaulois par derrière au fort de l’aéfion, manoeuvre qui lui dohn TH -viSÊbiré. Le carnâgS'
’© r aÉlÉÉ^i1 I f pëïfce ÔmlaïuéSÆÇerfêè fe ®tva dlrfS-fe- f ü # gfàtid défoi'dre. Dfö federate'
main- Veifciégôro'rix reri#Aliiêv Ht fe b vrë lui-même aù tyatatjüètirï
â|fel]^^pwiiâM%êW'fW)Ti^bfSè ' qiW
la prife cFAlife couronna les .èxploits de Céfàr dans les Gaules, puifquil fàËrit êricdië deux
çtfmpag-tïés pour àcheVérde les fbùtnèttre. "Cette fâmeufë Conquête ne fut terminée què
par la prife de Lutérius, chef 'dcsvt^-M-eJf l^dtix%.d^@®^Ji*qiîï>'îîdfôïÊ‘''.ôlÿfifeéJdahr
'aptès ùn
îèingpjSj^Sjîfit couper les mains a tous lies llabitans, afin d’effiàyèr pj,ar ce terrible! ralâfiftïeirc}
ïdifa le|ttiëfip®ilf*J|ûf v®roifyniMSc8uëFl'^^^.^W§|itl^tmùftèl^Sî^^l^Qfijdntfef-fe Sraüfes1, '
■& fr<ttfà 1 s tlt* 3tec vdotlCv.uï'y pouf ni lu î «ITurcr 11 cènqui.rovIIroxWftp-'H'e's gf'Cés
ilt'i des 'dî&mënS-rcs ffîs'priritipatïx%i6MS^lnfi®3Æ®bm^®aM’iffl|'lHiin®^s'l'egiMs*K^
11 rédüilkda Belgique, la Celtique & ’l’Aquitaine en une feulé province'fépai-êè. dè la Nar*
frunirôifd II îc-ibl't p S ^ tM î’le>GenH'trttsment mfimcip-’l d-s'C *&^ dSrfTa tës'îÿHhï
‘iTfâit to'ut exêufer. Quel eft le but des Romains, fi ce/.
„*» nëft de foumettre un peuple généreux & puiffant,
dépouiller de fési poffelfions , lui “• enlever
biens, & le réduire à la plus afFreufe ferai
yitade ? Voyez comme ils traitent les malheureux habi- i
v&ærtffis ide cette"4par tie de' * l^^^Êiqa^^qu’ds ont réduite J
ip en fPi;6'ypiqè ^ IcENdrhpnnoifc-^.■ Us leur, ont jofé tous *
« les droits de l’hqnundhifour en j^^^ne^ i l sXef^ay'ës
^^fou^^^Lux v’CTgesr&Và^nache‘ . "'.|
,, „Ce chef-d oeuvre» dîélô^ùên^e^Cublime & .plt|iëtigüe:? 1
rapporté par% Céfar Mu^^^^^^^uve mieux que tous les*
raifonnemens, ce qu’étoientpU'e.j ^Gamais, & l’idée > qû ils
^voient»‘dë là liberté,: il eft permis, fansj doute^ à des.
ip^âaÉs â è '^H ew ^ d ’ ette ' furpris. 'de ce que^ 'ce conjeil qui <
révolte L’ humanité ne >jjii: 'point ' horreur, 8c ' de Jée-X[u ils?
..jçéfolurent 3’épyedir là, plutôt, que d e^ i’rendre oyez
VKlJI. abrêg. du Duché de Bourgogne à{ l’ufage des Collèges,
p. a i . ) ; mais-!'eeft que lïAtijêu^‘fe ‘conlpn^de<rap'porteî^
le confeil, fans rappeller les motifsjjui^fe^rendoie^it iridif*
^enfablé. Unef ame 'généreufe ne verra dans cet aéte de
' Héfefpoir que* la dernière reffource d’un peuple courageux,
. -qui fait des "efforts héroïques 'poj® s^arracner. à. la’.-fémtpdè^
J(dddt .il, eft' menacé par des corfairés. Que* l’on compare,
•îée que le déteffable fanaulme, fît .faire aux Parifîens , l qui
'préféroient de> manger du pain fait avec des os de morts ,
^plutôt'que de -fe/rendre■ au meilleur des Rois?'Que l’on
;^ëÔm{iate ^.dis-fjte fïège
de Paris , Gaulois enfermés dans
”jMlife, &'tqn' verre de quel e:ote ëtbit la. vérïtabie grandeur'
d’am^^^S
'[î].’ Ç è fa r .% w r^ a torine une;légion e'ntièrë :dè Gaü-';
lo is , mais ce n ét'oit .poinfour gratifier ces peuples après
îa> 'éonq^ète , comme on .le dit dans»,-là petite-Hiftoire
clafficme de B'öiirgöghé, pag, T^^^^cMeLtermea de^^u|^
teuQjXcc Les Gaulois furent traités ' avec diftinéHon par
tôlaiTinê • lé^ioft; tbuîfefQaiùloife s^îqmiv'
fi» 'appella les'^/^ôfftr^d’ün .m'ot, -facile à> reconnoitre dans ■
s celui d5u4/oaerfej., qui Te fèrvit utilement. NeTeroit-ce pas
/» de cette légion à laquelleul donna le drpit de citoyenr,
» que viendroitl’ancien'camp des A lleux, près d’Avallon»?
independamnfedt dg da tournure plaifanféMe cette phi afe,
'c’ëft. aù eompilateu-r .à -citer- fes au-torkés.-" Je- trbuyé'-fqul’e-.'
nient dans Suétone in 'tayar. c. 2q., qiuè Gëfar sétani: fait
proioger poui cinq ans le ^commandement des Gàmes par
p i crédit de Pompée, fpjm!a dans .la- Narbonnôife. uiiè.lé-
j^^mentièrê de ëauîois, défignée par le nom d’^/aaefo, qu’il
Îîâbïila'à la Romaine,’8c
mêmes exercices. Mais cette v inMutiob antérieure,
comme - î’oh^voit, à ra»',‘c'o5iqiuête dfes ’.Gaules, 8c n^étoit
' point une récompense àceordee aux vGaùîl'ois', c,©vm'mè lendit
le Plagiaire ; ce fut ledï\qi-t de ;cité .quevC^fër dccorda^paE,"'
la fuite à cette, [même légion qui fut fa îécompenfe. A
1 égard âuifeiifm dM/aur/a, ’les uns <lfe déiivenb
ïédiô n^üë , quiî,1^t^di%..c^,'^.èç croient quil fé.'dorir^
^ p i f à tous lé's-:V étérans •
on difSng-uéa>j.f^|.d|iu-hies grenadiers "des ïbldàts pair lét
bonnet : d’autres ' crpieff®ueT 1 ancien naot de , armure
de tête.'érîstrive 5 ^ que l’oiféau que nous \ap,pêllons
\ Alouertenhu p’ée^ p ^ g ^ ^ ym it - nbmmée ■ Jïauaa^,k ||u fé
'W-Ï’e ^ c ê d e paria^he qüe.Tes plumesrëdrefleës forment
au-'doffus de la tête;. î l y a # | France - ün.t gÀh.d nomWè
ae iiëùx appelles des Alleux t à calife^, des terres enoe y r^ i
.àiieu. non pas de la légion dès Alaùdes,
D E L A F R A N C Ë> t. j r
qui 'avoièhc ufüfjpé le npïn de, Rois chez plüfiêuts âS ees peuples. I l y impôfii Un tribut Foft
peu confidérable, ;aaquel il prit {ôin\de fe'u&aifé i 'toutes les villes alliées des Roinàiris, &
celles :qu il av.qjeafonylea.fiivo'i'aBles. àiles^âëffiifls'y.èelqùi'fonua -par la fui té la diftinétxóit
des peuples- libres & ■ des. tributaires., La Gaule fatiguée'■ de tant de pertes & de' InalheüM-j
Iglrttta^S^^SeS^itiHPlhe^liçafibrlfeiffdtt'^flW**!* Gouyernetnent moins orageux; auiïï
fut-elle toujours fidèle .a- lès iàpuyeaux SdUvèrainst >
C e fut fans doiite par des vues: politiques que C,éfàr ménagea’ les Gâuies.v.îi ôonftoiffolt là 1,1
jtilotifîe Iquè Pompée por oit à là gloire & à rival-eniiploydit
fbn prédit fur l’elprit du peuple, pour lui faire otër lè- Gouvernement'-des Génies & là
commandement d es armées. Il prévit, que fi-Porn-pee l’ëmportoit fur liai dans Rome, il tireïoi t
^Svla. Gàillê de puilTans.feéôurs; EU. effet, il due ; püneipalemèht à l’or & aux 'âiiâes des
Patrie. Il avoit tellement
■ Su-, gagner l’afièÊri0n. .des'Gaulois-, qiaé plus dé dix mille Chevaliers^: :'princip;alement des
Edttéîas, desiiLiMgônis & dés -Séquanoisj la fleur de là noblelfe j .s’afiô'eièrent à fa fortune, & le
fùivirent. La guerre civile s’allume ; il défait Potnpc e dans les champs dé Pharfale, Ie p.ôurfiiit!
€n Ëg-iq)të.y pleure fa’.imon & feule
bataille lui fourni t l’Afrique ; -il né fait que paroître eft Afie ,' & les plus puilfans Rois vaincus
effrayés, fe-reqsnnoiffènt tributaires de PBînpirei II poürluit les fils de Pompée en Elpagiie.^,
& vei t toroïr 1 1 Répùl lique de Marfeille, qui étôit reftée ne tre, iïe t* 1 ter en fa fiivet r.
Les MarfeiUpis'ipren'nerit.ife partiidë Pompée.: Célai; les fâumet après une longueïéfiftaiice', St
Ifes pu,Hit:,par'la.;perté dè' leui!s'.priviléges.,'"ÿânt' dè’viabifes de.epùqüptes affiiferic f i pùiflànce,
& fa domination. -If féntrë' glorieux dans Rome, & triomphe qimtrè'fois. ën UÖ riiois des
différeiites nations fùbj'ùgiiëès-, en1 ëpiumèneànt par les Gaules. -Suétone remarque que ce
.pfSöiër jour y Keffende fori cfiat triomphal fe brifay i& -fellit à lé ‘ ^ ce qui fut d’un
-mauvais auguré ; il fè rendit alors au/.Gapitèlé a là lutnière des flambeaux, portés à droite St
.a^uGtó'par'quarantë éléplianè-. ôhârgës dé' luftres fd s qui fervirent renfuité dans les jeux aux
divefti.fTemens .du; peuple. Ce qioinpliè des Gaulois J^ddafafférK par des-fépréïèhtations en.
s i ) dia Rhiii la douleur1 qù'e ■ caufoit aux
fpèélatè'urs l’image de Marfeille, la plus ancienne alliée des Romains. Une multitude dé prb
fbnniérs ènehaînés -précëdoieni: lé vainqu'èur, St ron -rëmàîquoit au milieu, d'eux l ’infortuné
.Vercingétorix, réfèrvé pendant fix ans pour cétte pompe-,t& enfiiitè.égorgé dans là ptilbn j.
feivant là barbare edntume deÿ Romains. Les .txélbfs expofés âux yeiiix' du peuplé dans cette
occafion,. étoient immenfes [ r ] ; •& lè'f 'jëux qui fijivirent, furpafsèrent tout ce qui- avoir-
été- fait; jufqu alors.
W H» mo'ntolent 4 fuivant'Àppien , à foixantê-cihij ihillé
talens ( environ deûx- cent ‘Millions de o brè'-'m^M'o'ie ) , *
outie deux cents quaWi-yingt^'éüx cdûroiracs di'oï'dîi,poids 1
de trente-deux milles kiarcs / ce qui-a foit- ^irc giae ;CéfafJ
défit lés^Ga'ul’ois avec le fer dé's^Rbrntfims 5 fie quil Vainquit
^muite5^ ! ’e«nèitoyéns aVêè '0fi à déjà
remarqué què la ‘fleur d'é 4a no'blëffè^Qaiileife s-attaclia -à
$S *'fèlî®ï'ë, au nombre de plus de dix -nîîiflë Chevalîëfs’
gipi’fe croyoient, félon l’expreflî’on de Mekeiay,m'oins a(Tu-
je’ttis par’fes armes i quafTociés à -fes co'nquêîês. "'Auffi' -lès
réconip-enfâSt-il généreufèm'ent ; il J’euï accorda 'à -t'eus 1 le
droit de cité pour ènijôtfir auffi pfèinem'entfqdèrès citoyens
dé iR*($8ref ceft-à-dire, àv.ë’c tout fuffrage-pbur èomïnéft,
les Magiftrats Romains, & être eux-mêmes élus, Fai&rit 0