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Charles' semlSüt -avec précipitation jdfq« a Nozçrofo'Château fort en Comté , o®-lï Ducbelle 1
de è lW &
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‘^'Cë^Siïietii^éehtt.^dtÿ^MntfoaiC'iperdie i\CHaidft'^«wirs^'’au ^ e 'n iS ft^ # îê p 9is%»& miï-:
fes malheurs. Il voulut les tcj *m , Ôl n» I «tfù-îles i.éi'ïï'-iè-els^X uncga^iiSe .
„foîi B l j ï
ville du canton de Berné, le 22 Juin i q f ê. Les Suiffes 1 animés
pat l’argent dé L ou isX I, & la prëfence de Réné II , B é ç de LoriaMiedéj 0U1II. p * l e Bouigui^
fohlats [ r 1 : lui-même effray d’une t lie déroute , J r rive précipitamment à G e x , de-là à
S ^ ^ î l s A ; , sfifixltlclefp'. >n tsiWÿ-d'^<|R^i^ÿ aii
Bailliage d é l ’ontarlicr. Accablé de ce revers j il lai (Ta croître fa barbé Si fes ongles , ne
’pa sVÿhâ^^^p^ffi^^fae^^'ne fSip^puiu sScnw^SciiiS^^rtoLhJi, io r f^ .p î ç ^ o ' t
rerttrJe^&^nèilffiB^^tlii’unSîbilo r pa ikg é’ < u lang Icpfontfu r dffo eféjSanehuall.^'
Vf nSuft'^^bn^k£i1f^oi^SêrJ(lj*liqui-uK ij iTi-ueul-s U^uVji Jiiljhél jjniL tK^^ÿi^nfldl:
â f fe ^ 6if^ i^W îe^ u ia |k ï!^ - é S lS fé f-^ ^ ^ fe a lliè u re - a » R c in i:^ en '- iiia n (5[jia
’j SinS5*’ ?
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connoître les-Shiffes, 8c jetta le Duc de Boürgpgne. dans une noire mélancolie, qui fouvent
dégénéroit en fureur. Il voulut pour la diffiper, tenter de recouvrir Nancy. Campo-BafTo
qui *\oit'laleonfknLe /1 j aceoinpagria-pA ii h tu ile d JM i^ ljd e H H B du
côté dés Lorrains avec Tes troupe , & laidii les Bourguignons réduits à quatre n iUe hommes.
Ayant cependant'attendu l’ennemi malgré leur petit nombre, ils forent enfoncés Si: pÜfiiës de
fiiir. Charles,iralgré fon intrépidité, entraîné par les fuyards, “tomba de clicy.al dans un fo ie ,
& .lu M p "
b it tlh“décUn e fe donna le 5 Janvier-ig7r | Ë j g g | f ^ ^ - ^
i L''“g^ id eu r<d | les ongfo I
' 4 g n ê îid un gi-nd P rm c < ^ . ] ^ f ‘DutAdtÆortanie'-litidlp^iS d .pulunntejÿ, pfoiÿ
à'GjMÏÏOTjdE a Morat^ ,
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piéfence 8c retrouve7fôn", Bijou. Il pleura fincèrement un
domcflicjue II fidcle, '& admira une généroîïte 'qui devoil.
toujours lui coûter la vie j-à’ taüfe^âe| ll| | |# e ^ d u diâr
mant qui pèfe cinquante-cinq karats •)( Mercure de,France>
....,[,.] Les Sulflhs ont bâti fur le champ de bataille une
Chapelle où l'on voit encore les offemens des Bourguignons,
avec cettp infcriptîon d’une fimpli té~ fublime
Excrcims Ciroli Duels, hoc n i. ncncum quit, à.
H'.iiÇ;
[2] On devroit dire 1476 , parce' que l’année coramen-
çoit, alors à Piques. Mais c’efopôur fe conformer aü flyle
ordinaire, qu'on a adopté la date du ƒ Janvier iq.77.
[3] Son corps relia fix jours expofé au* avides regards aj
du peuple, dans une laite . teddue de veil ni r &
' ’éclairée par un lum n ire (bmptiibux. Klcné, à la mode
des 1 iens Preux qu avaient remporte quel ue’ ïidteire
% iâ lé e , porthnt une barbe d’or qui lui defeendoit jufqu’à
la ceinture, vêtu de deuil1, v nt 11 i faire .une vifite -de
cérémonie. Én s’approchant du lit de parade, d> ne peut
ietenir'fes larmes; il prit la main1 du mort ' adreffant
ces paroles : Beau Coujin , vos aines ayt’-Wièu-, 'vous nous
avei fait moàlt maux & cLouléur.. Enfin 16 éoapside .Charles >
fut dépofé dan l'Egide de S. GeorgÉ de Nancy, où il
fut inhumé avec pompe. Il y re a jufqu'en i y f ° , quo
l’Empereur Çharles-Q.iii:nt';'fon' arriére petit-fils, le1 fit
' D E- £ ' A ’ ' M M ' A^ ’N ' C E , 1 3 5
lar<Jaafat(te*i(5[i|^pffl^fiinée de fon
| 1g^^fe,WTO9MâB^ç»ÿ:ëga^t^ ^ to ? e y 8 .’s:^ P ^oe ^ i‘5«jiFÇBSV^ dtt M. Dueifê •£&$<■ de
Louis X I |ïie celles d’un foldat ; il lut ambitieux & téméraire , làns conduite, fans
H ffif^ jen n e lâ i fes folles etee *
prifes, fit le malheur de fes Sujets & mérita le .fien'i^a Sa conduite envers Louis X I , les
Liégeois.,-i les Lorrains & les.iSuiüès, lui fit donner à juûe. titre les fornoms de Belliqueux y
-de Terrible, de H a r d ide Téméraire: Ce.Prince eut trois femmes, la première fut Catherine
de France, fille de Charles V I I & foeux;ide Louis X I , morte-à Bruxelles à l’âge d é .î8 ans.
;Ea-fecoridèyIfabelle de Bourbon, dont il eut Marie fa fille unique , qui .porta fa riche foc»
celEonrdans la Maifon, d’Autriche en époufant Maximilien, & .fou fut1 la fource de tant de
-gueiT'es, dont le germe n’a.étffidétruit ifojè pat le mariage de LouisXVI- avec la fille ,dês‘C^&r|»
Ea"ftoi£ètne jWargnef&i’d ^Æ I^ S ii^ iioe ^ Ip u f fî'W
Quelques-uns donnent pour devife à Charles, la Croix de Saint-André, compofée de deux
ibâtons noueux,i aEécfotufofil un, caillou, q â ^ y t ^ ^ f emt r i è s xÆp e f f l e e â ! w t i
frappé»
de fon teins,; 0111 trouve- aufo dette devife; je l’ay emprins, bkn en àvcigne ; c etoit- un mouton
entre deux pierres à. feu. Selon d utres, il avoir encore pour devife. une branche de houx ,
avec ces: mots, ' i sy frotte, sy piqu au lieu defqticls ,,d t le nouvel Hiftorien des Pro\ j^ C i'
TJoi^lpil^«ft^V;^ A g ^ r ^ fo^^Bkcariat^l'uadireéte.^ fer t o feaj&léij&liàffe.6erfoane 3 les
’ ^ ii1e iiii^ lm W M ^ ^ ra^ ^ ^@ p :O T ÏS a u fo 'jt i;oe >'â^gtipïfo^j;ara0ïE6jp^.f7^yqpe le dire
commun entre les Bourguignons fut vérifié ën:.ce Prince ; bien acquerra, 11 lacq ira, quand
f i y f e n tout ejb peri . Éh effet, quoiqu’il eût quelques vertus, il n nqfofioujours de-ce
tran fpor ter -a Br-iages a®. 'Clioeui- ;de N. D- où il lui éleva un
ïe a t i jk $ a f | ïÉ ^
vG^tQeiiùL mopJimenS'’ i^oilà lï\ye?ceaüidef
^loÀ^tenjpëiawényîfDg^
(féfeu.t ' de; ifea’" éducâtion^^^^Ie^yertüs'
dit^FaürpjM$$à& ;été 'fe premier
qui ait défendu- fes- duels, & de navoii jamais violé les
loix pM^.continence. -Il étoit _Giand Juftici'er, ,8c don- •
noit audience «deux foi's la femaine; aux pauvres comme
aux i l défis xndfftm^tem’ent. W§0$1 'un trait jdigne\
. reridré-iùne Juî|r.
tieë
B^faudfe gRhinfault 'Allemand, chunl avoit Tait Gouver-
nemjdc Midleb]c)ui g , étant devenu éperdument amouieux
de la belle Saphire, femme 'd’un riche Négociant, 8c ne
pouvant la Réduire, vfit empufonnei 8g condamner fon
‘.Jmafl comme. traître à la patrie. Sap'lài-re,' .auffi-tôt vient fc
^jettet aux genoux du Juge 8c implorer!Ta clémence. iGel^i-
m lai .à. fon tour, la force de fatisfaire
; ( ; pafïion ï i t e h jâ duittarit - : ^ N e foyez pas fâcfiée
m fi j’ai pris les. pré^iWn^^eoen^®swp^r rendre ipotttf
^igal?_f&i^ii^iÇès'] moEs - l'à
i; la prifon 8t, voit fa tête
plus terrible
t jen^evefës^pe^fâ'Ç.w;tf’uKer-Lipfe^
, : doni. on' céArécIal f.^l’tëTTei.r en d à Gand 8c raccuitë'
ait -Duc gné ,fës:\iiiÇôiftunes1’ï^ « '^dus' d©
» 1 pouvez, y r ^ lq i^ ^ a j^ M & M e , ïflais vous pouvëz
'Mfti‘-'ùxe vangej; JJ^Be^^ M b l^mgndé> ^ fatjjoujc avoue dàflr,
I htCrime ?, écffiyiime -d Mpplep'r Saphir e ? .qui dontfe avec.pjsmô
fonM)i|[m^^Et-I^fep^p^^^^^^^MQuyerp^ta fait.paï
f e m i | e J M n Ç i | &
mari s» j 8c auflî-tôt il commande de le conduire en
Mina plus
decamx^ Sapmrè, témoin, dpf^æ|mmveau
■ ^ 'a é ^ f e ÿ languît & m©urt quelques jours après »'Minant
' " ' ' GeC^ti%erliàblêrüept’' fragiqu^bS^ tn^trih, ofiVe une
' ^èüë’V arrière au génfe. ^ a^oîs Rengagé M* û©!"V‘oItaii'è à
oit ^ promis da&s<; i^Iè.ftres ; peut->être
en aura-t-on’, trouyé le cahn©va£ Idadslfes papiers.